Ce 18 février 2015, les travailleurs du monde entier célèbrent la journée mondiale pour le droit de grève initiée par la Confédération syndicale internationale.
Pour marquer cette journée, la Fédération syndicale des travailleurs des transports du Togo (FESYTRAT), affiliée à la Fédération internationale des ouvriers du transport (ITF), a rencontré ce mercredi au Centre Christ Roi de Lomé, la presse pour alerter les travailleurs sur les menaces qui pèsent sur le droit de grève, a constaté l’Agence de presse Afreepress.
« Nous disons qu’il n’est pas question qu’on remette en cause notre droit de grève, la seule arme dont nous disposons pour obtenir la satisfaction de nos revendications. C’est un acquis qu’on ne sera remettre en cause », a déclaré le secrétaire général de la FESYTRAT, Emmanuel Agbénou.
« A travers cette rencontre avec la presse, nous voulons alerter les camarades travailleurs sur ce conflit qui depuis 2012 oppose les travailleurs, les employeurs et le gouvernement. Cette conférence de presse sera suivie des réunions d’informations à l’endroit des travailleurs sur les chantiers, dans les entreprises afin qu’au moment venu, nous puissions répondre à l’appel de l’ITF », a-t-il ajouté.
Selon les informations, du 23 au 25 février 2015, se tiendra une réunion tripartite de l’Organisation internationale travail (OIT) sur le droit de grève. « Au cas où aucune décision consensuelle tripartite ne sortirait de cette rencontre, le conflit risque d’être introduit devant la Cour internationale de justice si le Conseil d’administration de l’OIT qui va se réunir du 12 au 26 mars prochain le décide », a conclu le responsable de la fédération syndicale.
Pour le syndicaliste, Adrien Béléki Akouété, « depuis des années, le marché du travail a connu beaucoup de bouleversements et de changements et aujourd’hui, nous assistons plus à la précarité de l’emploi. Les travailleurs se mobilisent depuis un certain temps pour lutter contre cette précarité. Dans cette précarité, les gens préfèrent avoir un marché totalement libre avec des hommes qui sont comme des esclaves qui travaillent pour eux pour tout juste leur profit ».
Telli K.
afreepress
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