Pour Fulbert Attisso, l’UNIR et l’ANC ne veulent pas des réformes

 Le blocage des réformes est à imputer à l’Union pour la République (UNIR) et à l’Alliance nationale pour le changement (ANC), deux partis politiques qui ne veulent pas que les réformes soient faites.

Telle est la position exprimée par Fulbert Sassou Attisso, le principal initiateur de l’Appel des patriotes, sur la radio Kanal FM lundi.

Pour lui, si UNIR veut les réformes, elle ne peut dire qu’une fois faites, les réformes vont remettre le compteur à zéro pour tout le monde.

« La Constitution permet à l’actuel chef de l’Etat de se représenter autant de fois qu’il le voudra. Comment peut-on lui demander de s’associer à ces réformes et que lorsqu’elles seront opérées, il ne va plus se représenter? », s’est-il interrogé sur la position de l’ANC avant d’ajouter que c’est une position qui se résume à un refus des réformes.

Selon lui, la position de "réalisme" qui permet que le peuple togolais puisse avoir les réformes », est celle proposée par le Groupe de médiation pour l'adoption immédiate des réformes constitutionnelles et institutionnelles.

A la question de savoir si les manifestations de rue qui auront lieu à partir du 13 janvier peuvent amener le parti au pouvoir à faire opérer les réformes, Fulbert Attisso n’y croit pas. « Lorsqu’on ne sort pas des marches de la propagande pour un parti et du folklore, elles ne réussiront pas à infléchir la position d’UNIR. Il y a nécessité de les repenser et d’appeler tout le monde au chevet de ces marches », a-t-il ajouté.

La création le week-end dernier par le chef de l’Etat, Faure Gnassingbé d’une commission de réflexion sur les réformes est pour lui une fin à l’initiative de réformes en cours à l’Assemblée nationale.

Telli K.