La vie des populations de la région des Savanes est en danger. Et pour cause, le Centre Hospitalier Régional (CHR) qui est appelé à accueillir les patients transférés par les Unités des Soins Périphériques n’a rien à se faire envier.
En effet, depuis presque trois (03) ans, le personnel du bloc chirurgical se plaint de l’état du matériel de travail ; soit vétuste, en panne ou quasi inexistant. Que ce soit des bistouris aux aspirateurs, leur état n’inspire même pas confiance au personnel pour que l’on aille jusqu’à parler des patients qui sont traités à l’aide de ces outils. Cette situation est créée par le fait une bonne partie de ce matériel, issus de dons divers, est en panne, ou d’autres encore carrément portés disparus.
Entre autres donateurs du CHR, on peut retenir après investigation, la Mission Humanitaire Canadienne du Rotary, la Banque d’Investissement et de Développent de la CEDEAO (BIDC). Si ces dernières se sont faites violence pour offrir du matériel de travail ou encore rénover ce centre qui devrait être la référence dans la région des Savanes, mais rien n’y fit. La situation est telle que, même de simples pinces dont des boîtes ont été offertes à la suite de la rénovation du bâtiment du CHR, pour faciliter les opérations spécifiques telles celles de la prostate, de la jambe, du fémur, de l’abdomen, des césariennes, etc…
En lieu et place de ces matériels qui font défaut, ce sont des lamentations du personnel qui suivent certaines opérations qui se font finalement avec les moyens de bord et les risques ne sont pas écartés. Et dans ce contexte, l’inquiétude gagne les cœurs du personnel qui craint le pire dans les jours avenirs.
Nos tentatives pour avoir le chef du département de la chirurgie, Dr Sewa Edoe Viyomé, sont restées vaines. On s’est vu indiqué qu’il est absent pour des raisons professionnelles. En attendant de l’avoir pour situer sur cet état de chose, il urge que la direction du CHR de Dapaong mette les bouchées doubles pour faire la lumière sur les disparitions possibles de matériels. C’est le seul moyen pour éviter d’être complice de ces disparitions.
V.G, Savanes (Telegramme228)
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