L’Accord politique global (APG), la bible togolaise version politique, a
trouvé la solution à la crise politique. Il a préconisé les réformes
constitutionnelles, institutionnelles et électorales. C’est depuis 2006
qu’il a été signé après d’âpres discussions. Faure Gnassingbé en a
profité pour se tailler une certaine légitimité reconnue comme telle par
une communauté internationale.
Depuis, l’application de l’APG est rejetée aux calendes grecques. A la
veille de la présidentielle du 25 avril dernier, les partis regroupés au
sein du Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP 2015)
conditionnaient leur participation par l’effectivité des réformes
politiques. Mais finalement ils y sont allés sans lesdites réformes.
Pourquoi ?
Aujourd’hui, Faure Gnassingbé est encore reconduit. Ni lui, ni son parti
ou encore la classe politique de l’opposition, personne n’en parle
plus. A côté, on fait croire au peuple que toute l’énergie sera
concentrée sur la réclamation d’une victoire hypothétique et hypothéquée
dont réclame l’opposition participationniste de la dernière
présidentielle. Quid de l’opposition ? La vieille méthode n’est pas
prête de baisser l’échine : il faut tergiverser jusqu’à la veille des
prochaines échéances avant de se lancer dans un dialogue qui
n’accouchera qu’une souris.
Monday, August 31, 2015
TOGO :: Côtes et océans au cœur du Club diplomatique de Lomé ce vendredi 4 septembre -
La prochaine conférence du Club diplomatique de Lomé (CDL), un lieu d’échanges privilégié entre acteurs d’actions et de réflexions à résonance mondiale sur les grandes questions internationales, créé par le ministre des Affaires étrangères, de la coopération et de l’intégration africaine, Robert Dussey, aura lieu ce vendredi 4 septembre à l’hôtel Sarakawa à Lomé.
L’orateur de cette rencontre
trimestrielle désormais encrée dans les habitudes depuis sa première
édition en novembre 2014, est le géomorphologue, océanologue et
universitaire, Pr Adoté Blim Blivi.
Les débats seront placés sous le thème
général : « les côtes et les océans du futur : entre réchauffement,
érosion côtière, élévation du niveau de la mer et gouvernance ».
Cette rencontre du CDL vient au moment
où le Togo se prépare à accueillir du 2 au 7 novembre prochains, le
sommet extraordinaire de l’Union africaine sur la sécurité maritime et
le développement en Afrique.
Telli K.
Afreepress
Afreepress
Gaëlle Akou Yayra Adzoh enlève la couronne de Miss Togo 2015
La Miss Togo 2015 s’appelle Gaëlle Akou Yayra Adzoh, le dossard n°3, âgée de 22 ans et en année de licence en finance et contrôle. Elle a été élue dès les premières minutes de ce dimanche au Palais des congrès de Lomé parmi vingt (20) candidates en présence de la Miss Togo 2014, Tatiana Mariama Camara, et de certains membres du gouvernement, notamment le ministre en charge de la culture, Guy Madjé Lorenzo.
Elle sera accompagnée de deux (2) dauphines, à savoir Diana Missité (n°16), 2ème dauphine et de Maryse Astride Amoyi Déby (n°6), 1ère dauphine.
En plus de la couronne offerte par le
comité Miss Togo 2015, la nouvelle élue pour un mandat de douze (12)
mois bénéficiera d’une enveloppe de 125 millions de francs CFA pour
dérouler son projet de société, d’une voiture Citroën C offerte par le
comité Miss Togo, une enveloppe de 5 millions de francs, de
l’habillement offert par Moov, le sponsor officiel, un crédit de
communication d’un million de francs CFA avec pack, un séjour
linguistique en Afrique du sud offert par Langcenter, des bourses
d’études entre autres.
Telli K.
Saturday, August 29, 2015
TOGO :: Yark Damehame croit en la police de proximité
Face
à la crise de confiance entre les forces de l’ordre et de sécurité et
la population civile et surtout à l’insécurité de plus en plus
grandissante au Togo, les autorités togolaises, dans l’optique de la
refondation des forces de l’ordre et de sécurité, ont opté pour un
nouveau concept : la police de proximité.
La formation des unités de police et de
gendarmerie sur cette police de proximité s’est poursuivie ce vendredi à
Lomé avec la prise en compte des commandants d’unité de Lomé, a appris
l’Agence de presse Afreepress.
Selon le ministre de la Sécurité et de
la protection civile, le colonel Yark Damehame, la sécurité ne s’entend
plus de cette tâche qui est le privilège des forces de l’ordre et de
sécurité mais d’une multiplicité d’actions de différents acteurs de la
société.
« Elle doit être perçue dans sa
dimension transversale comme une œuvre collective qui exige
l’implication de tous les acteurs que sont les pouvoirs publics, les
populations et les forces de sécurité, chacun y a un rôle majeur à jouer
en complément de ceux des autres. Pour ce faire, nous devons changer
non seulement de mentalité mais aussi de comportement, de mode
opératoire et nous adapter aux nouvelles donnes qui s’imposent à nous »,
a-t-il indiqué.
Pour remporter la bataille de la
confiance entre les forces de l’ordre et de sécurité et la population
civile, les chefs des services de sécurité doivent se rabaisser, sortir
de leur véhicule et aller au contact physique de la population civile,
pensent déjà certains officiers.
Ce rapprochement entre les corps
habillés et la population dénommé « police de proximité », sera
bénéfique aux forces de l’ordre et de sécurité dans l’exercice de leur
fonction, estime-t-on.
Elisabeth S.
Afreepress
Afreepress
Coopération-Togo-Côte d’Ivoire : Alassane Ouattara en visite au Togo
C’est peu avant 14 heures que l’avion du Président ivoirien Alassane Dramane Ouattara a foulé ce samedi, la piste de l’aéroport Gnassingbé Eyadema de Lomé. En provenance de Libreville au Gabon où il a pris part au New York Africa Forum, le Chef d’Etat de la Côte d’Ivoire a été accueilli à Lomé par son homologue togolais, Faure Gnassingbé, a appris l’Agence de presse Afreepress.
Cette visite, selon des sources proches
de la présidence togolaise, permettra à Alassane Ouattara d’évoquer avec
Faure Gnassingbé, des sujets portant sur la coopération économique
entre les deux pays membres de la Cedéao et de la Communauté économique
et monétaire des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Uemoa), sur l’état de
l’économie des pays membres de cette communauté, sur la situation
politique et sécuritaire de la sous-région et sur la lutte contre le
fondamentalisme et le terrorisme en Afrique.
Le Togo et la Côte d’Ivoire
entretiennent depuis plusieurs années, de bonnes relations de
coopération que les deux Chefs d’Etat entendent renforcer.
Olivier A.
TOGO:: Usage excessif des sachets plastiques : une bombe à retardement pour la santé
L’usage
des sachets non-biodégradables est rentré, sinon s’est imposé, dans les
habitudes à Lomé. Même acheter de la nourriture au marché, dans le
supermarché et aux abords des rues chez les bonnes dames, donne droit
à un sachet plastique, de préférence le noir. Et l’on a presqu’oublié
que la majorité des objets en plastique est fabriquée à base du pétrole.
Un danger potentiel si l’on ne prend pas garde.
Visiblement, les diverses campagnes de sensibilisation sur les effets secondaires de l’utilisation excessive de ces matières, tant pour l’homme que pour l’environnement sont loin de convaincre le citoyen lambda.
Plus que prisonnières, les populations de Lomé et ses environs sont devenues en quelque sorte esclaves des sachets plastiques. Elles ne peuvent pas se passer des sachets dans leur quotidien. Le phénomène est si répandu que les gens préfèrent se servir, même des aliments, dans ces sachets.
Moyen incontournable, les sachets en polyéthylène « toiles » servent à envelopper et à emporter la nourriture achetée. Les produits alimentaires, cosmétiques, laitiers, chimiques et congelés transitent d’une manière ou d’une autre par les sachets.
«Sans les sachets, comment nos clients peuvent-ils transporter leurs nourritures ? », se demande d’un air désinvolte une revendeuse d’Ayimolou (riz préparé avec du haricot).
On dirait que les revendeuses et leurs clients n’ont que faire de leur propre santé. Puisqu’à Lomé, acheter sa nourriture dans une assiette pour aller la consommer chez soi, serait perçu comme une attitude rétrograde, ce qui motive les revendeuses à faire recours à ces matières plastiques toxiques dénommées « roba kpètè » (en langue mina). Or ces produits toxiques, au contact du chaud et du froid, se décomposent.
« Le sachet libère des combustibles, des substances qui ne sont pas compatibles à l’organisme humain », a souligné un enseignant chercheur en médecine sur le campus de Lomé.
Les substances nuisibles rentrent directement dans les aliments et les rendent toxiques. Selon lui, ces substances peuvent entraîner les pathologies primaires, puisqu’il faut atteindre un niveau d’infestation avant que l’organisme ne puisse réagir.
A en croire certains observateurs, les gouvernants eux aussi s’en préoccupent très peu. Par ailleurs, l’usage de ces sachets plastiques en polyéthylène est non seulement dangereux pour la santé humaine, mais aussi pour l’environnement.
AKG (stagiaire)
Visiblement, les diverses campagnes de sensibilisation sur les effets secondaires de l’utilisation excessive de ces matières, tant pour l’homme que pour l’environnement sont loin de convaincre le citoyen lambda.
Plus que prisonnières, les populations de Lomé et ses environs sont devenues en quelque sorte esclaves des sachets plastiques. Elles ne peuvent pas se passer des sachets dans leur quotidien. Le phénomène est si répandu que les gens préfèrent se servir, même des aliments, dans ces sachets.
Moyen incontournable, les sachets en polyéthylène « toiles » servent à envelopper et à emporter la nourriture achetée. Les produits alimentaires, cosmétiques, laitiers, chimiques et congelés transitent d’une manière ou d’une autre par les sachets.
«Sans les sachets, comment nos clients peuvent-ils transporter leurs nourritures ? », se demande d’un air désinvolte une revendeuse d’Ayimolou (riz préparé avec du haricot).
On dirait que les revendeuses et leurs clients n’ont que faire de leur propre santé. Puisqu’à Lomé, acheter sa nourriture dans une assiette pour aller la consommer chez soi, serait perçu comme une attitude rétrograde, ce qui motive les revendeuses à faire recours à ces matières plastiques toxiques dénommées « roba kpètè » (en langue mina). Or ces produits toxiques, au contact du chaud et du froid, se décomposent.
« Le sachet libère des combustibles, des substances qui ne sont pas compatibles à l’organisme humain », a souligné un enseignant chercheur en médecine sur le campus de Lomé.
Les substances nuisibles rentrent directement dans les aliments et les rendent toxiques. Selon lui, ces substances peuvent entraîner les pathologies primaires, puisqu’il faut atteindre un niveau d’infestation avant que l’organisme ne puisse réagir.
A en croire certains observateurs, les gouvernants eux aussi s’en préoccupent très peu. Par ailleurs, l’usage de ces sachets plastiques en polyéthylène est non seulement dangereux pour la santé humaine, mais aussi pour l’environnement.
AKG (stagiaire)
Nicolas Berlanga Martinez, chef de la Délégation de l’UE : « Beaucoup d’avancées ont été accomplies. Cependant, quelques faiblesses subsistent encore »
L’Union
européenne est l’un des plus importants partenaires du Togo, engagé sur
la voie de la modernisation de ses services financiers et également du
développement économique. C’est donc pour ce faire que mardi dernier, le
premier responsable de sa représentation au Togo, Nicolas Martinez
Berlanga a été convié à se prononcer, à l’ouverture de la rencontre de
revue du plan d’action de la réforme de la gestion des finances
publiques. Il s’agit bien de la sixième revue semestrielle d’une série.
Après s’être réjoui de la tenue de ce rendez-vous, M. Berlanga a fait
constater que le Togo sur la voie de l’assainissement de la gestion de
ses finances a accomplies « beaucoup d’avancées... Cependant, quelques
faiblesses subsistent encore ». Il a souhaité que « ces revues se
poursuivent en s’améliorant continuellement avec l’impulsion des
autorités togolaises et l’accompagnement toujours aussi disponible des
partenaires techniques et financiers ». Allons à la découverte des idées
forces de M. Berlanga à travers son discours. Lecture !
Cérémonie d’ouverture de l’atelier de revue du plan d’action de la réforme de la gestion des finances publiques
25 AOÛT 2015
NICOLAS BERLANGA MARTINEZ
Ambassadeur, Chef de la Délégation de l’Union européenne au Togo
« C’est avec beaucoup d’empressement que j’ai reçu l’invitation de participer à cette cérémonie d’ouverture de la revue du plan d’action de la réforme de la gestion des finances publiques ; la sixième revue semestrielle d’une série que je souhaiterais qu’elle continue avec des améliorations dans le temps. Je saisi cette occasion pour relever la constance remarquable des autorités togolaises dans l’organisation de cette revue depuis 2012. En effet, nous avons réussi à instaurer un espace de dialogue constructif entre les autorités togolaises, les acteurs de la réforme et les partenaires techniques et financiers intervenant dans le domaine de la gestion des finances publiques. C’est un acquis très précieux, surtout pour la communauté des partenaires techniques et financiers dont je salue la présence à cette cérémonie, au regard des riches informations qui sont partagées au cours de ces revues et des discussions qui y sont engagées en toute transparence.
Permettez-moi de féliciter les uns et les autres d’avoir contribuer à instaurer, par ces revues, cet espace de dialogue constructif. Notre souhait est que ces revues se poursuivent en s’améliorant continuellement avec l’impulsion des autorités togolaises et l’accompagnement toujours aussi disponible des partenaires techniques et financiers.
Je voudrais également vous informer que le deuxième projet d’appui institutionnel de l’Union européenne dont le volet « appui à la gestion des finances publiques » est mis en œuvre par le Fonds monétaire international, initialement prévu pour trois années, a été prorogé de quelques mois, afin de consolider les résultats engrangés depuis son lancement en 2012. En effet, beaucoup d’avancées ont été accomplies. Cependant, quelques faiblesses subsistent encore.
C’est évidement autour de ces faiblesses et de nouveaux enjeux tels que la mise en œuvre du nouveau cadre légal et réglementaire résultant de la transposition des dispositions pertinentes de l’Union économique et monétaire ouest africaine, que nous devons nous entendre pour pourvoir notre assistance, afin d’accompagner les priorités du gouvernement.
Je salue, en passant, la promulgation en juin 2014 de la loi portant code de transparence et de la loi organique relative aux lois de finances ainsi que l’adoption en février 2015 par le gouvernement des décrets d’application de ces deux lois, en l’occurrence les décrets portant règlement général de la comptabilité publique, nomenclature budgétaire de l’Etat, plan comptable de l’Etat et tableau des opérations financières de l’Etat. Cependant, nous attendons jusqu’à ce jour la publication de ces décrets qui, du reste, est impérieuse pour la mise en application des dispositions qui doivent être impactées dans le projet de loi de finances 2016 en cours d’élaboration.
Par ailleurs, Aussi, cette revue est-elle précieuse pour bon nombre de partenaires techniques et financiers qui sont dans la phase de programmation de leurs interventions pour les prochaines années. En ce qui concerne particulièrement l’Union européenne, nous allons saisir cette opportunité car la présente revue a lieu au moment où une mission d’identification pour le 11ème cycle du Fonds européen de développement séjourne au Togo pour baliser les futurs axes d’intervention pour la période 2014-2020 parmi lesquels la gestion des finances publiques occupe une place non négligeable.
La réalisation du prochain PEFA offrira également l’occasion d’actualiser le plan d’action de réforme. Je remercie les autorités togolaises d’avoir réussi à coordonner cette activité en impliquant la quasi-totalité des bailleurs de fonds soit à la revue qualité des termes de référence, soit au financement du processus de recrutement des consultants, soit encore au financement de certains ateliers.
Je souhaite plein succès à vos travaux.
Je vous remercie ».
Cérémonie d’ouverture de l’atelier de revue du plan d’action de la réforme de la gestion des finances publiques
25 AOÛT 2015
NICOLAS BERLANGA MARTINEZ
Ambassadeur, Chef de la Délégation de l’Union européenne au Togo
« C’est avec beaucoup d’empressement que j’ai reçu l’invitation de participer à cette cérémonie d’ouverture de la revue du plan d’action de la réforme de la gestion des finances publiques ; la sixième revue semestrielle d’une série que je souhaiterais qu’elle continue avec des améliorations dans le temps. Je saisi cette occasion pour relever la constance remarquable des autorités togolaises dans l’organisation de cette revue depuis 2012. En effet, nous avons réussi à instaurer un espace de dialogue constructif entre les autorités togolaises, les acteurs de la réforme et les partenaires techniques et financiers intervenant dans le domaine de la gestion des finances publiques. C’est un acquis très précieux, surtout pour la communauté des partenaires techniques et financiers dont je salue la présence à cette cérémonie, au regard des riches informations qui sont partagées au cours de ces revues et des discussions qui y sont engagées en toute transparence.
