Aimé Gogué, l’uns des candidats
malheureux de la présidentielle du 25 Avril dernier compte apporter sa
pierre pour la construction d’un nouveau Togo.
Dans un communiqué rendu public, le président de l’Alliance des
démocrates pour un développement intégral (ADDI), propose que Les
acteurs politiques togolais doivent se mettre d’accord sur une feuille
de route appelée «charte de gouvernance démocratique au Togo » sous
l’œil vigilant de la Communauté internationale, notamment la Communauté
économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de
l’Organisation internationale de la francophonie (OIF).
Selon lui, « cette charte permettra une gestion transparente et efficace
des affaires de l’Etat et conduira à des élections apaisées et dont les
résultats seront acceptés par la population. En matière électorale,
elle devra, entre autres, procéder à la relecture du code électoral, une
refonte de la Cour Constitutionnelle et de la CENI, à la création de
conditions objectives pour une neutralité de l’administration, des
forces de défense et de sécurité, aux réformes institutionnelles qui
sont les fondements de la démocratie ».
Arrivé en troisième position à l’issu du scrutin avec 4,03%, Aimé Gogué
dénonce aussi les résultats proclamés dimanche par la Cour
constitutionnelle.
«La Cour constitutionnelle a proclamé des résultats définitifs confus et
sans tenir compte du dysfonctionnement de la CENI. Le processus
électoral demeure toujours verrouillé et ne permet pas un scrutin
sincère », a-t-il déclaré dans le communiqué.
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