Il s’agit du produit
Accès des jeunes aux services financiers (AJSEF) et Accès des
agriculteurs aux services financiers (AGRISEF).
Le premier, à travers 300.000 francs octroyé au jeune qui remplit les conditions, a pour but de permettre en 2015 à
20.000 jeunes dont l’âge est compris entre 18 et 40 ans en fin
d’apprentissage et jeunes diplômés sans emploi ayant la volonté de se
prendre en charge et de participer à l’inclusion financière. Le second,
AGRISEF, avec 100. 000 francs, est destiné à renforcer le dispositif
national de financement des activités agricoles en développant des
mécanismes appropriés et durable afin de permettre à un grand nombre
d’exploitants d’accéder aux produits répondant à leurs besoins. Seront bénéficiaires, les petits acteurs du monde agricole, dont 60. 000 seront touchés en 2015.
Dans son allocution, le chef de l’état a remercié et salué les femmes togolaises qui selon lui ont à plusieurs reprises prouvé que quand on leur fait confiance, on ne peut être déçu.
« Vu le taux de
pauvreté dans notre pays et les expériences des pays frères, nous avons
ensemble décidé de lancer le Fonds national de finance inclusive. Un an
après, je pense qu’aussi bien
le bilan dressé par les témoignages, le ministre du développement à la
base, des chefs traditionnels, je peux dire que les premiers objectifs
ont été atteints, voire au-delà
de ce qu’on avait espéré. Beaucoup étaient sceptiques mais vous avez
dignement relevé le défi et je pense que nous remporterons d’autres
batailles contre la pauvreté. », a déclaré Faure Gnassingbé.
Selon lui, ces
résultats ne seront pas atteints sans le soutien des partenaires
notamment, Banque ouest africaine de développement (BOAD), la Banque
africaine de développement (BAD) et le Programme des Nations unies pour
le développement (PNUD) la BOAD qui ont accepté d’accompagner cette
initiative pour extirper le mal qu’est la pauvreté, « une maladie complexe », selon lui.
« Nous devons aider
ceux qui sont autour de nous à faire la même chose et en sortant de la
pauvreté, on fait la promotion d’une valeur qui est chère dans notre
pays et même dans notre continent et cette valeur est celle de la
solidarité. Un crédit n’est pas un don quand vous empruntez il faut
rembourser pour que le processus continue et quand on ne rembourse pas,
on retombe dans la marginalisation et l’exclusion financière car si nous
ne corrigeons pas la pauvreté, nous nous exposons à de grands risques » a-t-il ajouté.
L’initiative a été
saluée par les partenaires financiers et au rang desquels la Banque
ouest africaine de développement (BOAD), la Banque africaine de
développement (BAD) et le Programme des Nations unies pour le
développement (PNUD).
Pour rappel, cette
cérémonie a été couplé du bilan 2014 du premier produit du fonds
national de finance inclusive « APSEF » et de la remise à 26 instituions
de micro finance des matériels roulants et informatiques à titre
d’appui institutionnel et logistique.
D’ici cinq (5) ans,
ces produits gérés par le ministère du Développement à la base, de
l'artisanat, de la jeunesse et de l'emploi des jeunes, permettront
d’atteindre 2 millions de personnes. Cette année, le budget général de
l’Etat a financé la finance inclusive à hauteur de 12 milliards de
francs CFA.
Etaient également
présent à cette cérémonie, Arthème Séléagodji Ahoomey-zunu, premier
ministre, Dama Dramani, président de l’Assemblée nationale, Christian Adovélande , président de la BOAD et Serge N’guessan, représentant résident de la BAD au Togo.
Modeste K.
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