Permettez-moi de féliciter les uns et les autres d’avoir contribuer à instaurer, par ces revues, cet espace de dialogue constructif. Notre souhait est que ces revues se poursuivent en s’améliorant continuellement avec l’impulsion des autorités togolaises et l’accompagnement toujours aussi disponible des partenaires techniques et financiers.
Je voudrais également vous informer que le deuxième projet d’appui institutionnel de l’Union européenne dont le volet « appui à la gestion des finances publiques » est mis en œuvre par le Fonds monétaire international, initialement prévu pour trois années, a été prorogé de quelques mois, afin de consolider les résultats engrangés depuis son lancement en 2012. En effet, beaucoup d’avancées ont été accomplies. Cependant, quelques faiblesses subsistent encore.
C’est évidement autour de ces faiblesses et de nouveaux enjeux tels que la mise en œuvre du nouveau cadre légal et réglementaire résultant de la transposition des dispositions pertinentes de l’Union économique et monétaire ouest africaine, que nous devons nous entendre pour pourvoir notre assistance, afin d’accompagner les priorités du gouvernement.
Je salue, en passant, la promulgation en juin 2014 de la loi portant code de transparence et de la loi organique relative aux lois de finances ainsi que l’adoption en février 2015 par le gouvernement des décrets d’application de ces deux lois, en l’occurrence les décrets portant règlement général de la comptabilité publique, nomenclature budgétaire de l’Etat, plan comptable de l’Etat et tableau des opérations financières de l’Etat. Cependant, nous attendons jusqu’à ce jour la publication de ces décrets qui, du reste, est impérieuse pour la mise en application des dispositions qui doivent être impactées dans le projet de loi de finances 2016 en cours d’élaboration.
Par ailleurs, Aussi, cette revue est-elle précieuse pour bon nombre de partenaires techniques et financiers qui sont dans la phase de programmation de leurs interventions pour les prochaines années. En ce qui concerne particulièrement l’Union européenne, nous allons saisir cette opportunité car la présente revue a lieu au moment où une mission d’identification pour le 11ème cycle du Fonds européen de développement séjourne au Togo pour baliser les futurs axes d’intervention pour la période 2014-2020 parmi lesquels la gestion des finances publiques occupe une place non négligeable.
La réalisation du prochain PEFA offrira également l’occasion d’actualiser le plan d’action de réforme. Je remercie les autorités togolaises d’avoir réussi à coordonner cette activité en impliquant la quasi-totalité des bailleurs de fonds soit à la revue qualité des termes de référence, soit au financement du processus de recrutement des consultants, soit encore au financement de certains ateliers.
Je souhaite plein succès à vos travaux.
Je vous remercie ».
TOGO :: Gestion des finances publiques au Togo/Nicolas Berlanga Martinez, chef de la Délégation de l’UE : «Beaucoup d’avancées ont été accomplies. Cependant, quelques faiblesses subsistent encore»
L’Union européenne est l’un des plus
importants partenaires du Togo, engagé sur la voie de la modernisation
de ses services financiers et également du développement économique.
C’est donc pour ce faire que mardi dernier, le premier responsable de sa
représentation au Togo, Nicolas Martinez Berlanga a été convié à se
prononcer, à l’ouverture de la rencontre de revue du plan d’action de la
réforme de la gestion des finances publiques. Il s’agit bien de la
sixième revue semestrielle d’une série.
Après s’être réjoui de la tenue de ce rendez-vous, M. Berlanga a fait constater que le Togo sur la voie de l’assainissement de la gestion de ses finances a accomplies « beaucoup d’avancées... Cependant, quelques faiblesses subsistent encore ». Il a souhaité que « ces revues se poursuivent en s’améliorant continuellement avec l’impulsion des autorités togolaises et l’accompagnement toujours aussi disponible des partenaires techniques et financiers». Allons à la découverte des idées forces de M. Berlanga à travers son discours. Lecture !
Cérémonie d’ouverture de l’atelier de revue du plan d’action de la réforme de la gestion des finances publiques
25 AOÛT 2015, NICOLAS BERLANGA MARTINEZ
Ambassadeur, Chef de la Délégation de l’Union européenne au Togo
« C’est avec beaucoup d’empressement que j’ai reçu l’invitation de participer à cette cérémonie d’ouverture de la revue du plan d’action de la réforme de la gestion des finances publiques ; la sixième revue semestrielle d’une série que je souhaiterais qu’elle continue avec des améliorations dans le temps. Je saisi cette occasion pour relever la constance remarquable des autorités togolaises dans l’organisation de cette revue depuis 2012. En effet, nous avons réussi à instaurer un espace de dialogue constructif entre les autorités togolaises, les acteurs de la réforme et les partenaires techniques et financiers intervenant dans le domaine de la gestion des finances publiques.
C’est un acquis très précieux, surtout pour la communauté des partenaires techniques et financiers dont je salue la présence à cette cérémonie, au regard des riches informations qui sont partagées au cours de ces revues et des discussions qui y sont engagées en toute transparence.
Permettez-moi de féliciter les uns et les autres d’avoir contribuer à instaurer, par ces revues, cet espace de dialogue constructif. Notre souhait est que ces revues se poursuivent en s’améliorant continuellement avec l’impulsion des autorités togolaises et l’accompagnement toujours aussi disponible des partenaires techniques et financiers.
Je voudrais également vous informer que le deuxième projet d’appui institutionnel de l’Union européenne dont le volet « appui à la gestion des finances publiques » est mis en œuvre par le Fonds monétaire international, initialement prévu pour trois années, a été prorogé de quelques mois, afin de consolider les résultats engrangés depuis son lancement en 2012. En effet, beaucoup d’avancées ont été accomplies. Cependant, quelques faiblesses subsistent encore.
C’est évidement autour de ces faiblesses et de nouveaux enjeux tels que la mise en œuvre du nouveau cadre légal et réglementaire résultant de la transposition des dispositions pertinentes de l’Union économique et monétaire ouest africaine, que nous devons nous entendre pour pourvoir notre assistance, afin d’accompagner les priorités du gouvernement.
Je salue, en passant, la promulgation en juin 2014 de la loi portant code de transparence et de la loi organique relative aux lois de finances ainsi que l’adoption en février 2015 par le gouvernement des décrets d’application de ces deux lois, en l’occurrence les décrets portant règlement général de la comptabilité publique, nomenclature budgétaire de l’Etat, plan comptable de l’Etat et tableau des opérations financières de l’Etat. Cependant, nous attendons jusqu’à ce jour la publication de ces décrets qui, du reste, est impérieuse pour la mise en application des dispositions qui doivent être impactées dans le projet de loi de finances 2016 en cours d’élaboration.
Par ailleurs, Aussi, cette revue est-elle précieuse pour bon nombre de partenaires techniques et financiers qui sont dans la phase de programmation de leurs interventions pour les prochaines années. En ce qui concerne particulièrement l’Union européenne, nous allons saisir cette opportunité car la présente revue a lieu au moment où une mission d’identification pour le 11ème cycle du Fonds européen de développement séjourne au Togo pour baliser les futurs axes d’intervention pour la période 2014-2020 parmi lesquels la gestion des finances publiques occupe une place non négligeable.
La réalisation du prochain PEFA offrira également l’occasion d’actualiser le plan d’action de réforme. Je remercie les autorités togolaises d’avoir réussi à coordonner cette activité en impliquant la quasi-totalité des bailleurs de fonds soit à la revue qualité des termes de référence, soit au financement du processus de recrutement des consultants, soit encore au financement de certains ateliers.
Je souhaite plein succès à vos travaux.
Je vous remercie ».
Après s’être réjoui de la tenue de ce rendez-vous, M. Berlanga a fait constater que le Togo sur la voie de l’assainissement de la gestion de ses finances a accomplies « beaucoup d’avancées... Cependant, quelques faiblesses subsistent encore ». Il a souhaité que « ces revues se poursuivent en s’améliorant continuellement avec l’impulsion des autorités togolaises et l’accompagnement toujours aussi disponible des partenaires techniques et financiers». Allons à la découverte des idées forces de M. Berlanga à travers son discours. Lecture !
Cérémonie d’ouverture de l’atelier de revue du plan d’action de la réforme de la gestion des finances publiques
25 AOÛT 2015, NICOLAS BERLANGA MARTINEZ
Ambassadeur, Chef de la Délégation de l’Union européenne au Togo
« C’est avec beaucoup d’empressement que j’ai reçu l’invitation de participer à cette cérémonie d’ouverture de la revue du plan d’action de la réforme de la gestion des finances publiques ; la sixième revue semestrielle d’une série que je souhaiterais qu’elle continue avec des améliorations dans le temps. Je saisi cette occasion pour relever la constance remarquable des autorités togolaises dans l’organisation de cette revue depuis 2012. En effet, nous avons réussi à instaurer un espace de dialogue constructif entre les autorités togolaises, les acteurs de la réforme et les partenaires techniques et financiers intervenant dans le domaine de la gestion des finances publiques.
C’est un acquis très précieux, surtout pour la communauté des partenaires techniques et financiers dont je salue la présence à cette cérémonie, au regard des riches informations qui sont partagées au cours de ces revues et des discussions qui y sont engagées en toute transparence.
Permettez-moi de féliciter les uns et les autres d’avoir contribuer à instaurer, par ces revues, cet espace de dialogue constructif. Notre souhait est que ces revues se poursuivent en s’améliorant continuellement avec l’impulsion des autorités togolaises et l’accompagnement toujours aussi disponible des partenaires techniques et financiers.
Je voudrais également vous informer que le deuxième projet d’appui institutionnel de l’Union européenne dont le volet « appui à la gestion des finances publiques » est mis en œuvre par le Fonds monétaire international, initialement prévu pour trois années, a été prorogé de quelques mois, afin de consolider les résultats engrangés depuis son lancement en 2012. En effet, beaucoup d’avancées ont été accomplies. Cependant, quelques faiblesses subsistent encore.
C’est évidement autour de ces faiblesses et de nouveaux enjeux tels que la mise en œuvre du nouveau cadre légal et réglementaire résultant de la transposition des dispositions pertinentes de l’Union économique et monétaire ouest africaine, que nous devons nous entendre pour pourvoir notre assistance, afin d’accompagner les priorités du gouvernement.
Je salue, en passant, la promulgation en juin 2014 de la loi portant code de transparence et de la loi organique relative aux lois de finances ainsi que l’adoption en février 2015 par le gouvernement des décrets d’application de ces deux lois, en l’occurrence les décrets portant règlement général de la comptabilité publique, nomenclature budgétaire de l’Etat, plan comptable de l’Etat et tableau des opérations financières de l’Etat. Cependant, nous attendons jusqu’à ce jour la publication de ces décrets qui, du reste, est impérieuse pour la mise en application des dispositions qui doivent être impactées dans le projet de loi de finances 2016 en cours d’élaboration.
Par ailleurs, Aussi, cette revue est-elle précieuse pour bon nombre de partenaires techniques et financiers qui sont dans la phase de programmation de leurs interventions pour les prochaines années. En ce qui concerne particulièrement l’Union européenne, nous allons saisir cette opportunité car la présente revue a lieu au moment où une mission d’identification pour le 11ème cycle du Fonds européen de développement séjourne au Togo pour baliser les futurs axes d’intervention pour la période 2014-2020 parmi lesquels la gestion des finances publiques occupe une place non négligeable.
La réalisation du prochain PEFA offrira également l’occasion d’actualiser le plan d’action de réforme. Je remercie les autorités togolaises d’avoir réussi à coordonner cette activité en impliquant la quasi-totalité des bailleurs de fonds soit à la revue qualité des termes de référence, soit au financement du processus de recrutement des consultants, soit encore au financement de certains ateliers.
Je souhaite plein succès à vos travaux.
Je vous remercie ».
Friday, August 28, 2015
TOGO :: Bientôt un nouveau concept pour la promotion de l’entrepreneuriat au Togo
A
la suite des multiples initiatives prises par le gouvernement pour
encrer et soutenir l’entrepreneuriat au Togo, un nouveau concept va voir
bientôt le jour.
L’information a été donnée ce jeudi à la cérémonie de lancement de la 4ème
édition de la foire Adjafi par la ministre du Développement à la base,
de l’artisanat, de la jeunesse et de l’emploi des jeunes, Victoire
Tomégah-Dogbé.
En quoi va consister ce nouveau concept
de promotion de l’emploi ? Selon Mme Tomégah-Dogbé, très bientôt, un
jour dans chaque semaine sera distingué « journée de l’entrepreneuriat.
« Nous sommes en train de mettre en
place tout un concept pour faire de l’entrepreneuriat quelque chose au
quotidien. Dans les jours à venir, nous lancerons ce que nous appelons
une journée de l’entrepreneuriat. Dans chaque semaine, un jour sera
dédié à l’entrepreneuriat. C’est un espace à tous les jeunes qui ont
envie de découvrir », a-t-elle déclaré.
Au nombre des initiatives créées par le
gouvernement pour soutenir les jeunes entrepreneurs, il y a le Fonds
d’appui aux initiatives économiques des jeunes (FAIEJ), l’Agence
nationale pour la promotion et la garantie de financement des PME/PMI
(ANPGF), le Projet national pour la promotion de l’entrepreneuriat rural
(PNPER) et récemment le Fonds national de la finance inclusive(le
FNFI).
Telli K.
Thursday, August 27, 2015
TOGO :: Vers la promotion d’une industrie culturelle dans les collectivités locales
Depuis quelques jours, les décideurs locaux touchent du doigt la politique culturelle du Togo et le plan stratégique national et décennal de l’action culturelle 2014-2024 en vue d’inscrire en bonne place dans les projets de développement local, la promotion de la culture pour quitter la dimension folklorique pour une industrie culturelle, génératrice de revenus au Togo.
L’initiative est du ministère en charge
de la culture qui a dépêché une délégation dans les chefs-lieux des
régions économiques. La délégation était ce mardi à Atakpamé (ville
située à 167 km au nord de Lomé).
L’objectif, c’est de permettre aux
décideurs des collectivités locales de s’approprier ces outils afin d’en
faire les objets de programmation.
Six (6) domaines essentiels sont visés
par ces documents, notamment la sensibilisation de la population, la
contribution des citoyens à la vie culturelle et la coopération
culturelle en termes d’intégration et d’échanges culturels.
Outre ces deux (2) documents chers aux
autorités togolaises, les plans régionaux de la culture seront mis très
bientôt à la disposition des décideurs locaux.
Telli K.
Afreepress
Afreepress
TOGO :: Migration et sécurité maritime : Robert Dussey et Nicolas Martinez Berlanga se prononcent ce jeudi sur ces sujets
Du 2 au 7 novembre prochain, le Togo abrite un sommet international sur la sécurité maritime. A quelques semaines de cette rencontre de haut niveau, les initiatives se multiplient pour faire de ce sommet, une parfaite réussite. L’aide et l’implication de la délégation de l’Union Européenne seront acquis au Togo, a promis Nicolas Martinez Berlanga.
Joignant l’acte à la parole, l’UE
accueille ce jeudi 27 août, une conférence de presse co-organisée par le
ministère des Affaires Etrangères et de l’Intégration Africaine. Placée
sous le thème : « les défis de la migration », cette rencontre
permettra aux deux personnalités de se prononcer sur les questions
d’actualités liées aux drames de la migration et aux crimes liés au
transport maritime.
Après la conférence de l’Union africaine
de novembre sur la sécurité maritime à Lomé, l’Union européenne tiendra
de son côté, une rencontre de haut niveau sur cette problématique à La
Valette (Malte) du 11 au 12 novembre 2015.
A.G.
Afreepress
Wednesday, August 26, 2015
TOGO :: Les acteurs de l’environnement en concertation sur les outils de planification
Le ministère de l’Environnement et des
ressources forestières a ouvert ce mardi a Lomé, un atelier de mise en
synergie des outils de planification et de suivi évaluation des projets
et activités pour l’année 2015 et une projection sur l’année 2016.
Cet atelier qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des réformes globales engagés par le gouvernement en vue d’améliorer les performances des services administratifs dans les domaines de la planification, de suivi évaluation et de l’exécution budgétaire a pour objectif d’harmoniser les formats des outils de planification et de suivi évaluation des programmes, projets et activités du ministère et de les consolider.
Cette rencontre constitue un cadre d’échanges et de concertation entre les représentants des différentes directions techniques, les coordonnateurs de projets et programmes du ministère en vue, de consolider le plan de travail et budget annuel, le tableau de bord annuel des indicateurs ainsi que leurs différents outils de suivi de l’année 2015 d’une part et d’amorcer l’élaboration des dits outils pour l’année 2016, a déclaré le représentant du ministre de l’environnement et des ressources forestières, André Jonhson lors de l’ouverture de l’atelier.
