Une soixantaine de présidents des Cours des comptes des Etats membres et des conseillers à la cour des comptes de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) sont depuis ce mardi à Lomé pour évaluer les systèmes de contrôle des comptes et des résultats des contrôles effectués en 2014.
Il s’agit de la 17ième
édition de la réunion annuelle statutaire des Cours des comptes des
Etats membres et des conseillers à la cour des comptes de l’UEMOA.
Elle a été ouverte par le ministre
togolais de l’Economie et des finances, Adji Otèth Ayassor en présence
de l’Ambassadeur de l’Union Européenne au Togo, Nicolas Berlanga
Martinez, de la représentante résidente de l’Organisation des Nations
Unies pour le développement au Togo (PNUD-Togo) Kardiata Lo N’diaye et
de certains membres du gouvernement.
Il sera question au cours de ces 72
heures d’échanges et d’expériences pour chaque pays membre de l’UEMOA
qui va tour à tour exposer ce qu’il a pu faire en terme de contrôle
durant l’année 2014 et les difficultés rencontrées afin d’en tirer
recommandations.
Cette rencontre s’inscrit dans le cadre
de l’article 69 du traité de l’UEMOA qui dispose que chaque année les
Présidents des Cours des comptes des Etats membres et des conseillers
des Cours des comptes se réunissent pour procéder à une évaluation des
systèmes de contrôle des comptes.
« C’est une rencontre que nous saluons à
sa juste valeur parce que nous espérons qu’au terme, nous puissions
disposer collégialement d’un rapport assorti de suggestions en vue
d’améliorer des systèmes de contrôle visant l’harmonisation des
procédures et la fixation de normes communes de contrôle », a indiqué
Malick Kamara Ndiaye, président de la Cour des comptes de l’UEMOA.
Pour son homologue du Togo Jean Koffi
Edoh, en juin 2014 en application de la directive n°06/2009/CM/UEMOA du
26 juin 2009 portant loi de finances, les compétences de la juridiction
financière du Togo ont été élargis.
« Elle devra désormais donner son avis
sur le système de contrôle interne et le dispositif de contrôle de
gestion mis en place par le responsable du programme, la qualité des
procédures comptables et des comptes et enfin sur les rapports annuels
de performance », a-t-il précisé.
Conscient de l’obligation de rendre
compte de l’utilisation des deniers publiques et de promouvoir la bonne
gouvernance dans la gestion des affaires publiques, le Togo a opté
depuis 1992 pour la création d’une Cour des comptes à la quelle la
constitution a conférée le statut d’institution de la République du
pouvoir judiciaire, indépendant des pouvoirs exécutif et législatif.
Au total huit (8) pays constituent
l’espace UEMOA notamment le Bénin, le Burkina-Faso, de la Côte-d’Ivoire,
de la Guinée-Bissau, du Mali, du Niger, du Sénégal et du Togo.
Joseph A.
Afreepress
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