Après les fonctionnaires, c’est le tour des agriculteurs et des artisans de bénéficier des services de l’INAM

L’Institut national d’assurance maladie (INAM) s’occupe depuis sa création de 250.000 fonctionnaires. Bientôt, cet organisme étatique qui s’occupe de l’assurance maladie va couvrir  en charge les problèmes sanitaires des agriculteurs et des artisans.

C’est ce qui ressort de la rencontre des premiers responsables, avec à sa tête, Myriam Dossou avec les  organisations paysannes de la région de la région de la Kara mardi, a appris l’Agence de presse Afreepress.

A la différence des fonctionnaires qui perçoivent mensuellement leur salaire et peuvent donc être soumis à une cotisation mensuelle, les paysans et les artisans font leur récolte à la fin d’une saison. La directrice de l’INAM a discuté avec les nouveaux bénéficiaires de l’assurance maladie, des modalités qui peuvent être es leurs sans risque de leur causer des ennuis.

« On ne peut pas demander à un paysan qui fait une récolte annuellement de payer tous les mois par exemple une contribution s’il n’a pas un mécanisme de préfinancement derrière », a reconnu Mme Dossou.

L’INAM a démarré en octobre dernier une émission d’information et d’échange avec les agriculteurs. Après l’étape de la Kara, ce sera le tour des communautés paysannes d’Atakpamé de discuter avec les responsables de l’INAM.

Cette institution vise l’assurance maladie universelle dans les années à venir.

Bernadette A.