Monday, April 7, 2014

TOGO::Les œuvres de Sokey Edorh et de Camille Azankpo exposées au public à Agou



Annoncé en début de semaine dernière, le projet Campagn’Art est rentré dans sa phase d’exposition des œuvres d’art depuis samedi dernier.
En effet, à l’atelier Sokey d’Agou le week-end dernier, l’ambiance était celle des expositions des œuvres d’art. Il a été question pour un public cosmopolite de découvrir les réalisations de Sokey Edorh et de son jeune frère Camille Azankpo.
Regroupées sous l’intitulé « Unité Cosmique », la dizaine d’œuvres réalisées par Sokey Edorh dans le cadre de ce projet, reviennent sur tout ce qui a trait à l’unité des choses à travers le monde. Il s’agit de l’unité sociale, cosmique, syndicale, politique, religieuse… Quant à Camille, ses œuvres ont abordé le thème de la « Cage à curiosité ». Et comme il n’a cessé de le marteler, les yeux aident à pousser la curiosité et c’est ce qui peut traduire la présence dans ou en dehors de sa cage à curiosité, de cet organe du corps humain.
Outre la visite des œuvres de ces deux artistes de deux générations différentes, et les échanges, l’autre temps fort de cette exposition qui se poursuit jusqu’au 12 avril prochain à Agou, a été la conférence donnée par l’artiste Cham sur le thème « La place du plasticien dans la société togolaise d’aujourd’hui ».
Selon l’exposant, l’artiste togolais tout comme ses pairs ou leurs prédécesseurs d’autres pays a bien sa place dans la société. « L’artiste togolais a une place mais ce n’est pas la place qu’il devrait avoir. Parce que c’est une place est trop petite. Un peu trop pour contenir toute cette qualité, toute cette diversité de créations ». Cet état de chose d’après Cham est réel « justement parce que ce qui devrait être fait pour que la place que l’artiste mérite soit à la dimension de son art n’est pas fait. Il faudrait que ça soit fait ». Sans toutefois aller trop vite en besogne, il a fait constater le début d’effort fait par le gouvernement à travers le Fonds d’Aide à la Culture. « On va les juger sur la durée pour voir si le fonds d’aide a impacté sur l’art contemporain », a-t-il en fin de compte conseillé. Il a tracé des pistes qui peuvent permettre de faire avancer l’art. De même il a insisté sur la nécessité de compétitivité entre les artistes.
G.K, de retour à Lomé (Telegramme228)

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