Tuesday, March 17, 2015

Les raisons des actes de violence à Dapaong, selon Gilbert Bawara Spécial

Selon le ministre Gilbert Bawara de l’Administration territoriale, de la décentralisation et des collectivités locales, l’agression des enseignants ce dimanche à Dapaong est la suite logique de l’agression   physique d’un enseignant à la suite d’une réunion concertée de la Synergie des travailleurs du Togo (STT) jeudi dernier.

« Face à cette agression, les parents de celui qui a été agressé se sont organisés et c’est à cette situation que nous sommes arrivés aujourd’hui », a déclaré le ministre ce mardi sur la radio Victoire FM.

Le gouvernement a décidé de faire prévaloir l’Etat de droit et d’assurer fermement l’ordre public et combattre toutes les violences, a-t-il prévenu.
Gilbert Bawara n’a pas manqué de condamner les méthodes utilisées par membres de la STT pour faire leurs revendications salariales. « Aujourd’hui nous ne sommes plus véritablement face à des revendications syndicales. Les actions syndicales doivent respecter un certain nombre de principes et de méthodes d’action. Lorsque les espaces publics sont occupés, les rues sont  occupées, lorsqu’on empêche d’autres enseignants de donner des cours en en exerçant de la violence sur eux.  Dire aux élèves que les cours sont considérés comme faits, c’est du chantage et non la grève. En aucune manière, on n’a vu  une grève s’apparenter à ce qui se passe actuellement », a-t-il relevé.

Pour la gouverne des grévistes, le ministre a rappelé que lorsque des agents se décident à faire des grèves, c’est qu’ils  sont affiliés à une organisation syndicale qui prend en charge les jours de grève.

A entendre le ministre Bawara, il est clair que le gouvernement est loin de céder à l’appel lancé par la STT d’ouvrir des discussions exclusives entre lui et la coordination de la STT.

« Aucune organisation syndicale, quelle qu’elle soit, ne peut intimer l’ordre à un gouvernement d’exclure les autres organisations. Nous sommes pour une approche participative de tout le monde. Nous ne pouvons pas accepter l’esprit d’exclusion, ni sur le plan politique, ni sur le plan social », a-t-il indiqué.

Suite aux actes de violence survenus ce dimanche 15 et ce lundi 16 mars à Dapaong (600 km au nord de Lomé),  la Synergie des travailleurs du Togo (STT) réunie en Assemblée générale extraordinaire ce lundi à la Maison de la santé à Lomé, fait de la démission du ministres des Enseignements primaire et secondaire, Florent Maganawé, une condition  de l’accalmie de la situation.

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