La Cour Constitutionnelle s’est prononcée sur les différentes irrégularités relevées dans le vote du 25 Avril 2015.
Au moins trois irrégularités essentielles ont fait bloquer à un moment
donné, le processus de compilation des voix à la Commission électorale
nationale indépendante (CENI).
Le président de la Cour constitutionnelle, Aboudou Assouma fait
comprendre que la Cour a procédé les 29 et 30 Avril de même que le 1er
et 02 Mai 2015, au “ contrôle du recensement sur l’ensemble du
territoire, préfecture par préfecture; région par région “. Il sera
constaté que certains suffrages dans la préfecture de la Binah, du Zio
et de Dankpen n’ont pas été comptabilisés et d’autres ajoutés.
Pour la Cour, l’écart de 41432 voix observé sur le fichier s’explique
par le nouveau comptage des votants. Dans la préfecture de Zio, l’équipe
à Aboudou Assouma indique que 3 bureaux de vote ont été ” enregistrés
deux fois, par erreur “. Après retranchement des voix, Jean-Pierre Fabre
se retrouve avec 46662 voix dans cette préfecture, suivi de Essozimna
Faure Gnassingbé avec 43004, Komandega Taama avec 1223, Tchabouré Gogué
avec 2073 et Tchassona Traoré qui ferme la boucle avec 729 voix.
En ce qui concerne les 17 spécimens de bulletin de vote retrouvés dans
les urnes, la Cour précise qu’ils ont été considérés comme bulletins
nuls.
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