Devant les populations du canton considéré à tort ou à raison comme « fief d’une certaine opposition » ou comme « le lieu de la contestation post-électorale », Gilbert Bawara a appelé ses concitoyens de cette localité populaire de Lomé à un sursaut « national », « patriotique » et « citoyen » pour, a-t-il dit, lutter contre la violence avant, pendant ou après l’élection présidentielle du 15 avril 2015 qui se veut, selon lui, « une élection apaisée et sans violence ».
« Bè ne doit plus être considéré comme le quartier de l’opposition, plus jamais. Il ne doit plus être stigmatisé, caricaturé et ne doit plus connaître des violences», a souhaité Gilbert Bawara.
Durant toute son intervention le ministre a tenu en haleine les populations en exhortant les uns et les autres à ne plus permettre qu’au lendemain de la présidentielle, le canton de Bè soit le lieu d’affrontements et de violences.
« Il faut qu’au lendemain de la présidentielle, quel qu’en soit celui qui gagnera, qu’il vienne trouver un pays en paix», a-t-il souligné.
Selon M. Bawara, aucun Togolais où qu’il soit, ne doit désormais pas avoir peur de sortir pour aller à une réunion, un meeting ou une campagne d’un parti politique.
« Nous devons tout faire pour préserver la paix et la cohésion sociale. C’est pour cela que je vous appelle à un sursaut national et patriotique», a-t-il poursuivi.
Il a par ailleurs rappelé à la population, la ferme détermination du gouvernement à assurer la sécurité des Togolais et à ne plus tolérer aucune forme de violence perpétrée contre un citoyen de tout bord politique.
Le ministre avait à ses côtés la 3ème vice-présidente de l’Assemblée nationale, Patriia Dagban-Zonvidé.
Débutée le 18 mars dernier à Togblékopé, dans la le canton d’Agoè, cette tournée du ministre en charge de l’administration territoriale va continuer dans les autres quartiers et localités du pays.
Mathurin A.
Afreepress
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