Elle s’inscrit dans le prolongement du
projet « soutien aux défenseurs des droits de l’homme contre le mauvais
traitement systématique des jeunes en conflit avec la loi et pour un
meilleur accès à la justice ».
Cette rencontre soutenue financièrement
par la Commission européenne et Y CARE International vise, selon les
organisateurs, à créer une opportunité d’échange des acteurs de la
chaîne pénale que sont les avocats, le personnel des services
pénitentiaires, les officiers de police judiciaire en vue de renforcer
la protection des droits des personnes en détention.
La séance devra également permettre à
rappeler aux acteurs de ce domaine, l’application des dispositions
légales qui protègent les droits des personnes en détention durant la
procédure judiciaire et de leur rappeler les difficultés liées à
l’exercice des fonctions de chaque catégorie d’acteurs en vue de les
réduire.
Selon Daisher Lambert, coordonateur du
projet auprès de l’UCJG-Togo, la rencontre va également mettre l’accent
sur la collaboration, la complémentarité de la chaîne pénale dans
l’administration de la justice.
« A la date d’hier, sur un total de 4201
détenus dans les douze prisons du pays, 2772, soit près de 66% sont en
attente de jugement. Or, selon les standards internationaux, lorsque
dans un pays le nombre de personnes non encore jugées est supérieur à
30% des détenus, la justice pénale ne fonctionne pas », a laissé
entendre le Directeur de cabinet du ministre de la justice, Egbetogno
Kossivi.
Et de rappeler aux participants à cette
rencontre l’appel lancé par le ministre de la justice le 12 août 2012
pour réduire d’au moins 50%, le taux des détentions préventives et d’en
maîtriser le flux.
Bernadette A.
Afreepress
Afreepress
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