D’un montant total de 312 milliards de
francs CFA financés par l’Exim Bank de la Chine, le projet démarre en
mars prochain pour prendre fin dans les quatre (4) prochaines années.
Piloté par la Communauté électrique du
Bénin (CEB), l’ouvrage une fois construit, sera composé de trois (3)
blocs de 49 mégawatts chacun, soit un total de 147 mégawatts.
Pour le ministre togolais en charge de
l’énergie, Marc Dèdèriwè Ably-Bidamon, il permettra aux populations des
deux pays d’avoir accès à l’énergie électrique à moindre coût.
« Cet important ouvrage arrive à point
nommé pour renforcer l’autonomie de nos deux Etats en matière d’énergie
électrique et favoriser pour les populations un meilleur accès et à
moindre coût à une énergie respectueuse de l’environnement. A l’heure où
les Etats du monde entier s’engagent sur leurs émissions de gaz à effet
de serre, dans le prolongement de la conférence de Paris sur le climat,
un tel projet traduit la volonté des gouvernements du Togo et du Bénin
de concilier les exigences du développement socio-économique avec le
devoir des Etats à la protection de l’environnement », a-t-il souligné.
Le projet de construction du barrage
d’Adjarala fait partie d’un vaste programme commun d’amélioration de
l’approvisionnement en énergie électrique et du renforcement de
l’autonomie énergétique dans les deux Etats.
Il viendra combler un tant soi peu le
gap en énergie au Togo. D’ici 2017, les perspectives prévoient que le
Togo aura besoin d’une puissance de 250 à 300 mégawatts pour faire face à
la demande.
Déjà, le gouvernement s’active pour la
construction d’une centrale à charbon de 300 mégawatts, une centrale
éolienne dans le Grand nord, une centrale solaire à Davié (10
mégawatts), à Atakpamé (7 mégawatts), à Sokodé (7 mégawatts), à Kara et à
Dapaong.
Telli K.
Afreepress
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