On
ne le dira pas assez, les conditions de travail des agents des sociétés
de fabrication de ciment au Togo restent toujours précaires. Malgré les
nombreuses conventions signées dans les années antérieures pour
l’amélioration des conditions de travail, l’on vient assiste à un moment
où à un autre quand leur application. C’est le cas pas exemple des
vives manifestations qui ont eu lieu hier lundi 12 janvier 2015.
Les employés des sociétés Wacem, Fortia et Paper Bag de Tabligbo observent depuis lundi matin un mouvement de grève de trois jours. Ces ouvriers réunis au sein du Syndicat Démocratique des Mines (Syndémine) réclament les meilleures conditions de vie et de travail. « Nous sommes fatigués par nos dirigeants, il faudrait qu’ils revoient les salaires pour les relever de 82.000 F cfa à 97 000 F cfa comme promis par mois. Ils nous trichent… les conventions que nous avons signées depuis les années écoulées sont parties à l’eau, ils ne les mettent pas en application, c’est de l’esclavage pur… », a déclaré certains manifestants. Pour le secrétaire général adjoint du Syndémine Kodjovi Messan Sédonou, « la grille salariale de Fortia est inférieure à la grille prévue par le législateur. Si un ouvrier travaille, il faudrait que l’employeur lui paye à la caisse pour qu’à sa date de retraite qu’il puisse vivre mais ici ce n’est pas le cas… c’est de la triche, pur esclavage… ».
Toutes nos tentatives pour joindre les responsables de ces deux sociétés ont été vaines. Les manifestations se poursuivent jusqu’au mercredi en attendant les autorités compétentes.
L’ESPION HP, Bas mono (Telegramme228)
Les employés des sociétés Wacem, Fortia et Paper Bag de Tabligbo observent depuis lundi matin un mouvement de grève de trois jours. Ces ouvriers réunis au sein du Syndicat Démocratique des Mines (Syndémine) réclament les meilleures conditions de vie et de travail. « Nous sommes fatigués par nos dirigeants, il faudrait qu’ils revoient les salaires pour les relever de 82.000 F cfa à 97 000 F cfa comme promis par mois. Ils nous trichent… les conventions que nous avons signées depuis les années écoulées sont parties à l’eau, ils ne les mettent pas en application, c’est de l’esclavage pur… », a déclaré certains manifestants. Pour le secrétaire général adjoint du Syndémine Kodjovi Messan Sédonou, « la grille salariale de Fortia est inférieure à la grille prévue par le législateur. Si un ouvrier travaille, il faudrait que l’employeur lui paye à la caisse pour qu’à sa date de retraite qu’il puisse vivre mais ici ce n’est pas le cas… c’est de la triche, pur esclavage… ».
Toutes nos tentatives pour joindre les responsables de ces deux sociétés ont été vaines. Les manifestations se poursuivent jusqu’au mercredi en attendant les autorités compétentes.
L’ESPION HP, Bas mono (Telegramme228)
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