«Les résultats attendus au sortir du présent atelier, que sont l’harmonisation des documents, des outils de planification du ministère et l’adoption du plan concerté de suivi évaluation des activités de l’année 2015, favoriseront l’amélioration de la sécurité alimentaire, la réduction de la pauvreté et de croissance économique au Togo», a-t-il ajouté.
Signalons que cet atelier est totalement financé par le Projet de Gestion Intégrée de Catastrophes et des Terres.
Boris Adakanou .
Courrier d'Afrique
Cet atelier qui s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre des réformes globales engagés par le gouvernement en vue d’améliorer les performances des services administratifs dans les domaines de la planification, de suivi évaluation et de l’exécution budgétaire a pour objectif d’harmoniser les formats des outils de planification et de suivi évaluation des programmes, projets et activités du ministère et de les consolider.
Cette rencontre constitue un cadre d’échanges et de concertation entre les représentants des différentes directions techniques, les coordonnateurs de projets et programmes du ministère en vue, de consolider le plan de travail et budget annuel, le tableau de bord annuel des indicateurs ainsi que leurs différents outils de suivi de l’année 2015 d’une part et d’amorcer l’élaboration des dits outils pour l’année 2016, a déclaré le représentant du ministre de l’environnement et des ressources forestières, André Jonhson lors de l’ouverture de l’atelier.
«Les résultats attendus au sortir du présent atelier, que sont l’harmonisation des documents, des outils de planification du ministère et l’adoption du plan concerté de suivi évaluation des activités de l’année 2015, favoriseront l’amélioration de la sécurité alimentaire, la réduction de la pauvreté et de croissance économique au Togo», a-t-il ajouté.
Signalons que cet atelier est totalement financé par le Projet de Gestion Intégrée de Catastrophes et des Terres.
Boris Adakanou .
Courrier d'Afrique
TOGO : James Amaglo: ’le CAR a été un témoin gênant pour le pouvoir et le CAP 2015 à la CENI’
Plus rien ne va entre le Combat pour
l’alternance politique en 2015 (CAP 2015) et le Comité d’action pour le
renouveau (CAR). Les deux parties n’ont pas cessé de se livrer une
guerre médiatique au sujet de la participation de Jean-Pierre Fabre à
l’élection présidentielle et le boycott prôné par le CAR.
En effet la semaine dernière, Eric Dupuy, le Secrétaire nationale à de la communication de l’ANC et donc du CAP 2015 a fustigé le CAR d’avoir fait un double jeu en prônant le boycott de l’élection tout en gardant ses places au sein de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et ses démembrements dont les CELI. Une accusation que le CAR ne compte pas laisser passer.
Mardi, Dr James Amaglo, le chargé des questions politiques et institutionnelles au CAR, invité de Victoire FM a accusé le CAP 2015 d’être irresponsable en se prononçant sur le déroulement de l’élection présidentielle quatre mois après les résultats.
« Au lieu de prendre leur responsabilité pour compiler les résultats de cette élection le soir même du 25 avril et de les mettre à la disposition de l’opinion, c’est quatre (4) mois après qu’ils se sont décidés à le faire », a déploré M. Amaglo.
Le responsable du CAR a indiqué que son parti ne saura être le « bouc émissaire » du CAP 2015. James Amaglo accuse le CAP 2015 d’avoir sacrifié le peuple togolais en participant à cette joute électorale sachant bien que les conditions ne sont pas remplies.
«Au lieu de se taire, ils veulent faire de nous des boucs émissaires. Nous leur avons dit de ne pas aller à ces élections parce que le parti UNIR cherchait à se faire accompagner et à se faire légitimer. Si le CAP 2015 n’avait pas participé à cette élection, la réélection de Faure Gnassingbé n’aura aucune valeur. Aujourd’hui, il a leur onction et se promène de pays en pays. C’est une complicité, une trahison… », a-t-il dit.
Le CAR accuse à tour le CAP 2015 d’avoir saboté les réformes constitutionnelles et institutionnelles alors que les religieux, la communauté internationale, la diaspora s’accordaient sur le fait ne pas aller aux élections sans réformes. Même Jean-Pierre Fabre étaient d’accord sur ce principe, a relevé James Amaglo.
Togo Breaking news
En effet la semaine dernière, Eric Dupuy, le Secrétaire nationale à de la communication de l’ANC et donc du CAP 2015 a fustigé le CAR d’avoir fait un double jeu en prônant le boycott de l’élection tout en gardant ses places au sein de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) et ses démembrements dont les CELI. Une accusation que le CAR ne compte pas laisser passer.
Mardi, Dr James Amaglo, le chargé des questions politiques et institutionnelles au CAR, invité de Victoire FM a accusé le CAP 2015 d’être irresponsable en se prononçant sur le déroulement de l’élection présidentielle quatre mois après les résultats.
« Au lieu de prendre leur responsabilité pour compiler les résultats de cette élection le soir même du 25 avril et de les mettre à la disposition de l’opinion, c’est quatre (4) mois après qu’ils se sont décidés à le faire », a déploré M. Amaglo.
Le responsable du CAR a indiqué que son parti ne saura être le « bouc émissaire » du CAP 2015. James Amaglo accuse le CAP 2015 d’avoir sacrifié le peuple togolais en participant à cette joute électorale sachant bien que les conditions ne sont pas remplies.
«Au lieu de se taire, ils veulent faire de nous des boucs émissaires. Nous leur avons dit de ne pas aller à ces élections parce que le parti UNIR cherchait à se faire accompagner et à se faire légitimer. Si le CAP 2015 n’avait pas participé à cette élection, la réélection de Faure Gnassingbé n’aura aucune valeur. Aujourd’hui, il a leur onction et se promène de pays en pays. C’est une complicité, une trahison… », a-t-il dit.
Le CAR accuse à tour le CAP 2015 d’avoir saboté les réformes constitutionnelles et institutionnelles alors que les religieux, la communauté internationale, la diaspora s’accordaient sur le fait ne pas aller aux élections sans réformes. Même Jean-Pierre Fabre étaient d’accord sur ce principe, a relevé James Amaglo.
Togo Breaking news
Togo Donald Kaberuka attendu à Lomé
Le septième président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), l’économiste rwandais, Donald Kaberuka, est attendu à Lomé ce mercredi.
Selon les informations, il vient pour une dernière visite de deux (2) jours en tant que président de cette institution financière africaine pour faire ses adieux aux autorités togolaises.
A la tête de la BAD depuis 2005, M. Kaberuka se verra succéder par le Nigérian Akinwumi Adesina, élu il y a quelques mois dans la fièvre de la célébration des 50 ans de la plus grande institution financière africaine.
Représenté au Togo par Serge N’guessan, la BAD est créditée de plusieurs interventions de financement pour le développement du Togo.
Afreepress
Selon les informations, il vient pour une dernière visite de deux (2) jours en tant que président de cette institution financière africaine pour faire ses adieux aux autorités togolaises.
A la tête de la BAD depuis 2005, M. Kaberuka se verra succéder par le Nigérian Akinwumi Adesina, élu il y a quelques mois dans la fièvre de la célébration des 50 ans de la plus grande institution financière africaine.
Représenté au Togo par Serge N’guessan, la BAD est créditée de plusieurs interventions de financement pour le développement du Togo.
Afreepress
Tuesday, August 25, 2015
TOGO :: La participation du CAP 2015 à la présidentielle du 25 avril 2015 est une « trahison » du peuple togolais, selon James Amaglo du CAR
La guerre est définitivement déclarée entre le Comité d’action pour le
renouveau (CAR) et le Combat pour l’alternance politique en 2015 (CAP
2015), la coalition de partis politiques de l’opposition qui a présenté
Jean-Pierre Fabre à l’élection présidentielle du 25 avril dernier.
A la suite d’Eric Dupuy, responsable de la communication du CAP 2015 et de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) qui a accusé, il y a quelques jours, le CAR d’avoir fait un double jeu en prônant le boycott de l’élection mais tout en prenant part aux travaux de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Dr James Amaglo, le chargé des questions politiques et institutionnelles au CAR, répond du tac au tac à l’ANC sur la radio Victoire FM.
Pour ce responsable du CAR, parti présidé par Me Paul Dodji Apévon, le fait pour le CAP 2015 de se prononcer sur le déroulement de l’élection présidentielle quatre (4) mois après son avènement, frise l’irresponsabilité.
« Au lieu de prendre leur responsabilité pour compiler les résultats de cette élection le soir même du 25 avril et de les mettre à la disposition de l’opinion, c’est quatre (4) mois après qu’ils se sont décidés à le faire », a-t-il déploré.
Le CAR, selon lui, n’acceptera pas le rôle de « bouc émissaire » que tente de lui donner le CAP 2015 qui plutôt, a-t-il ajouté, aura sacrifié le peuple togolais en participant à cette joute électorale.
« Au lieu de se taire, ils veulent faire de nous des boucs émissaires. Nous leur avons dit de ne pas aller à ces élections parce que le parti UNIR cherchait à se faire accompagner et à se faire légitimer. Si le CAP 2015 n’avait pas participé à cette élection, la réélection de Faure Gnassingbé n’aura aucune valeur. Aujourd’hui, il a leur onction et se promène de pays en pays. C’est une complicité, une trahison. Nous devons le dire pour qu’ils ne répètent plus jamais cela », a-t-il déclaré.
Pour le responsable du CAR, cette coalition de partis politiques de l’opposition a saboté les réformes constitutionnelles et institutionnelles qui devraient précéder le processus électoral alors que tout le monde, notamment les religieux, la communauté internationale, la diaspora et même Jean-Pierre Fabre étaient d’accord que les réformes politiques devraient passer avant l’élection.
Concernant sa participation aux travaux de la CENI sur tout le long du processus électoral, le CAR persiste et signe que la loi électorale lui en donne le droit et que leurs représentants au sein de cette institution ont simplement été des « témoins gênants ».
« Ils ne voulaient pas d’autres témoins autres qu’eux et le parti au pouvoir », a relevé M. Amaglo.
Telli K.
Afreepress
A la suite d’Eric Dupuy, responsable de la communication du CAP 2015 et de l’Alliance nationale pour le changement (ANC) qui a accusé, il y a quelques jours, le CAR d’avoir fait un double jeu en prônant le boycott de l’élection mais tout en prenant part aux travaux de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Dr James Amaglo, le chargé des questions politiques et institutionnelles au CAR, répond du tac au tac à l’ANC sur la radio Victoire FM.
Pour ce responsable du CAR, parti présidé par Me Paul Dodji Apévon, le fait pour le CAP 2015 de se prononcer sur le déroulement de l’élection présidentielle quatre (4) mois après son avènement, frise l’irresponsabilité.
« Au lieu de prendre leur responsabilité pour compiler les résultats de cette élection le soir même du 25 avril et de les mettre à la disposition de l’opinion, c’est quatre (4) mois après qu’ils se sont décidés à le faire », a-t-il déploré.
Le CAR, selon lui, n’acceptera pas le rôle de « bouc émissaire » que tente de lui donner le CAP 2015 qui plutôt, a-t-il ajouté, aura sacrifié le peuple togolais en participant à cette joute électorale.
« Au lieu de se taire, ils veulent faire de nous des boucs émissaires. Nous leur avons dit de ne pas aller à ces élections parce que le parti UNIR cherchait à se faire accompagner et à se faire légitimer. Si le CAP 2015 n’avait pas participé à cette élection, la réélection de Faure Gnassingbé n’aura aucune valeur. Aujourd’hui, il a leur onction et se promène de pays en pays. C’est une complicité, une trahison. Nous devons le dire pour qu’ils ne répètent plus jamais cela », a-t-il déclaré.
Pour le responsable du CAR, cette coalition de partis politiques de l’opposition a saboté les réformes constitutionnelles et institutionnelles qui devraient précéder le processus électoral alors que tout le monde, notamment les religieux, la communauté internationale, la diaspora et même Jean-Pierre Fabre étaient d’accord que les réformes politiques devraient passer avant l’élection.
Concernant sa participation aux travaux de la CENI sur tout le long du processus électoral, le CAR persiste et signe que la loi électorale lui en donne le droit et que leurs représentants au sein de cette institution ont simplement été des « témoins gênants ».
« Ils ne voulaient pas d’autres témoins autres qu’eux et le parti au pouvoir », a relevé M. Amaglo.
Telli K.
Afreepress
Fin de la 4ème édition du SIALO : organisateurs et participants satisfaits
Le
Salon international de l’agriculture et de l’agroalimentaire de Lomé
(SIALO) a vécu après d’intenses activités sur la communication sur la
filière de l’anacarde, les rencontres B to B et le gala.
Après
la journée de jeudi dédiée à la question de l’emballage et du
packaging, la coordination du SIALO a organisé vendredi dernier, une
importante communication autour de la filière de l’anacarde.
Une filière encore à la traîne au Togo et dans la sous-région ouest-africaine alors que la transformation des produits de l’anacardier engendre un revenu énorme.
Au cours de la communication de vendredi, plusieurs exposants ont expliqué le retard par la problématique de l’emballage qui n’attire pas et qui ne favorise pas l’écoulement de ces produits.
Et c’est à juste titre que la journée de samedi a été consacrée aux rencontres B to B entre exposants et hommes d’affaires. Les échanges entre les deux parties visent à offrir des opportunités d’affaires aux uns et aux autres.
En dehors des ventes et expositions, SIALO est également un cadre pour tisser les relations commerciales et des rencontres professionnelles.
« Il s’agit de permettre aux offreurs et aux demandeurs de se retrouver autour d’une même activité. Un salon c’est également l’occasion de permettre à ceux qui sont dans des besoins de retrouver des gens qui ont des solutions. C’est l’idée de ces rencontres B to B », a déclaré Daniel Attikpo, le Coordinateur du SIALO.
La démarche a été saluée par les participants qui ont indiqué avoir tiré de meilleurs profits. Plusieurs participants a affiché leur satisfaction à l’issue de cette journée et même de ce salon pour le fait qu’ils ont trouvé d’autres opportunités.
Le 4e SIALO ouvert depuis mercredi dernier s’est déroulé sous le thème : « l’emballage et le transport des produits agricoles ». L’organisation a dressé un bilan satisfaisant de cette édition qui a révolutionné les mentalités autour d’une importante problématique qui est celle de l’emballage et du packaging.
Les exposants étaient venus du Togo, du Bénin, du Niger, de la Tunisie, du Burkina Faso, du Mali et de la Belgique. (TBN/2015).
NA AFRIQUE
Une filière encore à la traîne au Togo et dans la sous-région ouest-africaine alors que la transformation des produits de l’anacardier engendre un revenu énorme.
Au cours de la communication de vendredi, plusieurs exposants ont expliqué le retard par la problématique de l’emballage qui n’attire pas et qui ne favorise pas l’écoulement de ces produits.
Et c’est à juste titre que la journée de samedi a été consacrée aux rencontres B to B entre exposants et hommes d’affaires. Les échanges entre les deux parties visent à offrir des opportunités d’affaires aux uns et aux autres.
En dehors des ventes et expositions, SIALO est également un cadre pour tisser les relations commerciales et des rencontres professionnelles.
« Il s’agit de permettre aux offreurs et aux demandeurs de se retrouver autour d’une même activité. Un salon c’est également l’occasion de permettre à ceux qui sont dans des besoins de retrouver des gens qui ont des solutions. C’est l’idée de ces rencontres B to B », a déclaré Daniel Attikpo, le Coordinateur du SIALO.
La démarche a été saluée par les participants qui ont indiqué avoir tiré de meilleurs profits. Plusieurs participants a affiché leur satisfaction à l’issue de cette journée et même de ce salon pour le fait qu’ils ont trouvé d’autres opportunités.
Le 4e SIALO ouvert depuis mercredi dernier s’est déroulé sous le thème : « l’emballage et le transport des produits agricoles ». L’organisation a dressé un bilan satisfaisant de cette édition qui a révolutionné les mentalités autour d’une importante problématique qui est celle de l’emballage et du packaging.
Les exposants étaient venus du Togo, du Bénin, du Niger, de la Tunisie, du Burkina Faso, du Mali et de la Belgique. (TBN/2015).
NA AFRIQUE
TOGO : Constat/Rénovation des axes routiers/Malgré la pression du gouvernement, les travaux refusent d’avancer à la vitesse de croisière
Le Togo est en chantier. C’est un secret
de polichinelle. Cette volonté des autorités du pays de rénover les
infrastructures routières du pays a en toile de fond, la mise du pays
sur la voie du développement. Ainsi, une multitude de chantiers sont
entrepris. Les derniers en exécution sont des voies les plus utilisées
et stratégiques dans la capitale. Il s’agit de l’Avenue de la
Libération, le Boulevard de la Paix, l’Avenue Augustino De Souza et le
Boulevard des Armées.
