Ce projet d’une durée de trois (3) ans
avec une valeur global de deux (2) milliards de francs CFA, ; couvre
cinq (5) pays de l’Afrique de l’ouest notamment la Côte-d’Ivoire, le
Bénin, le Ghana, le Nigéria et le Togo.
C’est une initiative du Corridor
Abidjan-Lagos et l’Agence des Etats unis pour le développement intégral
(USAID) en vue de renforcer la qualité des services VIH transfrontaliers
qui entendent à travers ce projet contribuer à la révision des
référentiels en matière de services à offrir aux populations clés sur le
plan matériel ainsi que sur la qualité.
Il s’agit également d’augmenter de 50%
le taux d’utilisation de préservatifs parmi la cible et de réduire de
30% la proportion de la population victime de stigmatisation et de
discrimination durant les douze (12) derniers mois.
« Nous avons remarqué que les
populations victimes de stigmatisation et de discrimination se cachent
derrière la population générale et n’ont pas accès aux services de santé
de base et encore moins et aux services de santé de lutte contre le
VIH. C’est pourquoi, nous avons mis ce projet en place d’abord pour
améliorer la qualité des services et pour pouvoir les soigner », a
déclaré Idrissa Koné, secrétaire exécutif de l’organisation du projet
Corridor Abidjan-Lagos
Pour le secrétaire général du ministère
de la santé, Gado Napo-Koura, cette initiative des Etats-unis vient
renforcer les efforts du gouvernement dans la lutte contre le VIH-Sida.
« Ce projet vient en complément aux
actions que le gouvernement à travers le Comité national de lutte contre
le Sida (CNLS) et le Programme national de lutte contre le Sida (CNLS)
et il a une particularité de s’adresser aux populations qui ont une
prévalence très élevée du VIH mais qui justement ont besoin de la
discrimination et de la stigmatisation n’ont pas accès aux services de
santé de base et encore moins aux services de santé de lutte contre le
VIH », a-t-il indiqué.
Pour rappel, les Etats-unis dans leur
lutte contre le VIH au Togo, ont financé près de quatre (400) projets
de développement au cours des vingt (20) dernières années.
Joseph A.
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