Les pays de l’Union économique de l’Afrique de l’ouest (Uemoa), sont classés parmi les pays pauvres. Mais, le contraste, c’est ce que ces pays ont une monnaie forte. Le franc CFA arrimé à l’Euro, ne permet pas aux pays membres de l’Uemoa de faire leur choix économique.
Ils sont dépendants de l’avenir de l’Euro. Une monnaie forte ne facilite pas les échanges commerciaux. En effet, après plus de 50 ans d’indépendance, les pays qui ont le franc CFA en partage doivent se libérer économiquement en ayant leur propre monnaie. Connu pour son franc parlé, sa dextérité et son patriotisme, il lui est reproché, tout comme son ainé Ivoirien Nicolas Agbohou, d’éclairer l’opinion publique sur la relation qui lie le franc CFA à l’Euro. Le franc CFA n’est que l’Euro déguisé.
Un FCFA arrimé à l’euro, ces pays ne disposent pas de pouvoir en termes de politique monétaire concernant leur zone. Cette zone abrite une banque centrale qui n’existe que de nom mais qui est en fait une « filiale de la banque de France » car n’exécutant que des politiques dictées par la France. Abordant dans le sens de la contestation de la principale politique, la lutte contre l’inflation, de la Banque centrale des états de l'afrique de l'ouets (Bceao)) dans la zone il écrit dans un de ses articles « le principal déterminant de l’inflation dans l’Uemoa est l’inflation importée de la zone Euro, en particulier de la France, premier partenaire commercial des pays de l’Uemoa. Ensuite, vient l’inflation par les coûts, fortement liée à la facture pétrolière. Le troisième déterminant de l’inflation dans l’Uemoa est l’inflation issue des chocs climatiques (sécheresse, inondations…) ; ceux-ci engendrent de mauvaises récoltes qui se traduisent par des flambées de prix alimentaires. »
Le ministre Kako Nubukpo, comme c’est de lui qu’il s’agit, fait partie de la minorité qui pense que les pays de l’Uemoa doivent prendre leur destin en main. Au cours des rencontres internationales, colloques conférences, le libre penseur ne cache pas ses intentions, de voir un jour l’Afrique prospérer avec sa propre monnaie. Ce qui lui a fait claquer la porte de la Bceao, c’est sa vision, pragmatisme et sens du bien. On ne peut pas obliger une personne à penser comme x ou y. Si aujourd’hui, Kako Nubukpo reçoit des boulets rouges, c’est juste parce qu’il dit ce qui ferais du bien à l’Afrique de Sekou Toure, de Soundiata Keita, de Kwame N’Krumah de Sylvanus Olympio de Gnassingbé Eyadema etc…
Assigné devant le gouvernement de la Bcao, il serait reproché au Pr Kako Nubukpo son franc parler sur la monnaie (franc CFA). M. Kako Nubukpo, un citoyen du monde, fait partie de la minorité qui veut du bien pour son pays et les pays africains. Que lui reprochent ses détracteurs ? Car, peu de citoyens du monde, avec leur bagage intellectuel, compétences et moyens financiers, refusent de contribuer à la libération économique de l’Afrique. Quoi qu'on dise d'autres penseurs partagent également la vision du ministre Kako Nubukpo et sont prêts à défendre leurs idées.
C’est dommage, si les Africains n’ont pas encore compris que nul ne peut faire leur bonheur, si eux même ne prennent pas leur destinée en main.
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