En effet, il y a peu, le gouvernement conscient du fait que les travaux sur le terrain n’avancent guère, a par le truchement du ministre des Travaux publics et des Transports, Ninsao Gnofam mis une « pression » sur les entreprises en charge des chantiers précités afin que les voies puissent être livrées du moins avant fin octobre de cette année. Ceci pour deux objectifs. Assurer une certaine fluidité de la circulation routière lors du sommet africain sur la sécurité et la sûreté maritime que le Togo accueille en novembre prochain et ensuite mettre à la disposition des populations togolaises des voies bien faites. Mais depuis cette descente du ministre Gnofam, rien en termes d’avancement des travaux n’est pas toujours perceptible sur le terrain.
Un tour sur ces chantiers dont le gouvernement désire incessamment la fin des travaux au plus vite ne donne pas cette impression. Comment faire pour que ce vœu du gouvernement de voir finir vite les travaux soit réellement effectif ? Pourrait-il être le cas à cette allure où vont les travaux ? On ne saurait le dire. Mais le moins que l’on puisse dire est que les voies en rénovation actuellement dans la capitale doivent être faites le plus vite possible. Ceci pour la simple raison que ces travaux perturbent énormément la circulation dans la ville mais aussi font perdre au pays en termes de recette.
«Avant, en une heure de temps, on peut faire nos courses et faire d’autres choses mais aujourd’hui franchement les choses ne sont plus comme ça. Nous demandons au gouvernement d’aider les entreprises à accélérer les travaux afin de libérer au plus vite ces voies», a confié un entrepreneur. Sans quoi, cette pression inutile mise par le gouvernement risque de conduire les entreprises en charge de ces chantiers à bâcler le travail et à rendre des voies qui ne seront pas sans reproche.
Ceci étant, le gouvernement doit toujours continuer de superviser tous les travaux pour qu’ils soient exécutés dans les délais et surtout bien. Cela ne doit pas être seulement le cas pour les voies de la capitale mais aussi pour d’autres chantiers exécutés en ces moments à travers le pays.
TELEGRAMME228
En effet, il y a peu, le gouvernement conscient du fait que les travaux sur le terrain n’avancent guère, a par le truchement du ministre des Travaux publics et des Transports, Ninsao Gnofam mis une « pression » sur les entreprises en charge des chantiers précités afin que les voies puissent être livrées du moins avant fin octobre de cette année. Ceci pour deux objectifs. Assurer une certaine fluidité de la circulation routière lors du sommet africain sur la sécurité et la sûreté maritime que le Togo accueille en novembre prochain et ensuite mettre à la disposition des populations togolaises des voies bien faites. Mais depuis cette descente du ministre Gnofam, rien en termes d’avancement des travaux n’est pas toujours perceptible sur le terrain.
Un tour sur ces chantiers dont le gouvernement désire incessamment la fin des travaux au plus vite ne donne pas cette impression. Comment faire pour que ce vœu du gouvernement de voir finir vite les travaux soit réellement effectif ? Pourrait-il être le cas à cette allure où vont les travaux ? On ne saurait le dire. Mais le moins que l’on puisse dire est que les voies en rénovation actuellement dans la capitale doivent être faites le plus vite possible. Ceci pour la simple raison que ces travaux perturbent énormément la circulation dans la ville mais aussi font perdre au pays en termes de recette.
«Avant, en une heure de temps, on peut faire nos courses et faire d’autres choses mais aujourd’hui franchement les choses ne sont plus comme ça. Nous demandons au gouvernement d’aider les entreprises à accélérer les travaux afin de libérer au plus vite ces voies», a confié un entrepreneur. Sans quoi, cette pression inutile mise par le gouvernement risque de conduire les entreprises en charge de ces chantiers à bâcler le travail et à rendre des voies qui ne seront pas sans reproche.
Ceci étant, le gouvernement doit toujours continuer de superviser tous les travaux pour qu’ils soient exécutés dans les délais et surtout bien. Cela ne doit pas être seulement le cas pour les voies de la capitale mais aussi pour d’autres chantiers exécutés en ces moments à travers le pays.
TELEGRAMME228
Monday, August 24, 2015
TOGO : l’accident aurait été causé par le conducteur du véhicule en provenance du nord
Les
accidents de circulation se multiplient ces derniers temps, que ce
soit à Lomé ou à l’intérieur du pays. Ils se produisent par négligence
ou par imprudence.
Un grave accident de circulation est survenu le samedi 22 août dernier à quelques kilomètres au nord de Notsé. C'était aux environs de 14 heures. Il y a eu télescopage entre deux véhicules, l’un en provenance du nord et l’autre de Lomé.
Selon les témoins de l'horrible scène, l’accident aurait été causé par le conducteur du véhicule en provenance du nord. Celui-ci a été pris par le sommeil au volant alors qu’il roulait à vive allure.
Au moment où ils reprenaient ses esprits, il a perdu le contrôle du volant et n’a pas eu le temps d’éviter l’autre véhicule en provenance de Lomé.
Il est décédé sur le coup ainsi qu’un de ses passagers assis juste à côté de lui.
Pour le véhicule en provenance de Lomé, il n’y a eu aucun mort mais l’on déplore des blessés graves.
Voilà comment la négligence ou l'imprudence d'une seule personne peut mettre en danger la vie de nombreuse personnes. Les chauffeurs de bus effectuant de longs voyages doivent faire preuve de beaucoup prudence car leur vie et celle de leurs passagers en dépendent.
S.J
ICILOME
Un grave accident de circulation est survenu le samedi 22 août dernier à quelques kilomètres au nord de Notsé. C'était aux environs de 14 heures. Il y a eu télescopage entre deux véhicules, l’un en provenance du nord et l’autre de Lomé.
Selon les témoins de l'horrible scène, l’accident aurait été causé par le conducteur du véhicule en provenance du nord. Celui-ci a été pris par le sommeil au volant alors qu’il roulait à vive allure.
Au moment où ils reprenaient ses esprits, il a perdu le contrôle du volant et n’a pas eu le temps d’éviter l’autre véhicule en provenance de Lomé.
Il est décédé sur le coup ainsi qu’un de ses passagers assis juste à côté de lui.
Pour le véhicule en provenance de Lomé, il n’y a eu aucun mort mais l’on déplore des blessés graves.
Voilà comment la négligence ou l'imprudence d'une seule personne peut mettre en danger la vie de nombreuse personnes. Les chauffeurs de bus effectuant de longs voyages doivent faire preuve de beaucoup prudence car leur vie et celle de leurs passagers en dépendent.
S.J
ICILOME
TOGO : L’ancien ministre et député Voulé-Frititi Agbenyigan conduit à sa dernière demeure
Voulé-Frititi
Agbenyigan a été conduit à sa dernière demeure ce vendredi 21 Août 2015
à Danyi dans une stricte intimité familiale. Ancien ministre et député,
l’homme s’en est allé, le 08 août dernier en France, à l’âge de quatre
vingt trois (83) ans.
C’est une grande foule de sympathisants, parents et amis qui ont fait le déplacement du chef lieu de la préfecture de Danyi pour rendre un dernier hommage au disparu.
Personnalité politique, Voulé-Frititi était membre du comité central de l’Union pour la République (Unir), parti au pouvoir. Pour lui témoigner une reconnaissance du parti, certains cadres influents de l’Unir notamment Fanbaré Natchaba, Georges Aïdam, Barry moussa Barqué ont prit part à la cérémonie.
De même que le chef du gouvernement, Sélom komi Klassou, le Président de l’Assemblée nationale, Dama Dramani, le Président de la Cour constitutionnelle, Abdou Assouma et certains membres du gouvernement.
Dans sa prédication, le modérateur de l’église évangélique presbytérienne du Togo, qui a dit la messe d’Adieu, a vanté les mérites d’un homme qui a beaucoup fait pour l’église du Togo et a invité les uns et les autres à lui emboiter le pas.
Prince Laurent
ICILOME
C’est une grande foule de sympathisants, parents et amis qui ont fait le déplacement du chef lieu de la préfecture de Danyi pour rendre un dernier hommage au disparu.
Personnalité politique, Voulé-Frititi était membre du comité central de l’Union pour la République (Unir), parti au pouvoir. Pour lui témoigner une reconnaissance du parti, certains cadres influents de l’Unir notamment Fanbaré Natchaba, Georges Aïdam, Barry moussa Barqué ont prit part à la cérémonie.
De même que le chef du gouvernement, Sélom komi Klassou, le Président de l’Assemblée nationale, Dama Dramani, le Président de la Cour constitutionnelle, Abdou Assouma et certains membres du gouvernement.
Dans sa prédication, le modérateur de l’église évangélique presbytérienne du Togo, qui a dit la messe d’Adieu, a vanté les mérites d’un homme qui a beaucoup fait pour l’église du Togo et a invité les uns et les autres à lui emboiter le pas.
Prince Laurent
ICILOME
Sunday, August 23, 2015
TOGO :: Les syndicats togolais s’engagent dans la lutte contre la Corruption
En vue d’intensifier la lutte contre la
corruption et de mieux coordonner les actions contre ce fléau qui
gangrène l’économie du pays, les autorités togolaises ont décidé de
créer une Haute Autorité de Prévention et de Lutte contre la corruption
et les infractions assimilées. Le projet de loi portant création de
cette institution a été adopté par l’Assemblée nationale en juillet
dernier.
Cette semaine, l’Union nationale des syndicats indépendants du Togo (UNSIT) a annoncé son soutien à la nouvelle autorité de lutte contre la corruption pour l’atteinte de ses objectifs. C’est au cours d’une session de formation des membres des centrales syndicales togolaises sur la thématique de la corruption.
La session a porté sur la corruption et l’enrichissement illicite. « La corruption constitue une source de privation de l’épanouissement des travailleurs et des travailleuses. S’il y a corruption, l’Etat sera en manque des recettes fiscales qui devront permettre d’améliorer les conditions de vie et de travail des agents publics», a déclaré Eloi Nouwossan, le Secrétaire général de l’UNSIT.
Le responsable de l’UNSIT a expliqué qu’il était du devoir des syndicats de s’engager dans la lutte contre la corruption pour permettre au gouvernement d’engranger davantage de ressources pour satisfaire aux revendications sociales.
La démarche des 7 centrales syndicales a été saluée et financée par la Fondation Friedrich Erbert dont les experts assurent la formation. A terme, il s’agit d’amener les travailleurs de l’administration, membres des centrales syndicales, à avoir une conscience professionnelle pour la prospérité de l’économie togolaise.
Togo Breaking News
Cette semaine, l’Union nationale des syndicats indépendants du Togo (UNSIT) a annoncé son soutien à la nouvelle autorité de lutte contre la corruption pour l’atteinte de ses objectifs. C’est au cours d’une session de formation des membres des centrales syndicales togolaises sur la thématique de la corruption.
La session a porté sur la corruption et l’enrichissement illicite. « La corruption constitue une source de privation de l’épanouissement des travailleurs et des travailleuses. S’il y a corruption, l’Etat sera en manque des recettes fiscales qui devront permettre d’améliorer les conditions de vie et de travail des agents publics», a déclaré Eloi Nouwossan, le Secrétaire général de l’UNSIT.
Le responsable de l’UNSIT a expliqué qu’il était du devoir des syndicats de s’engager dans la lutte contre la corruption pour permettre au gouvernement d’engranger davantage de ressources pour satisfaire aux revendications sociales.
La démarche des 7 centrales syndicales a été saluée et financée par la Fondation Friedrich Erbert dont les experts assurent la formation. A terme, il s’agit d’amener les travailleurs de l’administration, membres des centrales syndicales, à avoir une conscience professionnelle pour la prospérité de l’économie togolaise.
Togo Breaking News
Saturday, August 22, 2015
TOGO : Pascal Akoussoulèlou Bodjona, 20 mois 9 jours d’emprisonnement pour causes inavouées
Ce n’est plus un secret pour les
observateurs avisés de la politique militaro-clanique du Togo que la
détention de l’ancien ministre Pascal Akoussoulèlou Bodjona est sorti du
cadre de la prétendue affaire d’escroquerie internationale. Une affaire
qui a été longtemps mis en avant pour régler les comptes aux prétendus
potentiels challengers du pouvoir de Faure Gnassingbé.
Aujourd’hui, avec l’évolution de cette affaire, l’on est plus ou moins sur que cette affaire n’en était pas une, mais plutôt un habillage d’un plan destiné à mettre hors d’état de nuire, ce serviteur humble et talentueux qui a été un acteur clé dans la stabilisation du pouvoir usurpé de Faure Gnassingbé au lendemain de la triste disparition du feu général président, Gnassingbé Eyadema, le 05 Février 2005.
Ce qu’on ne comprend pas, au-delà-là de toutes les sauces béantes qui sont servies à tord et à travers, c’est ce qui explique le maintien en détention de Pascal Bodjona, malgré l’arrêt de la Cour de justice de la CEDEAO, surtout que l’Etat togolais manque de preuves pour justifier cette mascarade politico-juridique.
En matière de droit, sur le Gnassingbéland, en cas d’un délit relatif à l’escroquerie, lorsque les faits sont établis et avérés, la peine maximale est de trois ans d’emprisonnement. Aujourd’hui, même si on fait grâce à cette affaire sans tête ni queue, on se rend compte que la logique exige la libération purement et simplement d’un détenu dans le cadre de cette affaire, à plus forte raison, un témoin sous serment transformé à la vitesse de la lumière, le mot caché du jeu de lettres croisées.
Ainsi donc, il ressort que la détention de Pascal Akoussoulèlou Bodjona se fonde sur la base d’intérêts inavoués destinés à nuire à sa personne, surtout qu’il a, au lendemain de sa première libération provisoire, affiché son intention et son engagement de poursuivre son combat politique. Très vite, le laboratoire malsain du RPT/UNIR a trouvé le créneau idéal pour le jeter en prison pour ce qu’ils appellent outrage à un magistrat. Voudraient-ils peut-être que le ministre fasse fit de la flagrante violation de ses droits pour se laisser aller à l’abattoir, sans même passer par un fleuve pour boire une gorgée d’eau.
Aussi, faudra-t-il le préciser, au début, cette histoire était basée sur une soi-disant plainte d’un escroc international, Abass El Youssef. Toutes les pièces maitresses de cette affaire sont éparpillées et sont toutes libre de leur mouvement et action. Celui qui était au départ cité comme témoin est devenu l’ennemi à abattre à tout prix, un ennemi qui est trimbalé dans tous les beaux draps. Malgré tout ceci, le témoin-détenu est gardé en prison pendant 20 mois 9 jours.
Toute est alors clair que Pascal Bodjona est juste prisonnier de quelqu’un, ou si vous voulez, prisonnier personnel de Faure Gnassingbé pour qui le pouvoir est devenu une obsession de telle sorte qu’il est capable d’emprisonner ses propres progénitures pour le sauvegarder. Ce qui explique d’ailleurs pourquoi, dans l’autre affaire dite de tentative d’atteinte à la sureté de l’Etat, Faure Gnassingbé et ses sbires détiennent sans humanisme ni vergogne, Kpatcha Gnassingbé, son frère consanguin, et ses co-accusés en prison.
C’est dire qu’il faut alors comprendre que toutes les affaires, que ce soit tentative d’atteinte à la sureté de l’Etat, escroquerie internationale, incendies des marchés de Kara et Lomé…, sont de pures fabrications du laboratoires RPT/UNIR pour déblayer le terrain à travers des règlements de comptes, l’arrestation de ceux qui ont fait de lui Président du Gnassingbéland, le terrorisme du peuple par l’armée et les miliciens du pouvoir. Le Togo va donc à la dérive et si rien n’est fait…
TOGO ONLINE
Aujourd’hui, avec l’évolution de cette affaire, l’on est plus ou moins sur que cette affaire n’en était pas une, mais plutôt un habillage d’un plan destiné à mettre hors d’état de nuire, ce serviteur humble et talentueux qui a été un acteur clé dans la stabilisation du pouvoir usurpé de Faure Gnassingbé au lendemain de la triste disparition du feu général président, Gnassingbé Eyadema, le 05 Février 2005.
Ce qu’on ne comprend pas, au-delà-là de toutes les sauces béantes qui sont servies à tord et à travers, c’est ce qui explique le maintien en détention de Pascal Bodjona, malgré l’arrêt de la Cour de justice de la CEDEAO, surtout que l’Etat togolais manque de preuves pour justifier cette mascarade politico-juridique.
En matière de droit, sur le Gnassingbéland, en cas d’un délit relatif à l’escroquerie, lorsque les faits sont établis et avérés, la peine maximale est de trois ans d’emprisonnement. Aujourd’hui, même si on fait grâce à cette affaire sans tête ni queue, on se rend compte que la logique exige la libération purement et simplement d’un détenu dans le cadre de cette affaire, à plus forte raison, un témoin sous serment transformé à la vitesse de la lumière, le mot caché du jeu de lettres croisées.
