Djimon Oré, le président du parti
d’opposition togolais, le Front des Patriotes pour la Démocratie (FPD),
avoue ne pas s’attendre à un miracle après la nomination du nouveau
Premier ministre, Selom Komi Klassou.
Dans une interview accordée à Afrikaexpress, Djimon Oré a fait savoir
que le FPD est pessimiste car la primature n’est pas le lieu de la prise
des décisions, lesquelles pourront influencer l’avenir du Togo. A ce
propos, il a justifié que « …la Primature n’est pas un pôle de décision,
elle n’est qu’un simple service d’exécution. Et quelle que soit la
personnalité qu’on balance là-bas, cela ne donnerait rien. C’est une
coquille vide ».
Sur la reconnaissance de la victoire du Président Faure Gnassingbé à la
présidentielle 2015, le président du FPD a confessé que le rituel de
félicitations à un candidat est une comédie. A la différence des
Présidents et organismes internationaux qui ont validé et félicité
Faure, Djimon Ore a remis en cause le processus électoral.
Sur ce point, il a déclaré qu’ « à part le Syndicat des Chefs d’Etat de
la CEDEAO » il ne sait pas ceux qui ont soutenu le processus. De
l’issue du vote et pour être clair, il a avoué « Pour nous, il n’y a ni
vainqueur ni vaincu à ces élections. Je donne souvent l’exemple du
Burkina-Faso. Si le Peuple Burkinabè n’avait pas pris son courage à deux
mains pour chasser Blaise Compaoré, il serait toujours là en train
d’organiser les élections présidentielles de cette année pour les gagner
».
Enfin, sur les chances d’une renaissance de Togo selon sa visée, Djimon
Oré nourrit l’espoir que Faure Gnassingbé prenne ses responsabilités
pour engager le pays sur la voie de la vraie démocratie.
Une suite d’élucubrations et d’affabulations auxquelles bon nombre de
togolais sont déjà habitués. Surtout que cela vient d’un ancien membre
d’un précédent gouvernement, qui n’a jamais su digérer sa sortie du
premier gouvernement d’Ahoomey Zunu après les législatives de 2013.
Rappelons qu’au moment où le sieur Djimon Oré était aux affaires, il
était silencieux comme une carpe. ’’ Peut être juste une façon pour lui
de se faire entendre encore une fois à la veille de la formation d’un
nouveau gouvernement, car on ne sait jamais, cela pourrait mordre pour
son retour aux affaires...peu de crédits à accorder à de tels propos
venant d’un aigri...", ironise un observateur.
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