« Nous
avons abordé des problèmes des sous qu’on nous aurait donnés en
catimini. Nous ne sommes pas rentrés dans nos droits », a déclaré
Patrick Lawson, 1er Vice-président de l’Alliance Nationale pour le
Changement (ANC), le samedi 1er février dernier avant de reconnaître
trois jours plus tard sur les ondes de la radio Nana fm qu’ils ont pris
acte du règlement et qu’ils attendaient plus d’éclaircissement sur ces
fonds avant de les toucher. Cette façon de traiter une affaire publique
sans aucun respect de la règle du parallélisme des forme et du
« Champion de la transparence » dont le parti a toujours fait sien, du
moins oralement, a été confortée hier par les déclarations du député
Ouro-Akpo Tchagnao qui a laissé entendre que c’est vrai qu’ils ont reçu
des millions, pour violation du droit de la défense, pour avoir été
« exclus » du parlement en 2010, mais cela relève de leur « vie privée »
si bien qu’une quelconque communication autour ne semble nécessaire.
Ils ne veulent pas grandir et ne veulent pas prendre conscience de leur rôle de leaders politiques surtout en matière de communication. Eux, ce sont bien Jean-Pierre Fabre et sa clic formant cette association du nom d’ANC, parti politique dont la plupart des responsables apparaissent le plus souvent dans leurs réactions comme des gens d’une époque dépassée. En effet, l’opinion nationale et internationale se souviennent de la façon dont neuf (09) députés ANC avaient quitté l’hémicycle togolais en 2010 suite à leur transhumance et tout ce que cela a entraîné avec la condamnation de l’Etat par la Cour de Justice de la CEDEAO à payer des dommages et intérêts à ces élus pour le fait que leur droit de défense a été violé. Néanmoins, ces dommages et intérêts qui s’élèvent à trois millions pour chacun des députés selon la décision de la Cour, ont non seulement été versés aux ayants droit mais aussi une colossale somme de 240 000 000 a été versée depuis près d’un mois déjà aux mêmes députés, au titre de « juste indemnisation et de juste réparation » couvrant ainsi le nombre total de mois pour lesquels ces derniers ont été absents du parlement ; une somme qui n’est que le résultat de moult négociations avec le régime en place et des délégations de la CEDEAO à la veille des élections législatives du 25 juillet 2013.
Après que le compte de ces ex-députés ANC soit bourré de ce joli magot, c’est silence radio de la part des leaders dudit parti, aussi bien à l’endroit des populations que de leurs propres militants et sympathisants qui les ont toujours soutenus dans cette lutte. Il faut préciser que Jean-Pierre Fabre et les siens avaient fait de l’obtention de cette somme (la juste indemnisation et la juste réparation) lors d’une rencontre avec la délégation de la CEDEAO, déjà en octobre 2012 et lors des dernières rencontres avec Mgr Barrigah et l’Ambassadeur des USA, une condition sine qua non de leur participation aux législatives dernières. Le bon sens, tout comme la règle du parallélisme des formes, voudrait que les résultats d’une négociation publique soient publics ; ce qui va sans dire que les ex-députés exclus de l’hémicycle devraient avoir comme premier réflexe, dès qu’ils sont au courant du virement des fonds, de tenir informer au moins l’opinion sur ce à quoi ont abouti leurs revendications et non de soutenir comme le dit l’honorable Ouro-Akpo Tchagnao, qui faisait partie de ces neuf députés, que cela relève de leur « vie privée ».
Par ailleurs, les honorables députés « exclus » entre temps de l’hémicycle ne peuvent pas dire, selon beaucoup, que c’est au hasard que les sommes ont été découvertes sur leur compte, étant donné que ces derniers ont un accord en bonne et due forme arrêté avec le Gouvernement. Et dans le même sens, l’autre élément qui fait croire que ces députés ne sont pas sérieux dans leurs déclarations et donc jouent à l’hypocrisie est que le virement est fait suite aussi à la mise à la disposition du Trésor Public de leur relevé d’identité bancaire, condition sans laquelle les sommes ne pouvaient être virées. C’est dire que tous les documents nécessaires pour le virement, ont été fournis au Trésor Public après les arrangements avec le gouvernement, en connaissance de cause par Fabre et les siens y compris M. Tchagnao, « exclus » du parlement en 2010.
