Tuesday, May 26, 2015

Edem Kodjo au Burundi

La crise politique burundaise, née de la volonté du président Pierre Nkurunziza de briguer un troisième mandat à la tête de son pays, ne laisse pas la communauté internationale indifférente, encore moins l’Union africaine (UA) qui a dépêché dans ce pays, l’ancien premier ministre togolais, Edem Kodjo.

Sur la question du mandat controversé  demandé par M. Nkurunziza, le médiateur, selon le site d’information www.republicoftogo.com, a estimé qu’il ne doit faire l’objet d’aucun doute du fait que le président burundais  a été élu pour la première fois en 2010.

Ce qui n’est pas l’avis des contestataires qui prennent depuis quelques semaines déjà d’assaut les rues. Pour eux, l’élection par le parlement burundais de Pierre Nkurunziza en 2005 pour diriger le pays jusqu’en 2010, doit être considéré comme son premier mandat.

L’émissaire de l’UA n’a pas manqué de donner un aperçu de la mission qu’il aura à accomplir dans ce pays où les populations marchent dans les rues pour s’opposer à la candidature de Pierre Nkurunziza et où des putschistes sont détenus.

« Nous estimons qu’il faut tout mettre en œuvre pour apaiser un climat peu favorable au dialogue. Il faut, par exemple, que les personnes arrêtées après la tentative de coup d’Etat soient traitées avec humanité et que de façon générale, les droits de l’homme soient préservés et sauvegardés », a-t-il relevé.

Edem Kodjo, premier responsable de la Fondation Pax Africana, n’est pas à sa première mission de médiation politique. Il avait déjà joué ce rôle récemment au Madagascar et au Burkina Faso il y a quelques mois.

Telli K.
Afreepress

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