Malgré la consolidation du fichier
électoral par les experts de l’Organisation internationale de la
francophonie (OIF), sa contestation revient au goût du jour avec les
observations faites ce jeudi sur RFI par l’organisation de la société
civile Synergie-Togo.
Selon l’ONG, il reste 300.000 électeurs fictifs dans ce fichier. Pour
justifier cette position, l’ONG estime qu’entre les législatives de 2013
et la présidentielle de 2015, le fichier a gonflé de 500.000 électeurs
alors que la population totale n’a pu augmenter entre les deux (2)
années que de 150.000 personnes.
"La particularité du fichier électoral de 2013 est que le nombre
d’électeurs avait énormément baissé. C’est également une constance dans
les élections à la togolaise. Le corps électoral baisse énormément lors
des législatives et remonte notablement au cours des présidentielles.
L’augmentation de la population totale est de l’ordre de 150.000 entre
les deux années, il n’est pas normal qu’il y ait 500.000 électeurs
supplémentaires", a déclaré Brigitte Améganvi, présidente de
Synergie-Togo.
Pour obtenir des résultats "satisfaisants" dans la consolidation du
fichier électoral devant servir de corps électoral lors la
présidentielle du 25 avril prochain, les experts du comité de
vérification du fichier électoral, composé de deux (2) experts de l’OIF,
des experts des candidats en lice pour le fauteuil présidentiel et la
Commission électorale nationale indépendante (CENI) auraient dû
travailler sur ce fichier pendant au moins trois (3) mois et non 15
jours, comme ce fut le cas, soutient l’Organisation non gouvernementale.
Telli K.
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