« Comment on peut communiquer sur une affaire qu’on ne connaît pas ? Je vous dis que moi j’ai été informé à travers la radio ; ça veut dire que l’Etat, avant de verser l’argent sur nos comptes, avait informé certains journalistes et les a envoyés pour raconter certaines histoires sur nous. Moi j’ai été appelé par d’autres personnes d’ici que c’est comme ça qu’on parle de nous à la radio que je suis devenu millionnaire », voilà des déclarations du député du groupe parlementaire ANC-ADDI, Ouro Akpo Tchagnao, lors de l’émission 12-13 de Nana fm d’hier, qui rendent perplexes plus d’un, compte tenu de la crédibilité dont se font toujours prévaloir les responsables de l’ANC.
R.S / F.S (Telegramme228)
Ils ne veulent pas grandir et ne veulent pas prendre conscience de leur rôle de leaders politiques surtout en matière de communication. Eux, ce sont bien Jean-Pierre Fabre et sa clic formant cette association du nom d’ANC, parti politique dont la plupart des responsables apparaissent le plus souvent dans leurs réactions comme des gens d’une époque dépassée. En effet, l’opinion nationale et internationale se souviennent de la façon dont neuf (09) députés ANC avaient quitté l’hémicycle togolais en 2010 suite à leur transhumance et tout ce que cela a entraîné avec la condamnation de l’Etat par la Cour de Justice de la CEDEAO à payer des dommages et intérêts à ces élus pour le fait que leur droit de défense a été violé. Néanmoins, ces dommages et intérêts qui s’élèvent à trois millions pour chacun des députés selon la décision de la Cour, ont non seulement été versés aux ayants droit mais aussi une colossale somme de 240 000 000 a été versée depuis près d’un mois déjà aux mêmes députés, au titre de « juste indemnisation et de juste réparation » couvrant ainsi le nombre total de mois pour lesquels ces derniers ont été absents du parlement ; une somme qui n’est que le résultat de moult négociations avec le régime en place et des délégations de la CEDEAO à la veille des élections législatives du 25 juillet 2013.
Après que le compte de ces ex-députés ANC soit bourré de ce joli magot, c’est silence radio de la part des leaders dudit parti, aussi bien à l’endroit des populations que de leurs propres militants et sympathisants qui les ont toujours soutenus dans cette lutte. Il faut préciser que Jean-Pierre Fabre et les siens avaient fait de l’obtention de cette somme (la juste indemnisation et la juste réparation) lors d’une rencontre avec la délégation de la CEDEAO, déjà en octobre 2012 et lors des dernières rencontres avec Mgr Barrigah et l’Ambassadeur des USA, une condition sine qua non de leur participation aux législatives dernières. Le bon sens, tout comme la règle du parallélisme des formes, voudrait que les résultats d’une négociation publique soient publics ; ce qui va sans dire que les ex-députés exclus de l’hémicycle devraient avoir comme premier réflexe, dès qu’ils sont au courant du virement des fonds, de tenir informer au moins l’opinion sur ce à quoi ont abouti leurs revendications et non de soutenir comme le dit l’honorable Ouro-Akpo Tchagnao, qui faisait partie de ces neuf députés, que cela relève de leur « vie privée ».
Par ailleurs, les honorables députés « exclus » entre temps de l’hémicycle ne peuvent pas dire, selon beaucoup, que c’est au hasard que les sommes ont été découvertes sur leur compte, étant donné que ces derniers ont un accord en bonne et due forme arrêté avec le Gouvernement. Et dans le même sens, l’autre élément qui fait croire que ces députés ne sont pas sérieux dans leurs déclarations et donc jouent à l’hypocrisie est que le virement est fait suite aussi à la mise à la disposition du Trésor Public de leur relevé d’identité bancaire, condition sans laquelle les sommes ne pouvaient être virées. C’est dire que tous les documents nécessaires pour le virement, ont été fournis au Trésor Public après les arrangements avec le gouvernement, en connaissance de cause par Fabre et les siens y compris M. Tchagnao, « exclus » du parlement en 2010.
« Comment on peut communiquer sur une affaire qu’on ne connaît pas ? Je vous dis que moi j’ai été informé à travers la radio ; ça veut dire que l’Etat, avant de verser l’argent sur nos comptes, avait informé certains journalistes et les a envoyés pour raconter certaines histoires sur nous. Moi j’ai été appelé par d’autres personnes d’ici que c’est comme ça qu’on parle de nous à la radio que je suis devenu millionnaire », voilà des déclarations du député du groupe parlementaire ANC-ADDI, Ouro Akpo Tchagnao, lors de l’émission 12-13 de Nana fm d’hier, qui rendent perplexes plus d’un, compte tenu de la crédibilité dont se font toujours prévaloir les responsables de l’ANC.
R.S / F.S (Telegramme228)
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