Wednesday, February 19, 2014

TOGO: Patrick Lawson et les autres ont discuté et c’est Fo Gil qui bouffe

Nul ne peut se prévaloir de ses propres turpitudes. Après avoir lamentablement trahi le peuple togolais qui avait porté toute sa confiance et son espoir en lui, en rejoignant avec armes et bagages le régime maléfique Rpt qui martyrise les Togolais depuis un demi-siècle, l’opposant frelaté Gilchrist Olympio devrait s’attendre aux conséquences. Les Togolais ont décidé de lui faire payer sa haute trahison. Désavoué et banalisé comme la météo dans les journaux télévisés de 20 heures, le vieux Maréchal en pleine « putréfaction de pourriture », ne veut pas mourir seul. Il jette ses dernières forces dans la bataille en s’en prenant à ses ex-lieutenants qui lui ont ravi la vedette, les accusant d’avoir participé aussi aux discussions avec le régime Rpt. Or, il n’y a rien de nouveau sous le soleil togolais. C’est un secret de polichinelle, les Togolais savaient qu’il fut un temps, l’Ufc, qui n’était animée que par les ex-lieutenants de Gilchrist Olympio -le grand gourou lui-même s’octroyait des séjours balnéaires et d’agrément entre Accra-Londres-Paris et Washington-, était en pourparlers avec le Rpt. A la suite des législatives de 2007, on savait que Patrick Lawson devrait être nommé Premier ministre. Mais les discussions n’ayant pas abouti, c’est Komlan « Bamako » qui a été finalement nommé.
Tout le monde savait tout cela. Curieusement, certains plumitifs en mal de copie de blâmer, ont exhumé et réchauffé ce plat datant de Mathusalem pour en faire un scoop. Une chose est d’engager des discussions avec le régime rétrograde Rpt, une autre est que ces discussions aboutissent et que tout le groupe en profite. Or ça n’a pas été le cas. Connaissant la fourberie du régime, les ex-lieutenants du Maréchal se sont rétractés. Mais le vieux gourou, naïf et politiquement nul qu’il est, est allé faire bonne chère à la table de Faure Gnassingbé.
Patrick Lawson et les autres ont participé aux discussions avec le Rpt, mais c’est l’opposant « kpayo » qui mange avidement avec les dix doigts depuis quatre ans. C’est quand même assez curieux que certains discutent et que d’autres s’attablent à leur place pour se régaler. Aujourd’hui, le papy a trop mangé et souffre d’indigestion et c’est en direction de ces ex-lieutenant qu’il envoie les pets. Il ne faut jamais dîner avec le diable, même muni d’une très longue cuillère, dixit l’adage. Cela « va l’apprendra !»
Tout n’est pas rose à OBUTS
C’est l’autre qui disait que quand on n’est pas soi-même propre, on ne dit pas à son voisin qu’il est sale. Le leader de l’Obuts, Agbéyomé Kodjo a décidé de claquer violemment la porte du Collectif « Sauvons le Togo » (CST), non sans verser dans des attaques gratuites et des campagnes de dénigrement contre ses anciens compagnons. Il a fait feu de tous bois pour tenter de jeter du discrédit sur le CST. Or dans sa propre maison, la sérénité n’était pas de mise. Pendant que Fo Gabi vitupère, blasphème et cherche les excréments sous l’or, le micro-parti qu’il dirige est en train de se désintégrer.
L’un des cadres du parti, Guillaume Mensan Coco, président de la jeunesse de l’Obuts a décidé de prendre le large, sans tambour ni trompette. N’étant pas aussi prolixe et tonitruant que son ancien mentor, il a décliné les raisons de sa démission en des termes voilés, mais qui dénotent un désaccord profond entre les deux hommes. « Pour des raisons personnelles, j’ai jugé mieux de démissionner pour me remettre à la disposition du peuple togolais tout entier à qui j’ai fait un serment solennel », a-t-il expliqué. Une déclaration courte mais lourde de sens. Guillaume Coco veut se « remettre à la disposition du peuple togolais tout entier ». De là à dire que la barque OBUTS est en train de dévier de cet objectif noble, le pas est vite franchi. En tout cas, depuis quelques temps, les premiers responsables de ce p’tit parti ne cessent de démontrer, à travers leurs faits et gestes de tous les jours, qu’ils ne sont plus en phase avec le peuple. Certains croient dur comme fer que Don Gabriello qui a occupé de hautes charges dans le Rpt, avant de devenir « opposant de la 25è heure», veut retourner à ses anciennes amours. Comme quoi qui a bu ne perd pas la saveur du lait.
Il faut trouver des arguties pour justifier ce retour à la maison. Depuis, il n’a pas eu de cesse d’accabler de tous les maux le CST. Seulement il a oublié que tout n’est pas rose au sein de sa « particule ». Un dicton togolais enseigne que celui qui se plie en deux pour regarder les arrières de son voisin, dévoile sans peine les siennes au troisième larron. En tout cas, la démission de Guillaume Coco est un coup dur pour ce micro-parti dont les membres connus des Togolais ne se limitent qu’à son président Agbéyomé Kodjo et à ses deux obséquieux « agbassivi », Gérard Adja et Edem Atsou Kwasi.
Un mouton vraiment noir
 Quand un homme blanc décide de se transformer en « mouton noir », il ne peut que faire des dégâts. Depuis un temps, le Français Loïc Le Floch-Prigent a repris service. Au grand malheur des autorités togolaises à qui il fait boire le calice jusqu’à la lie. Lorsque l’occasion lui est offerte, l’ancien patron d’Elf n’hésite pas à flinguer le pouvoir togolais. Le Breton n’a pas du tout apprécié son arrestation à Abidjan, -lui-même parle de kidnapping, et son extradition à Lomé où il a passé cinq bons mois enfermé à la gendarmerie nationale qui faisait office de prison. Pour lui, cette affaire dite d’escroquerie internationale est une vraie fable inventée de toute pièce pour nuire à l’ancien ministre grand format. «C’est une affaire extravagante dont l’origine est essentiellement les difficultés qu’avait le président togolais à écarter le ministre des Collectivités territoriales Pascal Bodjona. L’idée générale, c’est qu’il y a eu un problème et que ce problème est clair aujourd’hui, c’est la lutte entre le numéro un et le numéro 2 togolais et ça ne me concerne pas », affirme-t-il.
Le Français persiste et signe que derrière cette affaire se trouve un…Faure Gnassingbé. « Loin d’être la victime d’une escroquerie que j’aurais moi-même ourdie aux côtés d’autres fâcheux personnages, il (Abass Al Youssef) s’est livré à une affabulation pour son propre compte, mais encore et c’est l’envers inaperçu du dossier, pour le compte d’un chef d’Etat qui l’aurait grossièrement instrumentalisé afin de mieux consolider sa position », écrit-il dans son « Mouton noir ».
Mais pourquoi le nom « mouton noir » pour un homme blanc ? Difficile de savoir si c’est Loïc Le Floch-Prigent lui-même qui s’identifie dans le « mouton noir » où s’il stigmatise quelqu’un. On a cherché à comprendre. Et d’après Wikipédia, l’expression stigmatise une personne qui ne rentre pas dans la norme ; une expression qui vient du contraste entre les moutons blancs (habituels, normaux) et les moutons noirs (différents, qui sortent du rang). Anormal donc !  Heureusement qu’on n’a pas parlé de bélier noir.
LIBERTE HEBDO TOGO

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