Ainsi donc, il ressort que la détention de Pascal Akoussoulèlou Bodjona se fonde sur la base d’intérêts inavoués destinés à nuire à sa personne, surtout qu’il a, au lendemain de sa première libération provisoire, affiché son intention et son engagement de poursuivre son combat politique. Très vite, le laboratoire malsain du RPT/UNIR a trouvé le créneau idéal pour le jeter en prison pour ce qu’ils appellent outrage à un magistrat. Voudraient-ils peut-être que le ministre fasse fit de la flagrante violation de ses droits pour se laisser aller à l’abattoir, sans même passer par un fleuve pour boire une gorgée d’eau.
Aussi, faudra-t-il le préciser, au début, cette histoire était basée sur une soi-disant plainte d’un escroc international, Abass El Youssef. Toutes les pièces maitresses de cette affaire sont éparpillées et sont toutes libre de leur mouvement et action. Celui qui était au départ cité comme témoin est devenu l’ennemi à abattre à tout prix, un ennemi qui est trimbalé dans tous les beaux draps. Malgré tout ceci, le témoin-détenu est gardé en prison pendant 20 mois 9 jours.
Toute est alors clair que Pascal Bodjona est juste prisonnier de quelqu’un, ou si vous voulez, prisonnier personnel de Faure Gnassingbé pour qui le pouvoir est devenu une obsession de telle sorte qu’il est capable d’emprisonner ses propres progénitures pour le sauvegarder. Ce qui explique d’ailleurs pourquoi, dans l’autre affaire dite de tentative d’atteinte à la sureté de l’Etat, Faure Gnassingbé et ses sbires détiennent sans humanisme ni vergogne, Kpatcha Gnassingbé, son frère consanguin, et ses co-accusés en prison.
C’est dire qu’il faut alors comprendre que toutes les affaires, que ce soit tentative d’atteinte à la sureté de l’Etat, escroquerie internationale, incendies des marchés de Kara et Lomé…, sont de pures fabrications du laboratoires RPT/UNIR pour déblayer le terrain à travers des règlements de comptes, l’arrestation de ceux qui ont fait de lui Président du Gnassingbéland, le terrorisme du peuple par l’armée et les miliciens du pouvoir. Le Togo va donc à la dérive et si rien n’est fait…
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TOGO :: Réformes politiques: le Mouvement KEKELI saisit la Cour Constitutionnelle
Le Mouvement KEKELI vient de saisir la
Cour Constitutionnelle au sujet des réformes constitutionnelles et
institutionnelles et notamment sur la question du référendum
d’initiative populaire que compte qu’il compte provoquer en synergie
avec le Collectif de Résurgence de la Diaspora (CRD-Togo).
« Un référendum d'initiative populaire peut être organisé sur la demande d'au-moins cinq cent mille (500.000) électeurs représentant plus de la moitié des préfectures. Plus de cinquante mille (50.000) d'entre eux ne doivent pas être inscrits sur les listes électorales d'une même préfecture. La demande devra porter sur un même texte. Sa régularité sera appréciée par la Cour constitutionnelle ».
C’est en substance ce que stipule l’article 4 de la Constitution togolaise en vigueur. Le Mouvement Kékéli demande à la Cour Constitutionnelle d’interpréter cet article en ce sens qu’aucun code électoral ne régit les référendums d’initiative populaire dans le pays.
« La présente requête est fondée sur ce que la législation togolaise ne connaît aucun code électoral référendaire d’initiative populaire, ni une loi sur le référendum d'initiative populaire alors que la requérante envisage d'initier très prochainement un referendum populaire sur la question des réformes constitutionnelles et institutionnelles », écrit le Pasteur Godwill Nyonator.
Le Mouvement Kekeli relève que la concrétisation effective des réformes constitutionnelles et institutionnelles demeure toujours la principale attente immédiate de l’immense majorité des citoyens togolais. Et par deux fois de suite, l’Assemblée nationale a échoué à faire aboutir les reformes.
Ainsi, le referendum d’initiative populaire représente dès lors le seul instrument légal permettant aux citoyens de s’exprimer aussi directement sur le sujet, relève le MK. L’absence d’un Code électoral complique la situation et le MK demande également au Président de la Cour Constitutionnelle de clarifier les modalités, les techniques ou le procédé de vérification par la Cour constitutionnelle de la régularité de sa demande qu’elle compte introduire. ...
Togo Breaking News
« Un référendum d'initiative populaire peut être organisé sur la demande d'au-moins cinq cent mille (500.000) électeurs représentant plus de la moitié des préfectures. Plus de cinquante mille (50.000) d'entre eux ne doivent pas être inscrits sur les listes électorales d'une même préfecture. La demande devra porter sur un même texte. Sa régularité sera appréciée par la Cour constitutionnelle ».
C’est en substance ce que stipule l’article 4 de la Constitution togolaise en vigueur. Le Mouvement Kékéli demande à la Cour Constitutionnelle d’interpréter cet article en ce sens qu’aucun code électoral ne régit les référendums d’initiative populaire dans le pays.
« La présente requête est fondée sur ce que la législation togolaise ne connaît aucun code électoral référendaire d’initiative populaire, ni une loi sur le référendum d'initiative populaire alors que la requérante envisage d'initier très prochainement un referendum populaire sur la question des réformes constitutionnelles et institutionnelles », écrit le Pasteur Godwill Nyonator.
Le Mouvement Kekeli relève que la concrétisation effective des réformes constitutionnelles et institutionnelles demeure toujours la principale attente immédiate de l’immense majorité des citoyens togolais. Et par deux fois de suite, l’Assemblée nationale a échoué à faire aboutir les reformes.
Ainsi, le referendum d’initiative populaire représente dès lors le seul instrument légal permettant aux citoyens de s’exprimer aussi directement sur le sujet, relève le MK. L’absence d’un Code électoral complique la situation et le MK demande également au Président de la Cour Constitutionnelle de clarifier les modalités, les techniques ou le procédé de vérification par la Cour constitutionnelle de la régularité de sa demande qu’elle compte introduire. ...
Togo Breaking News
Friday, August 21, 2015
TOGO :: Les commissionnaires agréés en douane découvrent la facture normalisée
La Chambre du Commerce et d’Industrie du Togo (CCIT) et l’Office
Togolais des Recettes (OTR) entreprennent une série d’information et de
formation sur la facture normalisée et les réformes fiscales de la loi
des finances 2015. Les commissionnaires de la nouvelle Union
Professionnelle des Agréés en Douanes (UPRAD) en sont les principaux
bénéficiaires qui doivent sz familiariser sur l’utilisation de la
facture normalisée et sur l’ensemble des réformes fiscales introduites
par le gouvernement au plan économique.
La facture normalisée est considérée comme un instrument pour gérer les créances. Elle comporte des éléments tels le numéro d’identification fiscale de l’entreprise, la date de la facturation, la raison sociale, l’adresse géographique, le numéro d’immatriculation au registre du commerce du fournisseur, la nature et l’objet de la transaction. Cette facture « facile et reconnaissable par tout le monde » renferme d’autres informations autour du prix hors taxe, le taux et le montant de la TVA, le montant total TTC dû par le client et une vignette ou un hologramme marqué à chaud.
Pour certains, cette facture normalisée « loin d’augmenter les prix des produits sur le marché, permet de mieux collecter la TVA et de régler des litiges qui adviennent entre les opérateurs économiques et leurs partenaires à la suite des opérations d’achat et de vente ». Pour d’autres, cette facture mise en vigueur depuis le 15 mars dernier donne plus de crédibilité à la facture par l’ensemble des informations qui s’y figurent. Mais les responsables de l’Union entendent proposer à l’OTR, un modèle de facture normalisée qui tient compte des réalités de leur secteur.
La facture normalisée est de deux types (factures personnalisées et pré-imprimées) et présente des avantages à plusieurs niveaux. Pour le client, l’assurance de détenir une facture fiable et non falsifiable puis la libre circulation des biens achetés et transportés localement. Pour l’économie nationale, la lutte contre la concurrence déloyale, la lutte contre l’économie clandestine et l’économie du secteur informel vers le secteur moderne. Au fournisseur, la crédibilité de la comptabilité tenue désormais sur la base de documents fiables, la garantie du droit à la réduction et des bonnes relations avec l’administration fiscale.
LE TEMPS
La facture normalisée est considérée comme un instrument pour gérer les créances. Elle comporte des éléments tels le numéro d’identification fiscale de l’entreprise, la date de la facturation, la raison sociale, l’adresse géographique, le numéro d’immatriculation au registre du commerce du fournisseur, la nature et l’objet de la transaction. Cette facture « facile et reconnaissable par tout le monde » renferme d’autres informations autour du prix hors taxe, le taux et le montant de la TVA, le montant total TTC dû par le client et une vignette ou un hologramme marqué à chaud.
Pour certains, cette facture normalisée « loin d’augmenter les prix des produits sur le marché, permet de mieux collecter la TVA et de régler des litiges qui adviennent entre les opérateurs économiques et leurs partenaires à la suite des opérations d’achat et de vente ». Pour d’autres, cette facture mise en vigueur depuis le 15 mars dernier donne plus de crédibilité à la facture par l’ensemble des informations qui s’y figurent. Mais les responsables de l’Union entendent proposer à l’OTR, un modèle de facture normalisée qui tient compte des réalités de leur secteur.
La facture normalisée est de deux types (factures personnalisées et pré-imprimées) et présente des avantages à plusieurs niveaux. Pour le client, l’assurance de détenir une facture fiable et non falsifiable puis la libre circulation des biens achetés et transportés localement. Pour l’économie nationale, la lutte contre la concurrence déloyale, la lutte contre l’économie clandestine et l’économie du secteur informel vers le secteur moderne. Au fournisseur, la crédibilité de la comptabilité tenue désormais sur la base de documents fiables, la garantie du droit à la réduction et des bonnes relations avec l’administration fiscale.
LE TEMPS
TOGO:: Les agents de santé du Chu Campus déplorent leur condition de vie et de travail
Les agents de santé du Centre hospitalier
universitaire Campus, dépassés par la précarité de leur condition de
vie et de travail, réclament une revalorisation de leur salaire, une
réglementation des heures de travail et une meilleure gestion du
personnel.
Ils ont décidé de se faire entendre. Énumérant les problèmes auxquels les agents de santé du Chu Campus sont confrontés, le délégué du syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo, Kokou Anoumou a indiqué sur les ondes d’une radio:
« Nous avons un problème par rapport aux durées excessives de travail surtout les périodes de garde. Il y a un décret présidentiel datant des années 90 qui stipule que les activités effectuées dans le secteur de la santé, les week-ends, les jours ferrés et les nuits sont considérés comme des périodes de garde. Nous savons que les dispositions du code du travail stipulent que cela ne doit pas dépasser 8 heures par jour. Un week-end le personnel de garde est appelé à faire au maximum trois gardes. De 6 heures à 14 heures, de 14 heures à 22 heures et de 22 heures à 5 heures du matin. Force est de constater qu’aujourd’hui on laisse une seule équipe du matin jusqu’au lendemain ».
Ils ont décidé de se faire entendre. Énumérant les problèmes auxquels les agents de santé du Chu Campus sont confrontés, le délégué du syndicat national des praticiens hospitaliers du Togo, Kokou Anoumou a indiqué sur les ondes d’une radio:
« Nous avons un problème par rapport aux durées excessives de travail surtout les périodes de garde. Il y a un décret présidentiel datant des années 90 qui stipule que les activités effectuées dans le secteur de la santé, les week-ends, les jours ferrés et les nuits sont considérés comme des périodes de garde. Nous savons que les dispositions du code du travail stipulent que cela ne doit pas dépasser 8 heures par jour. Un week-end le personnel de garde est appelé à faire au maximum trois gardes. De 6 heures à 14 heures, de 14 heures à 22 heures et de 22 heures à 5 heures du matin. Force est de constater qu’aujourd’hui on laisse une seule équipe du matin jusqu’au lendemain ».
Une monnaie unique pour la Cedeao en 2020
Des tractations sont en cours pour mettre en place une monnaie unique au profit de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO). En clair, le F CFA ne sera plus utilisé dans l’espace Cedeao.
Bientôt tous les Etats membres de la Cedeao utiliseront une monnaie unique. Voici en substance la révélation faite mercredi 19 août par le président de la commission de la CEDEAO, Kadré Ouédraogo, lors d'un petit-déjeuner de presse organisé à l'hôtel du Golf d'Abidjan avec l'Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire (UNJCI).
L’information a été donnée après qu’il ait fait une présentation détaillée des grands projets en cours de réalisation dans l’espace Cedeao à l’horizon 2020.
Par ailleurs, il a indiqué que la finalité étant d'aboutir en 2020, à la convergence des deux grands blocs, qui viendront à se former, à savoir le bloc existant actuellement des pays ayant le F CFA en monnaie d'échange et celui des pays non-UEMOA, qui auront convenu d'ici les deux années à venir, à la monnaie de convergence attendue.
En 2020, tous les 15 pays de l'espace CEDEAO disposeront alors d'une monnaie unique. Selon Kadré Ouédraogo, cela facilitera la politique d’intégration de l’espace Cedeao, outre les autres dispositions prises pour la libre circulation des biens et des personnes.
L’objectif visé sera-t-il atteint si déjà l’on sait que la libre circulation des biens et des personnes dans l’espace Cedeao peine à devenir une réalité ?
Rappelons qu’une carté d’identité biométrique unique a été aussi annoncée pour toute l’espace Cedeao.
S.J
icilome
Bientôt tous les Etats membres de la Cedeao utiliseront une monnaie unique. Voici en substance la révélation faite mercredi 19 août par le président de la commission de la CEDEAO, Kadré Ouédraogo, lors d'un petit-déjeuner de presse organisé à l'hôtel du Golf d'Abidjan avec l'Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire (UNJCI).
L’information a été donnée après qu’il ait fait une présentation détaillée des grands projets en cours de réalisation dans l’espace Cedeao à l’horizon 2020.
Par ailleurs, il a indiqué que la finalité étant d'aboutir en 2020, à la convergence des deux grands blocs, qui viendront à se former, à savoir le bloc existant actuellement des pays ayant le F CFA en monnaie d'échange et celui des pays non-UEMOA, qui auront convenu d'ici les deux années à venir, à la monnaie de convergence attendue.
En 2020, tous les 15 pays de l'espace CEDEAO disposeront alors d'une monnaie unique. Selon Kadré Ouédraogo, cela facilitera la politique d’intégration de l’espace Cedeao, outre les autres dispositions prises pour la libre circulation des biens et des personnes.
L’objectif visé sera-t-il atteint si déjà l’on sait que la libre circulation des biens et des personnes dans l’espace Cedeao peine à devenir une réalité ?
Rappelons qu’une carté d’identité biométrique unique a été aussi annoncée pour toute l’espace Cedeao.
S.J
icilome
TOGO : Rendez-vous octobre prochain pour amoureux et concessionnaires des autos et motos
Lomé
abrite du 02 au 11 octobre 2015, la deuxième édition du salon
international AutoMoto et Connexe. L’information a été donnée ce
mercredi 18 août 2015 à Lomé au cours d’une conférence de presse.
Pendant dix (10) jours, cette biennale va réunir plusieurs pays de la sous-région notamment le Ghana, le Bénin, le Nigeria et les visiteurs attendus sont estimés à 12.000 personnes.
Face à la presse ce mercredi pour annoncer l’évènement, le directeur du salon, Amen Kouassivi Akly, a indiqué que le salon international AutoMoto et Connexe est destiné et recommandé aux concessionnaires Auto-Moto, compagnies d’assurance, banques, distributeurs de lubrifiants et carburants, garages d’entretien et maintenance… Sont exceptionnellement admis, les véhicules de moins de cinq ans des structures de vente d’occasion, et les propriétaires de modèles rarissimes au Togo pouvant créer le buzz sur le site.
Il a souligné qu’à part les expositions des véhicules, les conférences, les sensibilisations, les ateliers, l’événement de cette année réserve beaucoup de surprise entre autres, des essais véhicules, piste spéciale de tours en voiture de luxe et motos quatre roues, espace jeux vidéos de course auto-moto.
M. Akly a donc invité les opérateurs avisés à réagir nombreux et promptement pour une meilleur organisation. Il a par ailleurs convié les exposants à préparer leur participation à cet événement dédié à ces matériels plus que nécessaires de nos jours pour le déplacement, le loisir, la communication, le commerce et le développement dans son ensemble.
Président d’honneur du salon et directeur de NSIA Togo, José Kwessi Syménou, a, pour sa part, affirmé que NSIA assurance a décidé d’accompagner ce salon Auto-moto parce qu’elle assure les utilisateurs de véhicules et de motos et à ce titre, il est très indiqué d’accompagner cet événement. Il a aussi ajouté que « c’est surtout après avoir été témoin de la première édition que nous avons senti la nécessité d’accompagner et d’encourager les jeunes qui ont de bonnes initiatives notamment celle là qui est une innovation majeure au niveau du Togo ».
