Voici l’intégralité du communiqué de presse
Nous voici en période préélectorale. Et les manœuvres et manipulations politiciennes ont commencé. Les ennemis de la République, éternels contestataires jamais satisfaits, ont repris du service.
Et certaines de leurs marionnettes, nouvellement fabriquées sur le campus universitaire, prétendent arbitrer une crise politique qui n’existe en réalité que dans leur esprit perturbé par le gain facile.
Ils ont donné une conférence de presse pour annoncer le blocage de l’élection présidentielle. Ils exigent des réformes avant la tenue du scrutin. Ce groupuscule veut semer des troubles à l’ordre public. Et ils nous préparent à nous attendre à de violences contestations et des affrontements sanglants au cours de la prochaine élection présidentielle.
Insouciants, ils désertent l’Université et les écoles pour des raisons farfelues. Quelle honte ! Quelle honte de les entendre parler de choses qui datent d’une époque où les plus âgés d’entre eux étaient encore au biberon !
Ils ne savent pas fabriquer une brique et ils veulent apprendre à un architecte à construire une maison. Comme leurs commanditaires, ils n’ont jamais contribué à la construction du pays mais ils savent déjà comment le détruire
La jeunesse, l’avenir du pays, qui s’entraine au mensonge et à la démagogie !
Sur quelle planète vivent donc ces pseudos réformateurs ?
Dans la lune sans doute ; Comme certains syndicalistes qui font la grève à tort et à travers pour un oui ou un non. Le jusqu’au boutisme de ces syndicalistes fait rire tous ceux qui se souviennent qu’il y a quelques années seulement, ils avaient même peur de manifester pour des salaires qui étaient irréguliers, miséreux et parfois amputés.
Maintenant, ils ont pris des forces parce que les salaires sont en hausse permanente. Ils obtiennent des avantages indiciaires et font le dos rond.
Ils oublient mais nous, nous n’oublions pas d’où nous sommes venus.
Nous n’avons pas oublié l’état psychologique dans lequel végétaient les Togolais il y a quelques années seulement. Nous n’avons pas oublié l’état de nos routes. Nous n’avons pas oublié l’état des finances du pays qui était en rupture de coopération avec le monde occidental. Nous n’oublierons jamais la crise sociale aiguë d’alors.
C’est pourquoi, du haut de cette tribune, la jeunesse consciente lance aux étudiants et élèves manifestants manipulés, une exhortation à s’intéresser à leurs cours en laissant les politicailleries à leurs aînés qui en sont les champions mais qui ne savent ni créer ni promouvoir des emplois.
Ceux qui instrumentalisent ces jeunes n’ont aucun programme pour eux et ne pensent qu’à leurs propres intérêts qui se résument à la prise du pouvoir.
Aussi, nous demandons à tous les parents d’élèves, de vouloir bien accomplir leur mission, en exerçant un minimum de contrôle et d’autorité sur leurs enfants, afin qu’ils ne soient plus assimilables à des enfants de rue, instrumentalisés et abandonnés à leur sort dans les écoles, et après service rendu.
Quant aux travailleurs, qu’ils sachent que c’est encore le travail assidu et consciencieux qui a relevé ce pays en si peu de temps. Mais Paris ne s’est pas construit en un seul jour…
Enfin, à tous, nous jeunes du NJPSF, du MJPG et du MPS, nous tenons à dire que nul ne peut paralyser le processus électoral en cours. Nous constitutions le bouclier de la Démocratie, nous sommes les gardiens du temple.
Le Togo est en marche, le Togo devient encore plus beau, le Togo est toujours plus grand, et aucune force ne peut arrêter le mouvement.
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