Hier
lundi 14 avril, le deuxième vice président de la FTF, Tino Adjété a
informé le président et tout le bureau de sa démission. Une démission
qui est intervenue seulement trois jours après la rencontre de la
Primature entre le PM, Arthème Ahoomey-Zunu, la ministre des Sports et
des Loisirs, Angèle Amouzou-Djaké et les responsables du Bureau exécutif
de la FTF. Ce qui fait dire à certains que cette démission n’est pas du
tout fortuite et donne à d’autres des idées sur le bien-fondé de cette
rencontre.
En réaction aujourd’hui à ce retrait, le premier responsable du Bureau exécutif de la FTF, Gabriel Améyi trouve que c’est un acte regrettable. Toutefois, d’après lui, par cette démission, Tino Adjété a fait preuve d’intelligence puisqu’il laisse ainsi les autres mieux travailler. « C’est un peu regrettable parce que, pour moi, c’est le travail qui compte. Il y a de cela presque un an que Tino Adjété ne venait plus à nos réunions », a-t-il confié avant de poursuivre que, « si aujourd’hui il y a une démission, je pense quand même que c’est intelligent, c’est bien de laisser ceux qui veulent travailler évoluer ». Et comme pour rassurer ceux qui pensent que cette démission peut entrainer un blocage dans l’exercice des activités en cours, Gabriel Améyi a laissé entendre que, « nos activités au sein de la fédération continuent très bien et comme je l’ai dit, nous ferons mieux des exploits ».
Pour rappel, il faut retenir que le désormais ancien membre du BE de la FTF a motivé sa décision par le fait que ses « appels » à l’endroit du président Gabriel Améyi et sa « confiance » au propre jugement de ce dernier « ont fini par produire » en lui « lassitude et silence qui, malheureusement, n’ont suscité aucun éveil ni changement dans la gestion de la FTF et du football togolais ». Et c’est donc face à ce que d’aucuns peuvent qualifier, et c’est selon, de mépris que Tino Adjété dit être arrivé à la résolution selon laquelle, il faut faire le choix responsable de se retirer du BE de la FTF. C’est donc ce qu’il a fait. Toutefois, il a dit qu’il lui reste « surtout la volonté de démontrer que la gestion de la FTF ne saurait être un perpétuel chaos managérial qui finirait par anéantir tout le football togolais si nous ne sortons de cette fatale logique qui l’étouffe ».
« J’assume donc ma détermination invariable de travailler à un saut qualitatif et à un nécessaire renouveau du football togolais : savoir faire et faire savoir que la transparence et la compétence sont encore possibles dans la gestion de notre sport véritablement national et rassembleur que reste et doit demeurer le football. La saine gestion du football togolais au profit de sa jeunesse devient un devoir et un appel auquel nous ne saurons plus, collectivement et individuellement, trop tarder de répondre avec courage et détermination. C’est bien à un tout autre destin glorieux, un défi fructueux et respectueux de l’ensemble de la famille sportive togolaise que j’entends désormais participer », a-t-il aussi souligné.
Il est à noter que le BE de la FTF, dont le mandat arrive à terme le 4 novembre 2014, pour son bon fonctionnement a la latitude de coopter, selon l’esprit de ses textes, un acteur sportif pour pourvoir au poste du démissionnaire, Tino Adjété.
P.S, Lomé (Telegramme228)
En réaction aujourd’hui à ce retrait, le premier responsable du Bureau exécutif de la FTF, Gabriel Améyi trouve que c’est un acte regrettable. Toutefois, d’après lui, par cette démission, Tino Adjété a fait preuve d’intelligence puisqu’il laisse ainsi les autres mieux travailler. « C’est un peu regrettable parce que, pour moi, c’est le travail qui compte. Il y a de cela presque un an que Tino Adjété ne venait plus à nos réunions », a-t-il confié avant de poursuivre que, « si aujourd’hui il y a une démission, je pense quand même que c’est intelligent, c’est bien de laisser ceux qui veulent travailler évoluer ». Et comme pour rassurer ceux qui pensent que cette démission peut entrainer un blocage dans l’exercice des activités en cours, Gabriel Améyi a laissé entendre que, « nos activités au sein de la fédération continuent très bien et comme je l’ai dit, nous ferons mieux des exploits ».
Pour rappel, il faut retenir que le désormais ancien membre du BE de la FTF a motivé sa décision par le fait que ses « appels » à l’endroit du président Gabriel Améyi et sa « confiance » au propre jugement de ce dernier « ont fini par produire » en lui « lassitude et silence qui, malheureusement, n’ont suscité aucun éveil ni changement dans la gestion de la FTF et du football togolais ». Et c’est donc face à ce que d’aucuns peuvent qualifier, et c’est selon, de mépris que Tino Adjété dit être arrivé à la résolution selon laquelle, il faut faire le choix responsable de se retirer du BE de la FTF. C’est donc ce qu’il a fait. Toutefois, il a dit qu’il lui reste « surtout la volonté de démontrer que la gestion de la FTF ne saurait être un perpétuel chaos managérial qui finirait par anéantir tout le football togolais si nous ne sortons de cette fatale logique qui l’étouffe ».
« J’assume donc ma détermination invariable de travailler à un saut qualitatif et à un nécessaire renouveau du football togolais : savoir faire et faire savoir que la transparence et la compétence sont encore possibles dans la gestion de notre sport véritablement national et rassembleur que reste et doit demeurer le football. La saine gestion du football togolais au profit de sa jeunesse devient un devoir et un appel auquel nous ne saurons plus, collectivement et individuellement, trop tarder de répondre avec courage et détermination. C’est bien à un tout autre destin glorieux, un défi fructueux et respectueux de l’ensemble de la famille sportive togolaise que j’entends désormais participer », a-t-il aussi souligné.
Il est à noter que le BE de la FTF, dont le mandat arrive à terme le 4 novembre 2014, pour son bon fonctionnement a la latitude de coopter, selon l’esprit de ses textes, un acteur sportif pour pourvoir au poste du démissionnaire, Tino Adjété.
P.S, Lomé (Telegramme228)
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