Le Togo est en chantier. C’est un secret
de polichinelle. Cette volonté des autorités du pays de rénover les
infrastructures routières du pays a en toile de fond, la mise du pays
sur la voie du développement. Ainsi, une multitude de chantiers sont
entrepris. Les derniers en exécution sont des voies les plus utilisées
et stratégiques dans la capitale. Il s’agit de l’Avenue de la
Libération, le Boulevard de la Paix, l’Avenue Augustino De Souza et le
Boulevard des Armées.
En effet, il y a peu, le gouvernement conscient du fait que les travaux
sur le terrain n’avancent guère, a par le truchement du ministre des
Travaux publics et des Transports, Ninsao Gnofam mis une « pression »
sur les entreprises en charge des chantiers précités afin que les voies
puissent être livrées du moins avant fin octobre de cette année. Ceci
pour deux objectifs. Assurer une certaine fluidité de la circulation
routière lors du sommet africain sur la sécurité et la sûreté maritime
que le Togo accueille en novembre prochain et ensuite mettre à la
disposition des populations togolaises des voies bien faites. Mais
depuis cette descente du ministre Gnofam, rien en termes d’avancement
des travaux n’est pas toujours perceptible sur le terrain.
Un tour sur ces chantiers dont le gouvernement désire incessamment la
fin des travaux au plus vite ne donne pas cette impression. Comment
faire pour que ce vœu du gouvernement de voir finir vite les travaux
soit réellement effectif ? Pourrait-il être le cas à cette allure où
vont les travaux ? On ne saurait le dire. Mais le moins que l’on puisse
dire est que les voies en rénovation actuellement dans la capitale
doivent être faites le plus vite possible. Ceci pour la simple raison
que ces travaux perturbent énormément la circulation dans la ville mais
aussi font perdre au pays en termes de recette.
«Avant, en une heure de temps, on peut faire nos courses et faire
d’autres choses mais aujourd’hui franchement les choses ne sont plus
comme ça. Nous demandons au gouvernement d’aider les entreprises à
accélérer les travaux afin de libérer au plus vite ces voies», a confié
un entrepreneur. Sans quoi, cette pression inutile mise par le
gouvernement risque de conduire les entreprises en charge de ces
chantiers à bâcler le travail et à rendre des voies qui ne seront pas
sans reproche.
Ceci étant, le gouvernement doit toujours continuer de superviser tous
les travaux pour qu’ils soient exécutés dans les délais et surtout bien.
Cela ne doit pas être seulement le cas pour les voies de la capitale
mais aussi pour d’autres chantiers exécutés en ces moments à travers le
pays.
TELEGRAMME228
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