Le parti présidé par Me Dodji Apévon
n’en veut pour preuve que « tout ce que les populations redoutaient au
cas où le scrutin viendrait à se tenir sans les réformes, a été confirmé
à l’issue du processus électoral » et qu’ « aucun des candidats à ce
scrutin n’a pu recueillir 35% des voix du nombre des électeurs
inscrits ».
Cette situation qualifiée de
« dramatique » par le président du CAR, est due, selon lui, à deux
pratiques politiques « pernicieuses ».
« Il s’agit d’une part de la prise en
otage par le parti Etat-UNIR qui continue à confisquer les richesses
nationales, les emplois publics, les marchés publics, les institutions
et autres instruments de l’Etat pour conserver le pouvoir en empêchant
l’alternance et d’autre part du maintien d’un courant politique
d’inspiration marxiste qui recourt à des manœuvres de blocage des
réformes, au fanatisme, à l’intimidation par la violence, à
l’exploitation des instincts et de l’ignorance des masses populaires
pour leur servir des contre-vérités », a-t-il déclaré.
Dans son jugement sur ce processus
électoral, le CAR a également déploré le fait que les populations qui se
sont prononcées à 85% pour les réformes, n’aient pas été écoutées.
Selon les résultats définitifs rendus
publics le 3 mai dernier par la Cour constitutionnelle, Faure Gnassingbé
a remporté l’élection présidentielle du 25 avril dernier avec 58,77%
des suffrages exprimés contre 35,19% pour Jean-Pierre Fabre.
Les trois (3) autres candidats viennent très loin derrière.
Bernadette A.
Afreepress
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