Friday, August 7, 2015

Le ministre Mijiyawa interpellé sur les difficultés



Une première sortie officielle du tout nouveau ministre de la Santé, le professeur Moustapha Mijiyawa depuis sa prise de fonction, l’a conduit dans les locaux du Centre Hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio (CHUSO), lundi dernier. Sortie dont l’objectif est de toucher du doigt et partager avec ses collègues médecins et prestataires, les difficultés qui entravent le bon fonctionnement dudit centre. Des échanges avec le personnel, notamment les responsables de différents services de ce centre hospitalier ont permis de redécouvrir les problèmes récurrents auxquels sont confrontés les services du CHU Sylvanus Olympio.
En effet, plusieurs domaines sensibles du Centre Hospitalier Universitaire Sylvanus Olympio, vitrine du pays parmi toutes les structures sanitaires publiques, sont confrontés à d’énormes difficultés entravant ainsi le bon fonctionnement de ce centre en ce qui concerne des soins de qualité. La traumatologie, l’hémodialyse, les services d’anatomie pathologie, certains services de spécialité, entre autres sont les domaines les plus vulnérables, dont a fait cas le président de la Commission Médicale Consultative (CMC), Komi Balo. « Au cours des échanges, nous lui avons représenté les différents problèmes du CHU Sylvanus Olympio qui est le centre de référence national dans plusieurs domaines, par exemple la traumatologie, l’hémodialyse, certains services d’anatomie pathologie et d’autres pôles de spécialités de références », a-t-il souligné.
Un autre problème auquel est confronté le CHUSO, et qu’a fait remarquer le président du CMC, au ministre de la Santé au cours des échanges, est le problème de dette cumulée de gestion relativement importante. Ce qui empêche selon lui, le renouvellement des intrants avec les fournisseurs, qui impacte à leur tour sur les prestations et services rendus aux patients.
Les difficultés liées aux ressources humaines et équipements, parfois à l’espace pour organiser les prestations, ont été aussi touchés par Komi Balo. « Nous avons besoin de l’accompagnement du ministère pour pouvoir assurer ces différentes prestations », a-t-il dit avant de faire part de son optimisme. « Nous sommes convaincus que le ministre qui est l’un des nôtres, va faire le plaidoyer nécessaire pour que les moyens dont nous avons besoin soient mis à la disposition des différents acteurs du centre ».
Vivement que le nouveau ministre de la Santé trouve des solutions idoines à ces problèmes pour que la santé ne soit plus la première préoccupation de la plupart des Togolais.
Michel A. / FS, Lomé (T228)

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