Saturday, May 16, 2015

TOGO :: Deux manifestations contraires dans les rues ce samedi : le CAP 2015 pour contester la réélection de Faure Gnassingbé, le MJPG pour le soutenir

 Dans la droite ligne de sa contestation des résultats officiels de l’élection présidentielle du 25 avril 2015 qui donne gagnant Faure Gnassingbé avec 58,77% contre 35,19% pour son, candidat, Jean-Pierre Fabre, le Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP 2015) sera dans les rues de Lomé ce samedi.
Selon les représentants du CAP 2015 au sein de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), c’est M. Fabre qui a remporté le scrutin présidentiel avec plus de 52% des voix contre 43% pour le candidat du parti au pouvoir, Faure Gnassingbé.

Pour contrer cette marche, le Mouvement des jeunes pour la popularisation de la bonne gouvernance (MJPG), l’une des associations de jeunes qui épousent la politique de développement du chef de l’Etat réélu pour un mandat de cinq (5) ans, selon les résultats officiels, appelle également ses militants à descendre dans les rues le même jour.

Objectif, dénoncer certains responsables politiques qui « peinent à s’adapter aux exigences démocratiques et qui contestent sans aucune preuve les résultats de cette élection qu’ils ont perdue ».

Pour les responsables dudit mouvement, « depuis la proclamation des résultats définitifs par la Cour constitutionnelle, ces responsables politiques intoxiquent et instrumentalisent les Togolais afin qu’ils renouent avec les pratiques révolues qui visent à troubler la paix sociale et à ternir l’image de marque du pays ».

A la veille de la présidentielle du 25 avril 2015, on avait assisté aux mêmes scènes dans les rues de Lomé et de l’intérieur du pays, les uns appelant les Togolais à battre le pavé pour que les réformes soient faites avant l’élection, les autres pour soutenir les institutions de la République.

A titre de rappel, l’élection présidentielle de 2010 aussi avait été suivie de contestations de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) qui a mobilisé pendant quatre (4) ans dans les rues.

Joseph A.
Afreepress

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