Des journalistes togolais se sont mobilisés ce vendredi à Lomé devant le siège de la Direction Centrale de la Police Judiciaire Search Police Judiciaire (DCPJ) pour protester et exiger la libération de leur confrère Bonéro Bethum-Lawson. Ajoutant sa voix à celle des journalistes, le CAP 2015 2015 Search CAP 2015 2015 a exigé la libération immédiate et sans condition de Bonéro.
Pour les faits ayant conduit à l’arrestation de Bonéro, disons que le journaliste a été « enlevé » le 19 mai dans le quartier Hanoukopé à Lomé par des hommes en civil et maintenu depuis en garde à vue à la DCPJ.
Des motifs de l’arrestation de Bonéro qui par ailleurs le directeur de publication du mensuel « La Nouvelle », il est fait état de ce qu’il a diffusé de fausses informations en ligne contre la famille du ministre togolais de la sécurité le Colonel Yark Damhane.
Pour la sortie des journalistes ce vendredi, ils ont voulu non seulement exiger la libération de leur confrère mais aussi protester contre les conditions dans lesquelles il a été interpelé.
Dans le communiqué publié un peu plus tôt par SOS Journalistes en danger et signé par son président Ferdinand Mensah Ayite, il est écrit que l’organisation « dénonce avec la plus grande fermeté l'enlèvement du journaliste Bonero Lawson en pleine circulation par les agents de la Police Judiciaire Search Police Judiciaire ».
Pour la manifestation qui a regroupe d’autres organisations de défense des journalistes, SOS Journalistes en danger a d’abord invité « les autorités à procéder immédiatement à la libération sans condition du directeur de publication du journal la Nouvelle » et ensuite demandé qu’elles mettent « fin aux actes d'intimidation, de menaces contre les journalistes dans l'exercice de leurs fonctions ».
En ce qui concerne le CAP 2015, après son exigence de libération de Bonéro, il a estimé que « cet enlèvement, qui constitue une grave atteinte à la liberté de la presse et une violation flagrante des droits du citoyen, traduit la volonté manifeste du régime RPT/UNIR de museler la presse par le harcèlement, la menace, l’intimidation et la violence ».
Soulignons qu’au même moment, Reporters Sans Frontières (RSF) qui a appris la nouvelle dénonce la détention arbitraire de Bonéro. RSF a estimé que si le ministre a des motifs de plaintes le journaliste.
Mensah, Lomé
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