Le secrétaire aux affaires politiques de
l’Alliance nationale pour le changement (Anc) a affirmé ce mercredi que
les élections au Togo sous l’ère de Faure Gnassingbé ne sauront résoudre
le problème de l’alternance politique dans le pays.
Pour Edem Atantsi, il faut tirer des leçons de l’élection présidentielle
du 25 avril dernier et la première leçon qu’il tire, avant que le parti
ne se prononce formellement est qu’il y a lieu de réfléchir sur
l’organisation des élections au Togo.
« Est-ce que les élections constituent une porte pour l’alternance au
Togo ? Je crois que si vous posez la question à un enfant du cours moyen
aujourd’hui, il vous dira que les élections ne servent pas pour
l’alternance au Togo. C’est la voie légale certes, mais au vu des
éléments, il faut penser autrement», a-t-il indiqué.
Pour lui, chercher à participer aux élections au Togo en vue d’une alternance, n’est pas la solution.
La position rejoint de façon nuancée celle des Organisation dé défense
des droits de l’homme (Oddh) et certains partis politiques entre autre
le Comité d’action pour le renouveau (Car) qui ont appelé au boycott du
scrutin dernier.
A ceux qui veulent savoir s’il a été mandaté par son parti pour tenir
ses propos, Edem Atantsi rétorque : « J’ai la liberté entant que citoyen
de faire une lecture politique de la situation au Togo. »
Il faut rappeler que le leader de l’Anc, Jean Pierre Fabre a été à la
dernière présidentielle sous la bannière du Combat pour l’alternance
pacifique en 2015 (Cap 2015) et conteste la régularité du scrutin qui a
porté Faure Gnassingbé au pouvoir. Les formations politiques comme le
Parti des Togolais et le Comité d’Action pour le renouveau (Car) n’ont
pas participé au scrutin, arguant que participé à ce scrutin sans les
reformes politiques n’aura pas de sens.
Germain Doubidji
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