Thursday, March 12, 2015

Les fonctionnaires grévistes sur le coup de licenciement


La Synergie des Travailleurs du Togo a organisé une conférence de presse ce mercredi 11 mars 2015 à Lomé. L’objectif de cette conférence de presse était de prendre la population à témoin d’une note circulaire du ministre des enseignements primaire et secondaire qui vise à licencier les fonctionnaires grévistes.
Selon le docteur Gilbert Tsolenyanu, porte-parole de la STT, cette semaine l’Assemblée générale de la Synergie des Travailleurs du Togo (STT) a décidé de faire une grève de zèle en vue d’entamer si le gouvernement le souhaitait les négociations sur la plateforme de la Synergie.
« Apres notre grève de zèle de mardi, nous n’avons pas eu de réponse du gouvernement en ce sens. Par contre, la réponse que nous avons eu a été une note circulaire émanant du ministère des Enseignement primaire et secondaire qui dit clairement de faire une liste des enseignants ayant fait au moins dix (10) jours de grève et demande expressément aux directeurs régionaux de l’enseignement d’identifier dans leurs régions des personnes capables d’exercer la profession enseignante », a-t-il ajouté.
Pour lui, cette réponse voudrait dire que le gouvernement est dans une posture qui n’est pas favorable aux négociations : « le fait d’user de ces mesures de menace qui ne respectent aucune règlement en vigueur et toutes les conventions relatives aux droits des travailleurs ne favorise pas la paix sociale ».
Il a également indiqué que les travailleurs qui s’alignent au rang de la synergie sont déterminés à aller jusqu’ au bout de leurs revendications.
En outre, la Synergie des Travailleurs Togo (STT) appelle tous les travailleurs à une Assemblée générale ce jeudi 12 mars 2015 pour que les derniers événements puissent être appréciés par les travailleurs et pour prendre d’autres mesures en réponse à ces événements jugés très graves par rapport au contexte et qui ne favorisent pas l’apaisement social.
Il faut souligner que le ministre de la Fonction publique a aussi adressé le 4 mars 2015, une lettre aux présidents des institutions de la République, aux secrétaires d’Etat et aux ministres, attirant l’attention de tous les agents publics sur les différentes actions lancées par la dite centrale syndicale qui selon lui « sortent du cadre légal et réglementaire et ne se fondent pas sur aucune base juridique ». Par conséquent, il a souligné que tout agent public qui suivra ces mouvements de grève et de sit-in le fera à ses risques et périls et s’expose à la rigueur de la loi en vigueur.
Rachel D., Lomé (Telegramme228)

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