Pour une gestion saine des opérations des
institutions de micro finance, les acteurs du secteur ont pris part à
un atelier national de formation sur le thème « comment ramener le
portefeuille à risque dans les normes ».
Organisé par l’Association Professionnelle des Institutions de Micro
finance du Togo (APIM-Togo) avec l’appui financier du Fonds National de
la Finance Inclusive (FNFI), cette rencontre a regroupé une cinquantaine
de directeurs du système financier décentralisé, de présidents du
comité d’administration ainsi que des partenaires techniques et
financiers.
Elle veut attirer l’attention des acteurs impliqués sur les dangers que
représentent les cumuls de crédits impayés. Il s’est agi de les
renseigner sur le niveau d’évolution des agrégats du secteur tels que
les données opérationnelles, institutionnelles et règlementaires ; les
causes de la dégradation du portefeuille à risque. La rencontre a permis
d’apprécier la collaboration avec le FNFI dans le cadre de
l’opérationnalisation des produits Accès des Pauvres aux Services
Financiers (APSEF), de l’Accès des Agriculteurs aux Services Financiers
(AGRISEF) et de l’Accès des Jeunes aux Services Financiers (AJSEF).
Les participants ont échangé sur les expériences personnelles et
institutionnelles. Ils ont approfondi leurs connaissances sur la gestion
professionnelle du portefeuille de crédit ; les outils de maitrise du
portefeuille de crédit et la gouvernance des services financiers
décentralisés pour une meilleure gestion du portefeuille.
Il est souligné que depuis plus de trois ans, le portefeuille à risque
qui est la norme de mesure de la santé de leur portefeuille de crédit a
connu une dégradation inquiétante. Cette situation dans le secteur de
l’UEMOA a frôlé vers fin 2014, le creux de 10% et le Togo détenait
malheureusement le record de cette dégradation avec 9,82%. Il urge donc
de réfléchir sur les questions de crédit afin de permettre au secteur de
micro finance de jouer son rôle dans le développement économique du
pays.
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