Wednesday, August 26, 2015

TOGO : James Amaglo: ’le CAR a été un témoin gênant pour le pouvoir et le CAP 2015 à la CENI’

Plus rien ne va entre le Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP 2015) et le Comité d’action pour le renouveau (CAR). Les deux parties n’ont pas cessé de se livrer une guerre médiatique au sujet de la participation de Jean-Pierre Fabre à l’élection présidentielle et le boycott prôné par le CAR.

En effet la semaine dernière, Eric Dupuy, le Secrétaire nationale à de la communication de l’ANC et donc du CAP 2015 a fustigé le CAR d’avoir fait un double jeu en prônant le boycott de l’élection tout en gardant ses places au sein de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et ses démembrements dont les CELI. Une accusation que le CAR ne compte pas laisser passer.

Mardi, Dr James Amaglo, le chargé des questions politiques et institutionnelles au CAR, invité de Victoire FM a accusé le CAP 2015 d’être irresponsable en se prononçant sur le déroulement de l’élection présidentielle quatre mois après les résultats.

« Au lieu de prendre leur responsabilité pour compiler les résultats de cette élection le soir même du 25 avril et de les mettre à la disposition de l’opinion, c’est quatre (4) mois après qu’ils se sont décidés à le faire », a déploré M. Amaglo.

Le responsable du CAR a indiqué que son parti ne saura être le « bouc émissaire » du CAP 2015. James Amaglo accuse le CAP 2015 d’avoir sacrifié le peuple togolais en participant à cette joute électorale sachant bien que les conditions ne sont pas remplies.

«Au lieu de se taire, ils veulent faire de nous des boucs émissaires. Nous leur avons dit de ne pas aller à ces élections parce que le parti UNIR cherchait à se faire accompagner et à se faire légitimer. Si le CAP 2015 n’avait pas participé à cette élection, la réélection de Faure Gnassingbé n’aura aucune valeur. Aujourd’hui, il a leur onction et se promène de pays en pays. C’est une complicité, une trahison… », a-t-il dit.

Le CAR accuse à tour le CAP 2015 d’avoir saboté les réformes constitutionnelles et institutionnelles alors que les religieux, la communauté internationale, la diaspora s’accordaient sur le fait ne pas aller aux élections sans réformes. Même Jean-Pierre Fabre étaient d’accord sur ce principe, a relevé James Amaglo.

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