L’Accord politique global (APG), la bible togolaise version politique, a
trouvé la solution à la crise politique. Il a préconisé les réformes
constitutionnelles, institutionnelles et électorales. C’est depuis 2006
qu’il a été signé après d’âpres discussions. Faure Gnassingbé en a
profité pour se tailler une certaine légitimité reconnue comme telle par
une communauté internationale.
Depuis, l’application de l’APG est rejetée aux calendes grecques. A la
veille de la présidentielle du 25 avril dernier, les partis regroupés au
sein du Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP 2015)
conditionnaient leur participation par l’effectivité des réformes
politiques. Mais finalement ils y sont allés sans lesdites réformes.
Pourquoi ?
Aujourd’hui, Faure Gnassingbé est encore reconduit. Ni lui, ni son parti
ou encore la classe politique de l’opposition, personne n’en parle
plus. A côté, on fait croire au peuple que toute l’énergie sera
concentrée sur la réclamation d’une victoire hypothétique et hypothéquée
dont réclame l’opposition participationniste de la dernière
présidentielle. Quid de l’opposition ? La vieille méthode n’est pas
prête de baisser l’échine : il faut tergiverser jusqu’à la veille des
prochaines échéances avant de se lancer dans un dialogue qui
n’accouchera qu’une souris.
No comments:
Post a Comment