Sur la question du mandat controversé demandé par M. Nkurunziza, le médiateur, selon le site d’information www.republicoftogo.com,
a estimé qu’il ne doit faire l’objet d’aucun doute du fait que le
président burundais a été élu pour la première fois en 2010.
Ce qui n’est pas l’avis des
contestataires qui prennent depuis quelques semaines déjà d’assaut les
rues. Pour eux, l’élection par le parlement burundais de Pierre
Nkurunziza en 2005 pour diriger le pays jusqu’en 2010, doit être
considéré comme son premier mandat.
L’émissaire de l’UA n’a pas manqué de
donner un aperçu de la mission qu’il aura à accomplir dans ce pays où
les populations marchent dans les rues pour s’opposer à la candidature
de Pierre Nkurunziza et où des putschistes sont détenus.
« Nous estimons qu’il faut tout mettre
en œuvre pour apaiser un climat peu favorable au dialogue. Il faut, par
exemple, que les personnes arrêtées après la tentative de coup d’Etat
soient traitées avec humanité et que de façon générale, les droits de
l’homme soient préservés et sauvegardés », a-t-il relevé.
Edem Kodjo, premier responsable de la
Fondation Pax Africana, n’est pas à sa première mission de médiation
politique. Il avait déjà joué ce rôle récemment au Madagascar et au
Burkina Faso il y a quelques mois.
Telli K.
Afreepress
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