La confraternité est une vertu capitale
dont la culture devra participer à l’émergence d’une presse responsable,
crédible et professionnelle. Malgré l’aspect capitalissime de cette
vertu, nombreux sont des journalistes qui, motivés par la cupidité, la
traitrise et des considérations personnelles, à travers leurs prises de
positions, mettent à rude épreuve la confraternité. Ils versent dans des
coups-bas, dans des coquetteries et sont les premiers à vendre leurs
confrères contre des billets flambants. Ainsi, des réseaux tout azimut
sont constitués pour mettre en déroute le bien fondé des projets de
regroupements destinés à la promotion de la presse.
C’est le cas de la plupart des organisations de presse qui sont
sectaires qui prêchent pour la chapelle de certains super journalistes.
Parlant de l’Union Internationale de la Presse Francophone (UPF) dont
les 44ème assises sont prévues du 26 au 29 Novembre 2015, nombreux sont
des journalistes togolais qui ignorent l’existence de cette union dans
le pays. Juste parce que certains confrères ont fait mains basses sur la
chose, la prenant pour leur propriété personnelles. Il faut juste faire
un tour à la maison de la presse pour les croiser par hasard dans des
réunions souterraines.
Ce fut le cas depuis quelques jours. Cette façon de concevoir l’union
freine son élan et empêche les confrères de jouer le rôle qui incombe à
l’atteinte des objectifs de l’UPF.
C’est donc pour rétablir l’ordre et redonner à l’UPF son identité que
certains confrères ont pris l’initiative de faire de ces 44ème assises,
une tribune pour exiger la libération de leur confrère Directeur de
Publication, Bonéro Lawson, arrêté dans la rue et jeté en prison pour
des faits fantaisistes et sur la base d’arguments farfelus et
fallacieux.
Ce que certains confrères tentent de banaliser à travers une
interprétation erronée de cette initiative. Dans un mémorandum produit à
cet effet, les initiateurs jugent inopportun la tenue de cette
conférence qui intervient dans un climat où un directeur de publication
est derrière les barreaux sur ordre du ministre togolais de la sécurité,
Colonel Yark Damehane. Selon ceux-ci, «l’UPF ne devrait pas seulement
exister pour les assises, mais aussi pour la protection et la défense de
la liberté de presse et d’expression dans l’espace francophone ».
Selon le contenu du mémorandum, les confrères estiment que « les 263
millions de francs CFA qui ont été mobilisés pour les 4 jours d’assise
représentent l’aide de l’Etat à la presse togolaise de trois ans et demi
et peuvent servir à régler un certain nombre de problèmes ».
Malheureusement cette prise de position salutaire des confrères est vue
comme un acte de terrorisme contre le président, Madiambal Diagne.
Ce qui est complètement un trompe œil aux yeux des têtes pensantes qui
soutiennent la nécessité de surseoir à ces assises pour investir les
fonds débloqués au règlement des problèmes qui minent le développement
de la presse dans les pays francophone, notamment le Togo, au mépris des
autres journalistes.
Pour faire aboutir cette initiative, les signataires du mémorandum
comptent mobiliser tous les professionnels des médias pour s’opposer à
l’organisation de ces assises qui, selon eux, ne vont pas faire avancer
la presse, mais plutôt l’enfoncer.
La section Togo de l’UPF n’existe que dans la mémoire de certains
bitozards. La majorité baigne dans l’ombre. La dernière assise de l’UPF
au Togo remonte à Novembre 2005. Mais il y a des gens qui jusque-là
bénéficient des opportunités offertes par l’Union Internationale de la
Presse Francophone pour voyager à travers le monde.
Togo Online
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