Créé en 2013, le salon international Auto Moto et Connexe de Lomé, comme d’autres expositions dans ce domaine en Afrique et partout dans le monde, aspire jouer un rôle important en tant que première vitrine automobile de la sous-région et rejoindre plus tard les rangs des salons de l’automobile internationaux comme Abuja, Paris, Johannesburg…
Rachel D., Lomé (T228)
Pendant dix (10) jours, cette biennale va réunir plusieurs pays de la sous-région notamment le Ghana, le Bénin, le Nigeria et les visiteurs attendus sont estimés à 12.000 personnes.
Face à la presse ce mercredi pour annoncer l’évènement, le directeur du salon, Amen Kouassivi Akly, a indiqué que le salon international AutoMoto et Connexe est destiné et recommandé aux concessionnaires Auto-Moto, compagnies d’assurance, banques, distributeurs de lubrifiants et carburants, garages d’entretien et maintenance… Sont exceptionnellement admis, les véhicules de moins de cinq ans des structures de vente d’occasion, et les propriétaires de modèles rarissimes au Togo pouvant créer le buzz sur le site.
Il a souligné qu’à part les expositions des véhicules, les conférences, les sensibilisations, les ateliers, l’événement de cette année réserve beaucoup de surprise entre autres, des essais véhicules, piste spéciale de tours en voiture de luxe et motos quatre roues, espace jeux vidéos de course auto-moto.
M. Akly a donc invité les opérateurs avisés à réagir nombreux et promptement pour une meilleur organisation. Il a par ailleurs convié les exposants à préparer leur participation à cet événement dédié à ces matériels plus que nécessaires de nos jours pour le déplacement, le loisir, la communication, le commerce et le développement dans son ensemble.
Président d’honneur du salon et directeur de NSIA Togo, José Kwessi Syménou, a, pour sa part, affirmé que NSIA assurance a décidé d’accompagner ce salon Auto-moto parce qu’elle assure les utilisateurs de véhicules et de motos et à ce titre, il est très indiqué d’accompagner cet événement. Il a aussi ajouté que « c’est surtout après avoir été témoin de la première édition que nous avons senti la nécessité d’accompagner et d’encourager les jeunes qui ont de bonnes initiatives notamment celle là qui est une innovation majeure au niveau du Togo ».
Créé en 2013, le salon international Auto Moto et Connexe de Lomé, comme d’autres expositions dans ce domaine en Afrique et partout dans le monde, aspire jouer un rôle important en tant que première vitrine automobile de la sous-région et rejoindre plus tard les rangs des salons de l’automobile internationaux comme Abuja, Paris, Johannesburg…
Rachel D., Lomé (T228)
Une monnaie unique pour la Cedeao en 2020
Des tractations sont en cours pour mettre en place une monnaie unique au profit de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO). En clair, le F CFA ne sera plus utilisé dans l’espace Cedeao.
Bientôt tous les Etats membres de la Cedeao utiliseront une monnaie unique. Voici en substance la révélation faite mercredi 19 août par le président de la commission de la CEDEAO, Kadré Ouédraogo, lors d'un petit-déjeuner de presse organisé à l'hôtel du Golf d'Abidjan avec l'Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire (UNJCI).
L’information a été donnée après qu’il ait fait une présentation détaillée des grands projets en cours de réalisation dans l’espace Cedeao à l’horizon 2020.
Par ailleurs, il a indiqué que la finalité étant d'aboutir en 2020, à la convergence des deux grands blocs, qui viendront à se former, à savoir le bloc existant actuellement des pays ayant le F CFA en monnaie d'échange et celui des pays non-UEMOA, qui auront convenu d'ici les deux années à venir, à la monnaie de convergence attendue.
En 2020, tous les 15 pays de l'espace CEDEAO disposeront alors d'une monnaie unique. Selon Kadré Ouédraogo, cela facilitera la politique d’intégration de l’espace Cedeao, outre les autres dispositions prises pour la libre circulation des biens et des personnes.
L’objectif visé sera-t-il atteint si déjà l’on sait que la libre circulation des biens et des personnes dans l’espace Cedeao peine à devenir une réalité ?
Rappelons qu’une carté d’identité biométrique unique a été aussi annoncée pour toute l’espace Cedeao.
S.J
icilome
Bientôt tous les Etats membres de la Cedeao utiliseront une monnaie unique. Voici en substance la révélation faite mercredi 19 août par le président de la commission de la CEDEAO, Kadré Ouédraogo, lors d'un petit-déjeuner de presse organisé à l'hôtel du Golf d'Abidjan avec l'Union nationale des journalistes de Côte d'Ivoire (UNJCI).
L’information a été donnée après qu’il ait fait une présentation détaillée des grands projets en cours de réalisation dans l’espace Cedeao à l’horizon 2020.
Par ailleurs, il a indiqué que la finalité étant d'aboutir en 2020, à la convergence des deux grands blocs, qui viendront à se former, à savoir le bloc existant actuellement des pays ayant le F CFA en monnaie d'échange et celui des pays non-UEMOA, qui auront convenu d'ici les deux années à venir, à la monnaie de convergence attendue.
En 2020, tous les 15 pays de l'espace CEDEAO disposeront alors d'une monnaie unique. Selon Kadré Ouédraogo, cela facilitera la politique d’intégration de l’espace Cedeao, outre les autres dispositions prises pour la libre circulation des biens et des personnes.
L’objectif visé sera-t-il atteint si déjà l’on sait que la libre circulation des biens et des personnes dans l’espace Cedeao peine à devenir une réalité ?
Rappelons qu’une carté d’identité biométrique unique a été aussi annoncée pour toute l’espace Cedeao.
S.J
icilome
Thursday, August 20, 2015
TOGO :: 10.000 plants pour l’environnement
L’Ambassade des Etats-Unis au Togo et l’ONG « Terre des Jeunes » ont lancé ce mercredi, 19 août 2015, une campagne de reboisement, dans le cadre de leurs activités de protection de l’environnement. Ils se sont donné rendez-vous à Tsiviépé dans l’Avé, à 45km au nord-ouest de Lomé pour mettre en terre les premiers plants.
Tsiviépé, point de démarrage d’une campagne nationale de reboisement lancée mercredi par l’ONG « Terre des Jeunes », avec l’appui de la « Green Team » de l’ambassade des Etats-Unis au Togo. Cinq mille jeunes plants devront être mis en terre durant cette campagne, avec pour but d’étendre le couvert végétal national de 7 à 10% au moins.
Cette activité intervient en marge du sommet mondial des ONG « Terre des Jeunes » sur l’environnement dans la préfecture de l’Avé du 8 au 23 août 2015. Ces jeunes venus du Cameroun, du Bénin, de la Côte d’ivoire mais aussi de la France, du Canada veulent donner à la terre les moyens pour s’auto-défendre contre les effets du changement climatique.
FULL NEWS
TOGO :: Projet Environnement Urbain à Lomé Projet - CTG 3002 – PEUL I
L’agglomération de Lomé compte aujourd’hui près d’1,5 million d’habitants et devrait s’accroître d’un million d’urbains supplémentaire d’ici 2025. Cette extension se fait sans aucun contrôle ni viabilisation préalable. La ville s’étend bien au-delà de son périmètre administratif, ce qui exclut de fait une majeure partie de la population des services essentiels. Sur le plan physique, les failles du système d’assainissement liquide entraînent des inondations périodiques de la partie basse de la ville et la collecte des ordures ménagères connaît de graves dysfonctionnements. Ces secteurs constituent deux priorités en matière d’amélioration de l’environnement urbain. En matière de gestion des services urbains, les capacités des maîtrises d’ouvrage sont défaillantes – carences des ressources humaines et
techniques, finances locales exsangues, absence de stratégie et de programmation des activités.
Ville de Lome
Ville de Lome
TOGO : La situation des enseignants vacataires préoccupe la FESEN et ses membres
Une délégation de la FESEN, fédération syndicale des enseignants, était mardi à Afagnan pour entretenir leurs camarades sur le syndicalisme et la situation des enseignants volontaires et CREV (ceux qui sont recrutés sur concours). Plus d’une centaine de participants ont suivi avec attention les explications du secrétaire fédéral de la FESEN, Eusèbe Sénon Hounsimé. D’après ce dernier, un syndicat a pour devoir de suivre ses membres et défendre leur cause dans le domaine du mieux vivre. Surtout en ce qui concerne le cas des enseignants que défend la FESEN, M. Hounsimé juge indispensable de s’unir et de se visiter pour savoir de quoi ont besoin les membres, de quoi souffrent-ils pour savoir comment mener la lutte en leur faveur. « Le groupe est scindé en plusieurs petits groupes dans tout le Togo. Une partie se trouve dans la Kara et dans les Savanes, une équipe est à Sokodé, deux équipes dans les Plateaux Ouest et Plateaux Est et l’autre équipe est dans le Golfe et nous nous sommes ici à Afagnan dans le Bas-Mono pour rencontrer nos camarades. L’importance de cette rencontre est d’abord de les entretenir sur ce que c’est que le syndicalisme. D’autres personnes n’en savent rien et nous croyons qu’à partir d’aujourd’hui, ils en savent quelque chose. La seconde chose est de les aider à comprendre pour adhérer et c’est après leur adhésion que nous autres on peut les défendre car du moment où ils sont membres de la FESEN, ou d’un syndicat, le syndicat en question, a le devoir de les protéger et défendre leur situation de vie ; ce qui concerne les salaires … », a fait savoir Eusèbe Sénon Hounsimé. Pour lui, il est inutile de se réclamer membre d’un syndicat qu’on ne connait pas ou qui ne te connait pas, « c’est un peu décevant de faire partie d’un syndicat qu’on ne connait pas et que le syndicat aussi ne connait pas en réalité les problèmes de ceux qui se réclament ses membres. Les syndicats ont encore beaucoup à faire », a-t-il ajouté.
Pour la FESEN, la situation des enseignants volontaires est en cours de résolution et le grand problème à bannir est qu’il ne doit plus avoir un enseignant qui n’a pas son BAC car cela joue contre eux-mêmes. L’essentiel est que celui qui veut être enseignant doit avoir au moins le BAC et passer le concours de formation et c’est ce que nous appelons aujourd’hui CREV (Concours de Recrutement des Enseignants Volontaires), car déjà avec ce nom, ils sont en voie de devenir fonctionnaires.
L’Espion HP, Bas-Mono (T228)
Wednesday, August 19, 2015
TOGO : Chasse aux journalistes jugés critiques : les vieilles méthodes refont surface
« On va les avoir un à un… », dixit un
avocat favorable au pouvoir lors du procès du confrère Bonéro Lawson en
juin dernier. Il visait donc des journalistes qui ont refusé de regarder
dans la même direction que le régime RPT/UNIR.
Il est connu de tous que certains journalistes dont les écrits dérangeraient le pouvoir sont mis sur une liste noire. Et comme l’a déclaré cet avocat, des plans sont concoctés pour « les avoir un à un » et débarrasser ce régime de toutes critiques.
Ainsi au Togo, on n’aura que ces griots qui passent tout leur temps à applaudir le régime, malgré ses déboires. Voilà comment on pense ressusciter les vieilles méthodes qu’on retrouve dans les dictatures.
Après Bonéro Lawson, c’est donc le tour de Zeus Aziadouvo et Luc Abaki qui n’ont fait que montrer aux Togolais et à l’opinion internationale, la réalité que vivent les pensionnaires de la prison civile de Lomé. Pour cela, ils doivent faire des allers et retours entre leur domicile et le SRI.
ICILOME
Il est connu de tous que certains journalistes dont les écrits dérangeraient le pouvoir sont mis sur une liste noire. Et comme l’a déclaré cet avocat, des plans sont concoctés pour « les avoir un à un » et débarrasser ce régime de toutes critiques.
Ainsi au Togo, on n’aura que ces griots qui passent tout leur temps à applaudir le régime, malgré ses déboires. Voilà comment on pense ressusciter les vieilles méthodes qu’on retrouve dans les dictatures.
Après Bonéro Lawson, c’est donc le tour de Zeus Aziadouvo et Luc Abaki qui n’ont fait que montrer aux Togolais et à l’opinion internationale, la réalité que vivent les pensionnaires de la prison civile de Lomé. Pour cela, ils doivent faire des allers et retours entre leur domicile et le SRI.
ICILOME
Confrontation de vue entre Benoît le Beurre de l'AFD et Komi Sélom Klassou
Pour
une meilleure orientation de la coopération entre la France et le Togo,
le directeur de l’Agence française de développement (AFD), Benoît le
Beurre a discuté ce mardi avec le premier ministre togolais, Komi Sélom
Klassou de la vision de ce dernier pour le développement durable du
Togo.
"Il était absolument utile et opportun
de recueillir les orientations du premier ministre pour vérifier que les
orientations et les perspectives étaient conformes aux attentes du pays
et du gouvernement togolais", a déclaré M. le Beurre à la sortie de
l’audience.
Les liens qui lient l’AFD au Togo
remontent, selon les informations, à 1957. Représentée sur place par une
agence à Lomé, la capitale togolaise, l’agence française accompagne le
Togo dans la lutte contre la pauvreté et le développement économique et
social au travers de plusieurs outils de financement.
Au début des années 1990, cette
coopération bilatérale a été quelque peu altérée avec la rupture de la
coopération entre le Togo et ses partenaires techniques et financiers.
La coopération a repris de plus belle depuis quelques années.
Telli K.
Afreepress
Afreepress
Les nouvelles mesures de l’INAM ne plaisent pas à tous les bénéficiaires
Les
changements annoncés dans la prise en charge médicale des bénéficiaires
de l’assurance maladie auprès de l’Institut national d’assurance
maladie (INAM) ne font pas l’unanimité au sein des assurés de cet organe
étatique.
Regroupés au sein de la Force nationale
des agents de l’administration publique (Force NAAP), des agents de
l’administration publique reprochent au travers d’un communiqué à
l’institut d’assurance maladie obligatoire, d’avoir pris les nouvelles
mesures de façon unilatérale.
« C’est la preuve d’un manque de
considération à l’égard des assurés et une volonté d’aggraver les
conditions de vie des agents de l’administration publique dont le
traitement salarial est l’un des plus bas dans la sous-région ouest
africaine », indique le document.
« Au lieu de pénaliser tous les assurés
avec les nouvelles dispositions », font savoir ces agents, l’INAM devait
plutôt opter pour des sanctions exemplaires à l’endroit des fraudeurs,
proposent-ils.
Tout en demandant la suspension
« immédiate » des nouvelles mesures relatives à la prise en charge des
assurés, en vigueur depuis juin 2015, la Force NAAP demande à l’INAM
d’entamer une large consultation de ses partenaires pour sa meilleure
gestion.
Telli K.
Afreepress
Afreepress
Tuesday, August 18, 2015
TOGO :: Documentaire sur la prison civile de Lomé : Zeus Aziadouvo et Luc Abaki interrogés par la SRI
Des journalistes convoqués et interrogés
par le Service de recherche et d’investigation (SRI) de la Gendarmerie
nationale, ce n’est pas un fait nouveau au Togo où chaque jour que Dieu
fait, on tente de restreindre la liberté de presse.
Nous venons d’apprendre que le Directeur de Publication du quotidien privé « Liberté », Zeus Aziadouvo et son confrère Directeur de la télévision privée La Chaîne du Futur (LCF) ont été convoqués ce matin par le SRI.
C’est au sujet d’un documentaire signé par le Groupe de Presse Liberté qui est diffusé sur la chaîne LCF. Le documentaire retrace la vie à la prison civile de Lomé. C’est un document qui a fait ressortir les conditions difficiles que vivent les pensionnaires de cette prison.
ICILOME
Nous venons d’apprendre que le Directeur de Publication du quotidien privé « Liberté », Zeus Aziadouvo et son confrère Directeur de la télévision privée La Chaîne du Futur (LCF) ont été convoqués ce matin par le SRI.
C’est au sujet d’un documentaire signé par le Groupe de Presse Liberté qui est diffusé sur la chaîne LCF. Le documentaire retrace la vie à la prison civile de Lomé. C’est un document qui a fait ressortir les conditions difficiles que vivent les pensionnaires de cette prison.
ICILOME
Les ressortissants de la préfecture de Yoto en fête dès jeudi prochain
COMMUNIQUE
HOGBEZA 2015
Invitation
Le Comité exécutif de HOGBEZA invite tous les ressortissants de la préfecture de Yoto et les sympathisants à prendre part aux différentes cérémonies marquant la 31ième édition de HOGBEZA, fête traditionnelle des populations de la préfecture de Yoto, selon le programme ci-après :
• Jeudi 20 août 2015
7 heures : Cérémonie rituelle à Ahépé
• Vendredi 21 août 2015
8 heures : Tournoi de Football à Tabligbo
• Samedi 22 août 2015
8heures 30 minutes : Apothéose au CEG Ville 1 de Tabligbo
12 heures 30 minutes : Concert populaire au CEG Ville 1 de Tabligbo, animé par deux grands artistes du moment : SNAKY DA FUTURE et ETANE BLEX.
