« Face à cette
agression, les parents de celui qui a été agressé se sont organisés et
c’est à cette situation que nous sommes arrivés aujourd’hui », a déclaré
le ministre ce mardi sur la radio Victoire FM.
Le gouvernement a
décidé de faire prévaloir l’Etat de droit et d’assurer fermement l’ordre
public et combattre toutes les violences, a-t-il prévenu.
Gilbert Bawara n’a pas
manqué de condamner les méthodes utilisées par membres de la STT pour
faire leurs revendications salariales. « Aujourd’hui nous ne sommes plus
véritablement face à des revendications syndicales. Les actions
syndicales doivent respecter un certain nombre de principes et de
méthodes d’action. Lorsque les espaces publics sont occupés, les rues
sont occupées, lorsqu’on empêche d’autres enseignants de donner des cours en en exerçant de la violence sur eux. Dire aux élèves que les cours sont considérés comme faits, c’est du chantage et non la grève. En aucune manière, on n’a vu une grève s’apparenter à ce qui se passe actuellement », a-t-il relevé.
Pour la gouverne des grévistes, le ministre a rappelé que lorsque des agents se décident à faire des grèves, c’est qu’ils sont affiliés à une organisation syndicale qui prend en charge les jours de grève.
A entendre le ministre
Bawara, il est clair que le gouvernement est loin de céder à l’appel
lancé par la STT d’ouvrir des discussions exclusives entre lui et la
coordination de la STT.
« Aucune organisation
syndicale, quelle qu’elle soit, ne peut intimer l’ordre à un
gouvernement d’exclure les autres organisations. Nous sommes pour une
approche participative de tout le monde. Nous ne pouvons pas accepter
l’esprit d’exclusion, ni sur le plan politique, ni sur le plan social »,
a-t-il indiqué.
Suite aux actes de violence survenus ce dimanche 15 et ce lundi 16 mars à Dapaong (600 km au nord de Lomé), la
Synergie des travailleurs du Togo (STT) réunie en Assemblée générale
extraordinaire ce lundi à la Maison de la santé à Lomé, fait de la
démission du ministres des Enseignements primaire et secondaire, Florent
Maganawé, une condition de l’accalmie de la situation.
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