Thursday, January 8, 2015

ATOPPEL condamne la barbarie contre la liberté d’expression



L’attaque subie ce mercredi par nos confrères français de Charlie Hebdo n’a pas laissé indifférent la presse du monde en général, ATOPPEL (Association Togolaise de la Presse Privée en Ligne) avec. Et c’est pleine de compassion que cette association des médias en ligne du Togo a réagi contre ce nouvel attentat contre la liberté d’expression à travers le monde. ATOPPEL dit « condamner avec vigueur et fermeté cette attaque commando contre la liberté de la presse en France et rappelle que le métier de journaliste est et reste avant tout, un métier au service du public. S’en prendre à cette liberté, quel que soit l’endroit du monde où cela se passe, c’est s’attaquer à la grande famille de la presse ».
Elle croit savoir que « cette attaque barbare contre Charlie Hebdo, est une attaque contre tous les journalistes du monde entier, y compris ceux du Togo. Il s’agit d’une attaque contre la liberté d’expression chèrement acquise dans le monde, une attaque contre les valeurs démocratiques partagées par toute la société des hommes ».
Au-delà des condoléances exprimées, les médias en ligne togolais attirent « l’attention des leaders d’opinion togolais, des autorités gouvernementales, des responsables de formations politiques (tous bords confondus) sur le danger que représentent l’extrémisme et la pensée unique », car, « si la France qui est la patrie des droits de l’Homme, la patrie des libertés d’expression et une nation disposant d’importants moyens sécuritaires n’a pas été épargnée par une telle attaque, alors aucune nation au monde n’est à l’abri de nos jours ».
Pour ce faire, « ATOPPEL appelle les autorités togolaises à prendre la mesure du danger et à travailler en ces périodes électorales, à la protection des journalistes quel que soit leur ligne éditoriale » et encourage à « protéger la liberté de la presse contre les prophètes de la pensée unique et de l’obscurantisme ».
Enfin, ATOPPEL pense que « la différence dans les lignes éditoriales et les points de vue défendus par les uns et les autres, ne saurait être une cause d’inimitié et de conflit entre confrères » et appelle à travailler « à la préservation de cette liberté chèrement acquise ».
A titre de rappel, l’attaque orchestrée par un commando lourdement armé au siège du journal satirique français Charlie Hebdo a fait une douzaine de morts dont le rédacteur en chef.
Mathias G. (Telegramme228)

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