Le Comité Exécutif
HOGBEZA 2015
Invitation
Le Comité exécutif de HOGBEZA invite tous les ressortissants de la préfecture de Yoto et les sympathisants à prendre part aux différentes cérémonies marquant la 31ième édition de HOGBEZA, fête traditionnelle des populations de la préfecture de Yoto, selon le programme ci-après :
• Jeudi 20 août 2015
7 heures : Cérémonie rituelle à Ahépé
• Vendredi 21 août 2015
8 heures : Tournoi de Football à Tabligbo
• Samedi 22 août 2015
8heures 30 minutes : Apothéose au CEG Ville 1 de Tabligbo
12 heures 30 minutes : Concert populaire au CEG Ville 1 de Tabligbo, animé par deux grands artistes du moment : SNAKY DA FUTURE et ETANE BLEX.
Le Comité Exécutif
TOGO : Me Zeus Ajavon doute d’une véritable réconciliation au Togo avec RPT/UNIR
Dans un entretien accordé à nos confrères
de « Letogovi », Me Zeus Ajavon revient sur la création du Haut
commissariat pour la réconciliation et le renforcement de l’unité
nationale (HCRRUN) et surtout sur la problématique d’une vraie
réconciliation au Togo.
A en croire l’avocat et défenseur des droits de l'homme, le HCRRUN n'est qu'une institution de plus créée par le régime RPT/UNIR pour berner le peuple togolais et les partenaires. Les institutions déjà existantes n’ont jamais eu la possibilité de faire leur preuve. Elles ont toujours été à la solde du régime qui les manipule à sa guise.
« Aucune institution créée au Togo n’a jamais servi. Et je ne crois pas que le HCRRUN peut faire quelque chose dans ce pays », a-t-il indiqué, très sceptique. Pour Me Zeus Ajavon, si réconciliation il doit y avoir, cela rélève de la seule volonté du Chef de l'Etat. Il en veut pour exemple les déboires de Faure Gnassingbé avec son demi-frère et ancien homme lige, Kpatcha Gnassingbé.
ICILOME
A en croire l’avocat et défenseur des droits de l'homme, le HCRRUN n'est qu'une institution de plus créée par le régime RPT/UNIR pour berner le peuple togolais et les partenaires. Les institutions déjà existantes n’ont jamais eu la possibilité de faire leur preuve. Elles ont toujours été à la solde du régime qui les manipule à sa guise.
« Aucune institution créée au Togo n’a jamais servi. Et je ne crois pas que le HCRRUN peut faire quelque chose dans ce pays », a-t-il indiqué, très sceptique. Pour Me Zeus Ajavon, si réconciliation il doit y avoir, cela rélève de la seule volonté du Chef de l'Etat. Il en veut pour exemple les déboires de Faure Gnassingbé avec son demi-frère et ancien homme lige, Kpatcha Gnassingbé.
ICILOME
Monday, August 17, 2015
TOGO :: « Notre départ forcé du Togo est désormais effectif.» ( M.Zoul)
Depuis le 11 Août dernier, M. Zoul a quitté le Togo. Cinq jours après son départ, l'homme rompt le silence.
Sébastien Alzerecca, alias Zoul, de nationalité française et responsable du centre culturel "Mitronunya" à Lomé a été condamné il y a quelques jours par le Tribunal de Lomé à deux ans d'emprisonnement par sursis. Une condamnation assortie d'interdiction sur le sol togolais.
Il est reproché à M. Zoul de trouble à l’ordre public, pour avoir publié des textes et fait des commentaires tendancieux sur internet à propos des résultats de la dernière présidentielle.
Lisez.
Notre départ forcé du Togo est désormais effectif
"C'est triste de quitter ainsi notre pays le Togo. Heureusement nous en avons un deuxième, nous. Et cet exil forcé n'est donc pas aussi terrible que celui des dizaines de milliers de togolais qui ont dû fuir la dictature, souvent dans des conditions bien pires que les nôtres.
Nous allons profiter de nos amis et de nos familles qu'on retrouve après de longues années pour certains...
Le Centre Culturel Mytro Nunya aura bien vécu, et continuera de vivre d'une autre manière à travers l'esprit de ceux qui l'ont fait vivre pendant ces 5 années, et qui défendront partout les idées majeures que nous avions défendues : penser autrement l'information, la solidarité, l'agriculture, les arts et la culture, et inventer ensemble, malgré la galère, le monde de demain, plus ouvert, plus juste, plus solidaire...
Au cours des prochains jours, nous reviendrons sur les circonstances de notre départ du Togo, et de la fermeture du centre. Ce n'est pas exactement fini...
Nous continuerons quelques temps à relayer des infos culturelles, sociales et politiques si nécessaire.
Nous dérangions. Ils ont voulu nous faire taire, et faire peur à tous ceux qui osent rester libres, et s'affirment publiquement contre l'immense gâchis provoqué tous les jours par les acteurs d'un système mafieux qui "dirigent" et pillent le pays aux mépris du peuple.
Cette fébrilité qui a consisté à nous punir, en nous éloignant du terrain, montre combien ces colosses armés jusqu'aux dents craignent le pouvoir du peuple, et sa colère, qui peut s'abbattre à tout moment avec une violence proportionnelle à celle subie tous les jours par des millions de femmes, d'enfants, d'hommes togolais dont le quotidien est un enfer...
Le feu, c'est eux qui l'attisent chaque jour qui passe, et l'orage approche, avec ou sans nous, avec ou sans vous. Sans eux, assurément !
Force et courage au vaillant peuple togolais. Merci encore à tous ceux qui nous ont apportés leurs soutiens et réconforts pendant ces mois difficiles...
Cherchez l'unité, et prenez soin de vous. Chaque vie est précieuse, et mérite d'être respectée.
On garde un oeil sur vous, et le Togo dans le coeur..."
Zoul, Mytro Nunya
L.A
icilome
Sébastien Alzerecca, alias Zoul, de nationalité française et responsable du centre culturel "Mitronunya" à Lomé a été condamné il y a quelques jours par le Tribunal de Lomé à deux ans d'emprisonnement par sursis. Une condamnation assortie d'interdiction sur le sol togolais.
Il est reproché à M. Zoul de trouble à l’ordre public, pour avoir publié des textes et fait des commentaires tendancieux sur internet à propos des résultats de la dernière présidentielle.
Lisez.
Notre départ forcé du Togo est désormais effectif
"C'est triste de quitter ainsi notre pays le Togo. Heureusement nous en avons un deuxième, nous. Et cet exil forcé n'est donc pas aussi terrible que celui des dizaines de milliers de togolais qui ont dû fuir la dictature, souvent dans des conditions bien pires que les nôtres.
Nous allons profiter de nos amis et de nos familles qu'on retrouve après de longues années pour certains...
Le Centre Culturel Mytro Nunya aura bien vécu, et continuera de vivre d'une autre manière à travers l'esprit de ceux qui l'ont fait vivre pendant ces 5 années, et qui défendront partout les idées majeures que nous avions défendues : penser autrement l'information, la solidarité, l'agriculture, les arts et la culture, et inventer ensemble, malgré la galère, le monde de demain, plus ouvert, plus juste, plus solidaire...
Au cours des prochains jours, nous reviendrons sur les circonstances de notre départ du Togo, et de la fermeture du centre. Ce n'est pas exactement fini...
Nous continuerons quelques temps à relayer des infos culturelles, sociales et politiques si nécessaire.
Nous dérangions. Ils ont voulu nous faire taire, et faire peur à tous ceux qui osent rester libres, et s'affirment publiquement contre l'immense gâchis provoqué tous les jours par les acteurs d'un système mafieux qui "dirigent" et pillent le pays aux mépris du peuple.
Cette fébrilité qui a consisté à nous punir, en nous éloignant du terrain, montre combien ces colosses armés jusqu'aux dents craignent le pouvoir du peuple, et sa colère, qui peut s'abbattre à tout moment avec une violence proportionnelle à celle subie tous les jours par des millions de femmes, d'enfants, d'hommes togolais dont le quotidien est un enfer...
Le feu, c'est eux qui l'attisent chaque jour qui passe, et l'orage approche, avec ou sans nous, avec ou sans vous. Sans eux, assurément !
Force et courage au vaillant peuple togolais. Merci encore à tous ceux qui nous ont apportés leurs soutiens et réconforts pendant ces mois difficiles...
Cherchez l'unité, et prenez soin de vous. Chaque vie est précieuse, et mérite d'être respectée.
On garde un oeil sur vous, et le Togo dans le coeur..."
Zoul, Mytro Nunya
L.A
icilome
Etsè Akakpo (Lourds), Albert Kougblénou (Légers) et Assiongbon Mamah (Posing) champions !
Chose
promise, chose due. Après la phase régionale les 24 et 26 juillet
derniers, la phase nationale de la 5ème édition de la compétition de
culturisme et d’haltérophilie baptisée Adjatotoa a tenu en haleine
samedi dernier, jour d’Assomption, une foule immense de spectateurs au
Palais des Congrès de Lomé.
Sur 16 athlètes à prendre le départ pour conquérir les prix mis en jeu dans les trois catégories, à savoir Légers (moins de 90 kg), Lourds (Plus de 90 kg) et le Posing, trois seront distingués.
Plus compétitifs que ses adversaires au niveau des Légers alignés pour la force athlétique, la palme d’or est revenue à Albert Kougblénou, champion national au terme des sous épreuves, développer coucher, le squatte et le soulever de terre, suivi de ses collègues, Akouété Tovor et Kossi Agbalégnon, respectivement classés deuxième et troisième. Pour les lourds, c’est Etsè Akakpo qui se montrera digne de remporter la voiture mise en jeu et l’enveloppe de 250.000 F Cfa destinées au champion national des lourds. Dans cette catégorie, le tableau sera complété par le champion de l’année dernière, Kouami Folibeh (2ème) et Abdoul Hahim Ikoudjo (3ème).
Pour le plastic encore appelé le Posing, ce fut Assiongbon Mamah qui a épaté le jury, qui au finish s’est accordé à le déclarer champion national. Le podium est complété par Dimitri Sozounkin (2ème) et Albert Kougblénou (3ème). Les champions au niveau des Légers et du Posing ont reçu une moto et une enveloppe de 200.000 F cfa.
Il est à noter que les trois personnes classées dans chaque catégorie sont qualifiées pour la phase internationale, le Super Adjatotoa prévu pour le 20 septembre prochain.
Au terme de la phase nationale, le président du comité d’organisation, Rachid Souleymane, s’est réjoui de la réussite de cette compétition et espère que le même succès sera au rendez-vous lors de la phase internationale. Même son de cloche d’ailleurs du côté du champion national des Lourds, Etsè Akpakpo, qui a indiqué que le fruit de son succès n’est autre que le travail. Il a d’ailleurs promis travailler encore plus pour faire forte sensation lors de la phase internationale.
G.K, Lomé (T228)
Sur 16 athlètes à prendre le départ pour conquérir les prix mis en jeu dans les trois catégories, à savoir Légers (moins de 90 kg), Lourds (Plus de 90 kg) et le Posing, trois seront distingués.
Plus compétitifs que ses adversaires au niveau des Légers alignés pour la force athlétique, la palme d’or est revenue à Albert Kougblénou, champion national au terme des sous épreuves, développer coucher, le squatte et le soulever de terre, suivi de ses collègues, Akouété Tovor et Kossi Agbalégnon, respectivement classés deuxième et troisième. Pour les lourds, c’est Etsè Akakpo qui se montrera digne de remporter la voiture mise en jeu et l’enveloppe de 250.000 F Cfa destinées au champion national des lourds. Dans cette catégorie, le tableau sera complété par le champion de l’année dernière, Kouami Folibeh (2ème) et Abdoul Hahim Ikoudjo (3ème).
Pour le plastic encore appelé le Posing, ce fut Assiongbon Mamah qui a épaté le jury, qui au finish s’est accordé à le déclarer champion national. Le podium est complété par Dimitri Sozounkin (2ème) et Albert Kougblénou (3ème). Les champions au niveau des Légers et du Posing ont reçu une moto et une enveloppe de 200.000 F cfa.
Il est à noter que les trois personnes classées dans chaque catégorie sont qualifiées pour la phase internationale, le Super Adjatotoa prévu pour le 20 septembre prochain.
Au terme de la phase nationale, le président du comité d’organisation, Rachid Souleymane, s’est réjoui de la réussite de cette compétition et espère que le même succès sera au rendez-vous lors de la phase internationale. Même son de cloche d’ailleurs du côté du champion national des Lourds, Etsè Akpakpo, qui a indiqué que le fruit de son succès n’est autre que le travail. Il a d’ailleurs promis travailler encore plus pour faire forte sensation lors de la phase internationale.
G.K, Lomé (T228)
La CNTT sensibilise les leaders syndicaux
Une
quarantaine de secrétaires généraux des syndicats de l’économie
informelle ont été sensibilisé, hier jeudi 13 août 2015 à Lomé sur les
principales préoccupations du secteur informel.
Organisé par la coordination du projet LO/FTF, cette séance de sensibilisation est placé sous le thème « les nouvelles attitudes d’un leader syndical ». L’objectif est de sensibiliser, mobiliser les premiers responsables autours des préoccupations syndicales. Les discussions ont porté essentiellement sur comment faire perpétuer la Fédération Nationale des syndicats de l’Economie informelle, s’engager à faire fonctionner la Mutuelle d’Epargne et de Crédit de la CNTT.
Selon le coordinateur du projet et secrétaire adjoint de la CNTT, KANAWE Tchadouh, au cours des activités du projet, beaucoup de chose ont été fait à savoir l’accès à la protection sociale par les travailleurs de l’économie informelle, la mise en œuvre d’une mutuelle d’épargne et de crédit, la fédération des syndicats de l’informel affilié à la CNTT.
Il a indiqué que cette année 2015 marque la fin du projet et l’heure est au bilan « aujourd’hui nous sommes à l’ heure du bilan, à la fin de ce projet qu’ est ce qui a été fait, qu’ est ce qui reste à faire, quelles sont les nouvelles stratégies a développé en vue de pérenniser les acquis à partir des activités que la coordination du projet LO/ FTF a fait ».
M. KANAWE Tchadouh a souligné que c’est dans ce cadre que les secrétaires généraux des syndicats de base affiliés à la CNTT qui sont dans la fédération et leurs collaborateurs, les leaders syndicaux sont invités à venir partager avec la coordination, la nouvelle vision à parti du moment où le projet prend fin.
Le projet LO/ FTF est un projet qui vise à offrir un travail décent aux travailleurs de l’Afrique de l’ouest. Il est piloté par la CNTT sous la bannière d’une coordination crée par elle-même.
Rachel D.
Telegramme 228
Organisé par la coordination du projet LO/FTF, cette séance de sensibilisation est placé sous le thème « les nouvelles attitudes d’un leader syndical ». L’objectif est de sensibiliser, mobiliser les premiers responsables autours des préoccupations syndicales. Les discussions ont porté essentiellement sur comment faire perpétuer la Fédération Nationale des syndicats de l’Economie informelle, s’engager à faire fonctionner la Mutuelle d’Epargne et de Crédit de la CNTT.
Selon le coordinateur du projet et secrétaire adjoint de la CNTT, KANAWE Tchadouh, au cours des activités du projet, beaucoup de chose ont été fait à savoir l’accès à la protection sociale par les travailleurs de l’économie informelle, la mise en œuvre d’une mutuelle d’épargne et de crédit, la fédération des syndicats de l’informel affilié à la CNTT.
Il a indiqué que cette année 2015 marque la fin du projet et l’heure est au bilan « aujourd’hui nous sommes à l’ heure du bilan, à la fin de ce projet qu’ est ce qui a été fait, qu’ est ce qui reste à faire, quelles sont les nouvelles stratégies a développé en vue de pérenniser les acquis à partir des activités que la coordination du projet LO/ FTF a fait ».
M. KANAWE Tchadouh a souligné que c’est dans ce cadre que les secrétaires généraux des syndicats de base affiliés à la CNTT qui sont dans la fédération et leurs collaborateurs, les leaders syndicaux sont invités à venir partager avec la coordination, la nouvelle vision à parti du moment où le projet prend fin.
Le projet LO/ FTF est un projet qui vise à offrir un travail décent aux travailleurs de l’Afrique de l’ouest. Il est piloté par la CNTT sous la bannière d’une coordination crée par elle-même.
Rachel D.
