Friday, May 22, 2015

23 mai : Babatunde Osotimehin appelle à un programme centré sur la fistule obstétricale

monde entier célèbre ce 23 mai, la journée internationale pour l’élimination de la fistule obstétricale, une constitution d’une communication anormale entre la vessie et le vagin ou entre la vessie et le rectum, survenant à la suite d’une grossesse compliquée. Elle survient pendant un accouchement prolongé.

Selon les études, au moins deux (2) millions de femmes sont atteintes de fistule obstétricale dans le monde et on évalue entre 50.000 et 100.000, les  nouveaux cas qui se déclarent chaque année.

Le Directeur exécutif du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), Babatunde Osotimehin a, dans une déclaration dont copie a été faite à l’Agence de presse Afreepress, appelé les pays du monde entier à un programme centré sur l’humain pour éradiquer ce phénomène.

« Alors que les Objectifs du Millénaire pour le Développement (OMD) arrivent à terme et que le monde met en forme un nouveau programme pour le développement, nous avons une occasion en or de placer les droits et la dignité des femmes et des filles, y compris celles qui sont invisibles, privées de tout droit, et sans voix, au centre d’un programme centré sur l’humain, inspiré par le souci d’équité et fondé sur les droits », a lancé le premier responsable de l’UNFPA.

Selon lui, c’est à ce prix que l’espoir de mettre fin aux décès et aux lésions curables à sa place, pour faire réellement naître le monde "voulu".

Pour éliminer les fistules, l’UNFPA a lancé en 2003 une campagne mondiale qui a catalysé les progrès vers l’élimination de la fistule et le soutien aux survivantes grâce aux différentes stratégies développée et à trois (3) axes notamment, la prévention, le traitement et la réinsertion sociale.

Cette campagne a permis de faire 57.000 opérations de la fistule pour les femmes.

Présente au Togo depuis 1972, l’UNFPA accompagne le gouvernement togolais dans les questions qui touchent notamment à la santé de la reproduction.

Bernadette A.

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