Dans
sa démarche aux côtés des élèves du Togo, l’Association AFRIACA Togo
s’est à nouveau illustrée vendredi dernier. Ce fut à travers une
cérémonie de remise de lots en fourniture à des élèves nécessiteux de
quatre établissements scolaires de Vogan-Boko.
Composés de cahiers, crayons de couleurs, stylos, couvertures kaki et autres, ces lots ont été distribués directement à des élèves (36 au total) des EPP Sadamé, A/C et B, EPC Boko (A/B) et du CEG Boko. Se prononçant sur l’opportunité de cette action qui se fait en milieu d’année scolaire, le Secrétaire général d’AFRIACA Togo, Gérard Adébayor Dosreis, s’est justifié par le fait qu’ils ont « constaté qu’il y a toujours le besoin. Il y a des enfants qui, au lieu d’avoir deux cahiers différemment pour faire deux matières, ils le font dans un cahier, donc nous venons de faire l’action aujourd’hui mais nous sommes sûrs que prochainement si on a des moyens financiers à la rentrée scolaire prochaine, on viendra leur donner les fournitures plus tôt pour que les fonds dépensés servent aux parents de faire autres choses ».
En tout cas ce fut la joie qui s’est dessiné aussi bien sur les regards des élèves, des parents qui avaient pris part à la cérémonie et les enseignants. Ainsi, Kovi Noussougan, parent d’un des bénéficiaires a dit ses remerciements à AFRIACA pour « avoir pensé à nous et de venir en aide à nos enfants. C’est une très grande joie qui nous anime. Nous voulons les encourager à venir nous voir très souvent pour nous aider ». Quand Kofi Djakpa, Directeur de l’école primaire publique Sadamé A, il fait plutôt de cette action, un effet de motivation supplémentaire pour les élèves. « Ce sont des outils qui vont motiver beaucoup les enfants. Pas seulement ceux qui ont reçu ces dons mais aussi les autres, vu qu’on a basé la sélection des bénéficiaires sur le critère du travail fourni. Ils vont chercher à mieux travailler pour l’avoir prochainement », a-t-il indiqué. Il ne s’est pas privé de narrer le drame qu’ils vivent à la rentrée scolaire : « souvent à la rentrée, il y a des parents qui faute de moyens n’achètent pas de fournitures aux enfants. Les enfants manquent d’un peu de tout, quand vous voyez dans le groupe tout à l’heure, certains n’ont même pas de tenues kaki. C’est faute de moyens. Il nous arrive parfois, nous membres du personnel de mettre la main à la poche pour leur trouver des outils afin qu’ils puissent copier des leçons ».
Relatant comment s’est fait le choix de cette localité, le Secrétaire général d’AFRIACA Togo a expliqué que c’est par le biais du Chef Sowah Améganvi I que les démarches ont été enclenchées. D’abord, il a fallu descendre sur le terrain, pour constater la nécessité, et d’avoir de multiples séances de travail avec ce dernier et des responsables de CDV (Comité de Développement Villageois). Outre les œuvres humanitaires en faveur des élèves, M. Dosreis a indiqué que AFRICA a également d’autres projets mais qu’elle est freinée dans son élan par le manque de financement, d’où il a lancé un appel aux bailleurs de fonds et aux partenaires locaux pour venir également en aide aux établissements dont les toits sont décoiffés, ceux qui manquent de tables-bancs et également d’enseignants.
G.K, Lomé (Telegramme228)
Composés de cahiers, crayons de couleurs, stylos, couvertures kaki et autres, ces lots ont été distribués directement à des élèves (36 au total) des EPP Sadamé, A/C et B, EPC Boko (A/B) et du CEG Boko. Se prononçant sur l’opportunité de cette action qui se fait en milieu d’année scolaire, le Secrétaire général d’AFRIACA Togo, Gérard Adébayor Dosreis, s’est justifié par le fait qu’ils ont « constaté qu’il y a toujours le besoin. Il y a des enfants qui, au lieu d’avoir deux cahiers différemment pour faire deux matières, ils le font dans un cahier, donc nous venons de faire l’action aujourd’hui mais nous sommes sûrs que prochainement si on a des moyens financiers à la rentrée scolaire prochaine, on viendra leur donner les fournitures plus tôt pour que les fonds dépensés servent aux parents de faire autres choses ».
En tout cas ce fut la joie qui s’est dessiné aussi bien sur les regards des élèves, des parents qui avaient pris part à la cérémonie et les enseignants. Ainsi, Kovi Noussougan, parent d’un des bénéficiaires a dit ses remerciements à AFRIACA pour « avoir pensé à nous et de venir en aide à nos enfants. C’est une très grande joie qui nous anime. Nous voulons les encourager à venir nous voir très souvent pour nous aider ». Quand Kofi Djakpa, Directeur de l’école primaire publique Sadamé A, il fait plutôt de cette action, un effet de motivation supplémentaire pour les élèves. « Ce sont des outils qui vont motiver beaucoup les enfants. Pas seulement ceux qui ont reçu ces dons mais aussi les autres, vu qu’on a basé la sélection des bénéficiaires sur le critère du travail fourni. Ils vont chercher à mieux travailler pour l’avoir prochainement », a-t-il indiqué. Il ne s’est pas privé de narrer le drame qu’ils vivent à la rentrée scolaire : « souvent à la rentrée, il y a des parents qui faute de moyens n’achètent pas de fournitures aux enfants. Les enfants manquent d’un peu de tout, quand vous voyez dans le groupe tout à l’heure, certains n’ont même pas de tenues kaki. C’est faute de moyens. Il nous arrive parfois, nous membres du personnel de mettre la main à la poche pour leur trouver des outils afin qu’ils puissent copier des leçons ».
Relatant comment s’est fait le choix de cette localité, le Secrétaire général d’AFRIACA Togo a expliqué que c’est par le biais du Chef Sowah Améganvi I que les démarches ont été enclenchées. D’abord, il a fallu descendre sur le terrain, pour constater la nécessité, et d’avoir de multiples séances de travail avec ce dernier et des responsables de CDV (Comité de Développement Villageois). Outre les œuvres humanitaires en faveur des élèves, M. Dosreis a indiqué que AFRICA a également d’autres projets mais qu’elle est freinée dans son élan par le manque de financement, d’où il a lancé un appel aux bailleurs de fonds et aux partenaires locaux pour venir également en aide aux établissements dont les toits sont décoiffés, ceux qui manquent de tables-bancs et également d’enseignants.
G.K, Lomé (Telegramme228)
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