Les manifestations marquant le 54ème anniversaire de l’indépendance du Togo ont commencé vendredi et se sont poursuivies hier. Et l’opposant vomi par les Togolais n’a pas voulu se faire compter l’évènement. Très actif depuis le début de cette fête, les Togolais l’ont aperçu samedi aux côtés de Faure, sourire aux lèvres pour la retraite au flambeau sans que l’on ne sache à quel titre il était venu à cette cérémonie. Dimanche, il a invité les Togolais à la Plage face à l’hôtel de la Paix pour parler de la lutte qu’il a menée depuis l’indépendance jusqu’à ce jour. Malheureusement, sa lutte a fini dans les WC du système RPT/UNIR qui a froidement assassiné son père, le premier et le seul président démocratiquement élu au Togo depuis l’accession du pays à l’indépendance. Un affront à l’image de son père. « Gilchrist a mangé son totem », diraient les Ivoiriens.
Conscient qu’aucun Togolais ne fera le déplacement de la plage pour écouter sa voix maudite, Gilchrist a fait le choix du système « import-export » pratiqué par le pouvoir RPT/ UNIR pour attirer quelques Togolais. C’est ainsi que plusieurs voitures ont été mobilisées dans tous les quartiers périphériques de Lomé pour faire venir quelques jeunes désœuvrés moyennant des tricots et quelques billets de mille Francs. Les jeunes en question étaient déversés dans les environs du Bar Le Réservoir en face de l’ancien hôtel la Paix. Un fait qui témoigne de l’impopularité de celui qui a pendant toute sa vie marchandé les Togolais contre des billets de banques par la famille Gnassingbé.
De 1994 à 2009, nul n’ignore que les arrivées de Gilchrist au Togo étaient des occasions de grandes mobilisations. Si aujourd’hui, il doit débourser des millions de Francs CFA pour rassembler quelques jeunes désœuvrés, alors il doit comprendre qu’il est fini et tirer les conséquences. Il ne sert donc à rien de continuer d’entretenir ce semblant de popularité avec l’argent de corruption. Au demeurant, Gilchrist se meurt mal et ternit au fil du temps l’image de la digne famille Olympio.
Source Le Correcteur
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