Telegramme 228
Sunday, August 16, 2015
Le Togo et le Burkina partagent les bonnes pratiques de gestion des collectivités
Des cadres des administrations centrales,
déconcentrées et des collectivités territoriales de la mairie de Lomé,
du ministère de l’Administration Territoriale et de la Décentralisation
et celui de l’Economie et des Finances du Burkina Faso ont participé du
26 juillet au 10 août à Kpalimé, à un atelier de formation sur la
gestion et le financement public des collectivités territoriales.
La rencontre venait outiller ces cadres sur les expériences de la gestion et le financement de la décentralisation en Afrique francophone, question de les familiariser à la démarche et aux outils de la Gestion Axée sur les Résultats (GAR) dont les outils portent sur le management des collectivités, la planification stratégique et opérationnelle ainsi que la budgétisation et le suivi-évaluation des résultats.
Ils ont partagé sur les approches de règlementation et le système fiscal de la décentralisation, le budget programme des collectivités territoriales, les procédures d’exécution des budgets des collectivités territoriales selon les normes requises en matière des finances locales ainsi que le passage en revue des bonnes pratiques et les normes internationales. L’expérience burkinabè a été également partagée. Elle a édifié les participants sur le caractère incontournable de l’implication des populations dans la conception et la mise en œuvre des politiques mais surtout la formation des acteurs, décideurs, atout majeur pour réussir la politique de décentralisation.
L’encadrement de cette formation était assurée par le consultant en finances publiques, économiste et expert en budget programme, Vincent de Paul Yamego du Burkina Faso.
La rencontre venait outiller ces cadres sur les expériences de la gestion et le financement de la décentralisation en Afrique francophone, question de les familiariser à la démarche et aux outils de la Gestion Axée sur les Résultats (GAR) dont les outils portent sur le management des collectivités, la planification stratégique et opérationnelle ainsi que la budgétisation et le suivi-évaluation des résultats.
Ils ont partagé sur les approches de règlementation et le système fiscal de la décentralisation, le budget programme des collectivités territoriales, les procédures d’exécution des budgets des collectivités territoriales selon les normes requises en matière des finances locales ainsi que le passage en revue des bonnes pratiques et les normes internationales. L’expérience burkinabè a été également partagée. Elle a édifié les participants sur le caractère incontournable de l’implication des populations dans la conception et la mise en œuvre des politiques mais surtout la formation des acteurs, décideurs, atout majeur pour réussir la politique de décentralisation.
L’encadrement de cette formation était assurée par le consultant en finances publiques, économiste et expert en budget programme, Vincent de Paul Yamego du Burkina Faso.
L’ONG Visions solidaires exhorte la diaspora togolaise à investir dans le pays/«Ensemble à la construction du pays pour un développement meilleur»
L’ONG Visions Solidaires en collaboration avec l’Office Togolaise des Recettes (OTR) a organisé le 14 août 2015 à Lomé une rencontre d’échange et d’information à l’endroit de la diaspora sur les formalités douanières et fiscales pour la création d’entreprise au Togo.
En effet, la 4ème édition de la campagne «Miawoezon» d’accueil de la diaspora togolaise de cette année, est une occasion pour le togolais rentrant au pays de pouvoir s’offrir les opportunités à s’investir par la création d’entreprise en vue de contribuer au développement.
A travers ces échanges, la diaspora togolaise a été sensibilisée et informée sur les formalités de dédouanements, les cadres d’investissement qui existent au pays ; comment les utiliser pour bénéficier de certains avantages.
Egalement des faveurs qui existent au niveau des investisseurs qui leur prévoient beaucoup de choses, des circuits de facilitation que l’OTR met à leur disposition en important leur marchandise et les mesures incitatives de l’état à leur endroit sur la question d’investissement.
Selon SOTODJI Ablam, directeur des études et de la législation OTR-CDDI, «Si on est sur le territoire ou au niveau de la zone franche, les avantages ne sont pas les mêmes».
A cet effet, les formalités à remplir dépendent des régimes choisis. Au niveau de la douane, il y a le régime d’importation, de transformation, de réexportation pour des marchandises qui sont introduites sur le territoire douanier et qui sont destinées à ressortir. Il y a également un régime suspensif qui suspend les droits et taxes de douane pour un temps donné.
Visions solidaires fait appel aux togolais de la diaspora à investir pour qu’ensemble ils construisent le pays pour un développement meilleur.
Raïssa K.
Les Biologistes Médicaux du Togo veulent se rendre utiles à la population
Kossi Kabo, Président de l’APBM-Togo
L’Association pour la Promotion des
Biologistes Médicaux au Togo (APBM Togo) sort désormais de l’ombre.
Porté sur les fonds baptismaux depuis 2012, l’Association a tenu samedi à
Lomé sa première grande rencontre au vu et au su des médias. Occasion
pour ces Biologistes de faire découvrir l’APBM Togo à l’opinion.Association à but non lucratif et apolitique prônant l’évolution des biologistes médicaux du Togo, l’APBM Togo se veut un regroupement des biologistes médicaux en vue d’une synergie d’action pour le professionnalisme et l’efficacité de leur domaine.
«Si nous n’avons pas de bonnes compétences, de bonnes qualifications ; si nous n’exerçons pas notre profession de façon décente nous ne serons pas utiles à la population. C’est pourquoi nous avons eu cette ingénieuse idée de créer l’APBM Togo pour recadrer le secteur et revoir les difficultés liés à notre domaine » a expliqué Kossi Kabo, Président de l’APBM Togo, ingénieur biologiste de son état.
L’Association regroupe tous les Togolais de tout bord sans distinction d’âge ni de sexe avec aussi pour but de bien s’organiser pour une meilleure représentative des biologistes scientifiques dans le corps médical togolais.
A sa première sortie médiatique samedi, elle a fait d’une pierre deux coups en formant ses membres sur le leadership dans le domaine de la Biologie, le partenariat entre employeur et employé dans les structures sanitaires et sur comment un Biologiste peut déclarer les résultats d’analyse aux patients sans que ceux-ci ne soient pas troublés.
Association en gestation, les premiers responsables de l’APBM Togo demandent aux autorités nationales leur soutien aussi bien pour leur association que pour tous les médecins biologistes du Togo.
«Nous demandons vivement à l’Etat togolais la révision en fond du code de la santé par rapport à la session biologie médicale pour permettre à ce corps aussi d’émerger et faciliter l’embauche des spécialistes du domaine »,a plaidé Kondi Makagni, Secrétaire général de l’APBM Togo. .
Togo breaking news
Saturday, August 15, 2015
TOGO :: Le FMI passe au crible et désavoue la gouvernance du Togo sous Faure Gnassingbé et Ayassor
Intégralité du rapport de la dernière
mission effectuée au Togo à l’issue d’une mission effectuée au Togo en
début du mois d’août dernier, une délégation du Fonds monétaire
international (FMI) a rendu public un rapport dans lequel il est décrit
l’état des finances publiques.
Dans un document d’une quinzaine de pages, l’institution a passé au scanner, en langage moins diplomatique cette fois-ci, tous les pans de la finance et de l’économie nationales. Le résultat est juste impressionnant. Plusieurs cas de graves dysfonctionnements et de scandales sont révélés. A la découverte du Togo sous Faure Gnassingbé, l’économiste-financier, diplomé des universités occidentales (sic) !
Fonds Monétaire International Togo
Déclaration finale de la Mission de 2015 sur les consultations au titre de l’article IV 5 août 2015
Une équipe des services du Fonds Monétaire international (FMI) a séjourné à Lomé, Togo, du 24 juillet au 6 août 2015 pour mener les consultations de 2015 au titre de l’article IV1. La mission tient à adresser ses remerciements aux autorités togolaises pour l’hospitalité et la coopération dont elles ont fait preuve, ce qui a permis des échanges fructueux. La présente déclaration résume les conclusions et recommandations de la mission.
I. Contexte : Croissance accompagnée de déficits budgétaires et extérieurs
1. L’activité économique au Togo s’est accrue à un rythme soutenu ces dernières années. La croissance de la production a été de 5,4 pour cent en moyenne dans la période allant de 2013 à 2014, résultat d’une forte croissance dans la production agricole, de l’extension du Port et de l’aéroport international de Lomé, ainsi que de la réalisation de grandes infrastructures routières.
2. L’augmentation des investissements publics a cependant entraîné une forte augmentation de la dette publique et du déficit du compte courant. Depuis 2012, le Togo s’est endetté à un taux élevé que prévu. La dette publique s’est accrue de 46 pour cent du PIB en 2012 à 59 pour cent tandis que le déficit du compte courant s’est accentué, passant de 7,5 pour cent à 13 pour cent du PIB(2). Les paiements considérables de service de la dette ont exercé des pressions de liquidités considérables sur le budget.
3. Les perspectives de croissance du Togo à moyen terme sont positives. Cependant,
le pays court un risque accru d’accumulation de dettes publiques, attestant d’importantes vulnérabilités liées à la dette intérieure et de pressions sur le compte courant dont l’on n’attend pas une atténuation. Les autorités entendent achever les travaux de construction de grands axes routiers et investir progressivement davantage dans les routes secondaires et tertiaires. Elles projettent également la construction de nouveaux établissements scolaires, centres de santé et un centre hospitalier à Lomé.
Le taux de l’activité économique devrait avoisiner 5,5 pour cent en 2015-2018, sous l’impulsion de la production agricole, des services de transport liés au commerce international et de l’impact positif de l’amélioration de l’infrastructure de transport sur l’activité économique privée. La dette publique devrait se situer en moyenne autour de 62 pour cent du PIB au cours de la période allant de 2015 à 2018, reflétant la poursuite des investissements dans l’infrastructure publique financée par les emprunts intérieurs et extérieurs. Le déficit du compte courant devrait, selon les projections, connaître une légère amélioration à 12,43 pour cent du PIB en 2015 du fait de la baisse des cours du pétrole, et décroître à 9,6 pour cent du PIB à l’horizon 2020, avec la baisse graduelle du déficit budgétaire et l’amélioration de la gestion des entreprises publiques (EP).
4. L’énorme déficit du compte courant constitue un risque pour la viabilité. Cette situation est liée à l’orientation budgétaire relativement peu consolidée et au niveau élevé d’investissements publics et privés. L’énorme déficit du compte courant implique une surévaluation du taux de change réel de 14 pour cent basée sur les estimations préliminaires de la BdP(3). Bien que l’appartenance à une union monétaire assure la stabilité macroéconomique, l’expérience récente à l’Union européenne a montré que les pays membres doivent individuellement continuer à surveiller la viabilité de leur propre budget et de leur dette extérieure.
5. La volonté des autorités d’accroître la croissance potentielle, couplée au risque accru de surendettement et aux pressions sur le compte courant, requiert des politiques qui permettent d’obtenir le bon équilibre. La position budgétaire doit être repositionnée progressivement sur une trajectoire durable, qui est essentielle à la stabilité extérieure à long terme.
II. Pérenniser la croissance et réduire les vulnérabilités
A. Réformer la politique budgétaire et les institutions fiscales pour promouvoir la viabilité à long terme
Politique budgétaire
6. La politique budgétaire du Togo a été expansionniste ces dernières années. Malgré la faible croissance des recettes fiscales conjuguée à l’augmentation rapide des investissements financés sur ressources intérieures ainsi que la non maîtrise de la masse salariale et les subventions des prix des produits pétroliers, ont entraîné l’aggravation des déficits intérieurs primaires et l’accumulation de la dette. La création de l’Office Togolais des Recettes (OTR) a entraîné une mise en œuvre lente des réformes opérationnelles aux services des douanes et des impôts. La collecte de l’impôt a été en déça des objectifs fixés par les autorités.
En raison des fortes augmentations des dépenses en capital financées sur les ressources intérieures, hormis la masse salariale et des subventions des prix des produits pétroliers, les dépenses courantes ont été réduites à l’essentiel tandis que les arriérés de paiement se sont accumulés, y compris envers les entreprises de services publics (4).
TOGO ONLINE
Dans un document d’une quinzaine de pages, l’institution a passé au scanner, en langage moins diplomatique cette fois-ci, tous les pans de la finance et de l’économie nationales. Le résultat est juste impressionnant. Plusieurs cas de graves dysfonctionnements et de scandales sont révélés. A la découverte du Togo sous Faure Gnassingbé, l’économiste-financier, diplomé des universités occidentales (sic) !
Fonds Monétaire International Togo
Déclaration finale de la Mission de 2015 sur les consultations au titre de l’article IV 5 août 2015
Une équipe des services du Fonds Monétaire international (FMI) a séjourné à Lomé, Togo, du 24 juillet au 6 août 2015 pour mener les consultations de 2015 au titre de l’article IV1. La mission tient à adresser ses remerciements aux autorités togolaises pour l’hospitalité et la coopération dont elles ont fait preuve, ce qui a permis des échanges fructueux. La présente déclaration résume les conclusions et recommandations de la mission.
I. Contexte : Croissance accompagnée de déficits budgétaires et extérieurs
1. L’activité économique au Togo s’est accrue à un rythme soutenu ces dernières années. La croissance de la production a été de 5,4 pour cent en moyenne dans la période allant de 2013 à 2014, résultat d’une forte croissance dans la production agricole, de l’extension du Port et de l’aéroport international de Lomé, ainsi que de la réalisation de grandes infrastructures routières.
2. L’augmentation des investissements publics a cependant entraîné une forte augmentation de la dette publique et du déficit du compte courant. Depuis 2012, le Togo s’est endetté à un taux élevé que prévu. La dette publique s’est accrue de 46 pour cent du PIB en 2012 à 59 pour cent tandis que le déficit du compte courant s’est accentué, passant de 7,5 pour cent à 13 pour cent du PIB(2). Les paiements considérables de service de la dette ont exercé des pressions de liquidités considérables sur le budget.
3. Les perspectives de croissance du Togo à moyen terme sont positives. Cependant,
le pays court un risque accru d’accumulation de dettes publiques, attestant d’importantes vulnérabilités liées à la dette intérieure et de pressions sur le compte courant dont l’on n’attend pas une atténuation. Les autorités entendent achever les travaux de construction de grands axes routiers et investir progressivement davantage dans les routes secondaires et tertiaires. Elles projettent également la construction de nouveaux établissements scolaires, centres de santé et un centre hospitalier à Lomé.
Le taux de l’activité économique devrait avoisiner 5,5 pour cent en 2015-2018, sous l’impulsion de la production agricole, des services de transport liés au commerce international et de l’impact positif de l’amélioration de l’infrastructure de transport sur l’activité économique privée. La dette publique devrait se situer en moyenne autour de 62 pour cent du PIB au cours de la période allant de 2015 à 2018, reflétant la poursuite des investissements dans l’infrastructure publique financée par les emprunts intérieurs et extérieurs. Le déficit du compte courant devrait, selon les projections, connaître une légère amélioration à 12,43 pour cent du PIB en 2015 du fait de la baisse des cours du pétrole, et décroître à 9,6 pour cent du PIB à l’horizon 2020, avec la baisse graduelle du déficit budgétaire et l’amélioration de la gestion des entreprises publiques (EP).
4. L’énorme déficit du compte courant constitue un risque pour la viabilité. Cette situation est liée à l’orientation budgétaire relativement peu consolidée et au niveau élevé d’investissements publics et privés. L’énorme déficit du compte courant implique une surévaluation du taux de change réel de 14 pour cent basée sur les estimations préliminaires de la BdP(3). Bien que l’appartenance à une union monétaire assure la stabilité macroéconomique, l’expérience récente à l’Union européenne a montré que les pays membres doivent individuellement continuer à surveiller la viabilité de leur propre budget et de leur dette extérieure.
5. La volonté des autorités d’accroître la croissance potentielle, couplée au risque accru de surendettement et aux pressions sur le compte courant, requiert des politiques qui permettent d’obtenir le bon équilibre. La position budgétaire doit être repositionnée progressivement sur une trajectoire durable, qui est essentielle à la stabilité extérieure à long terme.
II. Pérenniser la croissance et réduire les vulnérabilités
A. Réformer la politique budgétaire et les institutions fiscales pour promouvoir la viabilité à long terme
Politique budgétaire
6. La politique budgétaire du Togo a été expansionniste ces dernières années. Malgré la faible croissance des recettes fiscales conjuguée à l’augmentation rapide des investissements financés sur ressources intérieures ainsi que la non maîtrise de la masse salariale et les subventions des prix des produits pétroliers, ont entraîné l’aggravation des déficits intérieurs primaires et l’accumulation de la dette. La création de l’Office Togolais des Recettes (OTR) a entraîné une mise en œuvre lente des réformes opérationnelles aux services des douanes et des impôts. La collecte de l’impôt a été en déça des objectifs fixés par les autorités.
En raison des fortes augmentations des dépenses en capital financées sur les ressources intérieures, hormis la masse salariale et des subventions des prix des produits pétroliers, les dépenses courantes ont été réduites à l’essentiel tandis que les arriérés de paiement se sont accumulés, y compris envers les entreprises de services publics (4).
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