Le Togo a fait du chemin dans la lutte
contre le Sida et les infections sexuellement transmissibles, dans le
domaine de la prévention ; mais la situation est peu reluisante au
niveau de la prise en charge des personnes vivant avec le VIH/SIDA
(PVVIH).
En témoignent les indicateurs de la revue annuelle des activités de
lutte contre le SIDA en 2014 au Togo, et qui ont été présentés jeudi par
le secrétariat permanent du Conseil national de lutte de contre Le Sida
et les infections sexuellement transmissibles (SP-CNLS/IST).
Dans le domaine de la prévention, le Togo fait partie des 26 pays
africains qui ont baissé les nouvelles infections de plus de 50% (au
début des années 2000, chaque année les nouvelles infections étaient
estimées à 18 000 ; ces cas sont actuellement de 2 900 en 2014). Cette
baisse est plus marquée chez les enfants de moins de 15 ans avec un taux
de 62%.
Si dans le domaine de prévention les résultats sont très encourageants,
les performances sont moins bonnes dans le domaine de la prise en charge
des PVVIH, malgré les progrès incontestables réalisés sur le plan de la
décentralisation des services et l’augmentation rapide depuis 2008 du
nombre de PVVIH mises sous ARV.
En effet, le taux de décès lié au SIDA a baissé de 30% entre 2005 et
2014 grâce à la mise sous traitement des PVVIH dont le nombre était de
37 511 en fin 2014 (soit un taux de couverture thérapeutique de 35%).
Réagissant sur l’aspect préventif de la pandémie, le Professeur Vincent
PITCHE, coordonnateur du SP-CNLS/IST a indiqué que des défis sont encore
à relever notamment dans le domaine de la prise en charge et en matière
de financement.
Le Togo qui aspire à une génération sans SIDA à l’horizon 2020 a en 15
ans, baissé les nouvelles infections dans la population générale de plus
de 50% et cette baisse dépasse 60% chez les enfants.
Par ailleurs grâce aux soutiens de tous les partenaires, le nombre de
personnes vivant avec le VIH sous médicaments antirétroviraux a dépassé
37 000 à la fin de l'année 2014.
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