Un
mois après la rencontre entre le chef de l’Etat Faure Gnassingbé et le
chef de file de son opposition, Jean-Pierre Fabre, il revenait, selon le
« Collectif Sauvons le Togo », au pouvoir sur la base des
préoccupations des uns et des autres, exprimées au Premier ministre, de
convoquer rapidement le dialogue envisagé.
C’est
dans l’attente de l’ouverture du dialogue, que le président de
l’Assemblée nationale, a annoncé lors de l’ouverture de la première
session, que le cadre du dialogue politique reste l’assemblée nationale.
Or,
le Collectif « Sauvons le Togo », l’a toujours martelé, l’Assemblée
nationale ne saurait être le cadre approprié pour démarrer le dialogue
politique dans l’esprit et la lettre de l’APG.
Le Collectif a encore réitéré sa position au cours d’une conférence de presse ce mercredi à Lomé.
Pour
ce Collectif l’impossibilité juridique du pouvoir à ouvrir ce dialogue
s’explique par la volonté calculée de saboter ledit dialogue en le
menant vers une impasse aux multiples conséquences, notamment le Togo
sera toujours régi par le statu quo politique et institutionnel pour
encore de nombreuses années ; dans la communauté de l’UEMOA de la sous
région, le seul pays à ne pas avoir une limitation du mandat
présidentiel est le Togo ; le Togo demeure le seul pays de la sous
région à ne pas avoir une élection présidentielle à deux tours.
C’est pourquoi pour le leader de l’ANC, Jean-Pierre Fabre, « aujourd’hui nous lançons la mobilisation parce que nous perdons trop de temps » pour dit-il que le statu quo profite au pouvoir en place.
Sur la même lancée, le vice Coordonateur du CST, le prof Wolou Komi, estime que « le
gouvernement ne veut pas faire bouger les choses alors qu’avant les
élections, ils ont insisté sur le fait que les réformes ne se feront
qu’après les élections législatives ».
Le
CST a, par ailleurs, lancé un appel à la communauté internationale pour
qu’elle aide le gouvernement et la classe politique à mettre en œuvre,
de manière consensuelle, les réformes politique appropriées et à
organiser des élections locales et présidentielles justes,
transparentes, crédibles et apaisées.
Au
peuple togolais, il les invite à une marche le 26 avril 2014 pour
exiger les réformes institutionnelles et constitutionnelles prescrites
par l’APG.
« Cette
démarche naturellement doit être interprétée comme une volonté du
gouvernement de gagner du temps, gagner le temps pour éviter ensuite de
faire des réformes (…) dans ces conditions, il appartient au peuple de
lui dire non, parce qu’il arrive à un moment où chacun doit revenir à la
raison. Mais on dirait de manière obstinée que notre gouvernement
refuse de manière radicale de revenir à la raison et au bon sens », a conclu le professeur Wolou Komi.
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