Les transporteurs des produits céréaliers d’Atakpamé (environ 175 km au nord de Lomé), observent depuis deux jours, une grève pour protester contre la récente hausse des prix des produits pétroliers à la pompe, a constaté un envoyé spécial de l’Agence Savoir News.
Ce mouvement de grève, pénalise les commerçants qui ravitaillent en céréales depuis la région des plateaux, une grande partie des marchés de Lomé.
"Aujourd’hui, nous sommes embarrassées par cette grève des transporteurs qui ont décidé unilatéralement d’augmenter de 100 FCFA le tarif du transport d’un sac de 50 kg de céréale. Ils refusent de transporter les marchandises depuis deux jours", a déclaré à l’Agence Savoir News, une commençante de céréales en colère rencontrée à la gare d’Akpesssemé.
Certains transporteurs interrogés, n’ont pas aussi manqué d’arguments : "Nous ne sommes pour rien. C’est du côté du gouvernement qu’il faut regarder. S’il n’y a pas de mesures d’accompagnement, nous ne pouvons pas maintenir les mêmes tarifs", s’est plaint Kossi Ognakossan, un transporteur de céréales assis à côté de son camion vide.
Malgré l’intervention du préfet de l’Ogou M. Bayèdjè Alagbé pour trouver une solution à la situation, des milliers de sacs de céréales étaient encore entreposés vendredi en début d’après-midi en pleine air à la gare du marché céréalier d’Atakpamé.
"Le préfet nous a reçus, il nous a demandé de trouver un consensus pour éviter que cette situation ne perdure", a expliqué un chargeur sous le couvert de l’anonymat.
Depuis le 16 janvier, le prix du mélange deux temps est passé de 665 à 745 F.CFA/litre, le super sans plomb de 595 à 655 F.CFA/litre et le gasoil de 629 à 679 F.CFA/litre. Le prix du pétrole lampant n’a pas changé : 490 F.CFA/litre. Pour le gaz butane : 6.500 F.CFA pour la bombonne de 12, 5 kg et 3.520 F.CFA pour celle de 6 Kg.
Des associations de défense des droits des consommateurs, des organisations syndicales et de défense des droits de l’homme, ainsi que des partis politiques sont montés au créneau à plusieurs reprises pour dénoncer la décision du gouvernement et exiger le retour aux prix initiaux. Des membres du gouvernement se sont également exprimés à leur tour pour expliquer le bien-fondé de la décision.
Ce vendredi, un sit-in projeté par des associations de défense des droits des consommateurs et la société civile devant le ministère du commerce a été empêché, les lieux ayant été très tôt bouclés par des forces de l’ordre. Aucun incident n’a été enregistré.
Ce mouvement de grève, pénalise les commerçants qui ravitaillent en céréales depuis la région des plateaux, une grande partie des marchés de Lomé.
"Aujourd’hui, nous sommes embarrassées par cette grève des transporteurs qui ont décidé unilatéralement d’augmenter de 100 FCFA le tarif du transport d’un sac de 50 kg de céréale. Ils refusent de transporter les marchandises depuis deux jours", a déclaré à l’Agence Savoir News, une commençante de céréales en colère rencontrée à la gare d’Akpesssemé.
Certains transporteurs interrogés, n’ont pas aussi manqué d’arguments : "Nous ne sommes pour rien. C’est du côté du gouvernement qu’il faut regarder. S’il n’y a pas de mesures d’accompagnement, nous ne pouvons pas maintenir les mêmes tarifs", s’est plaint Kossi Ognakossan, un transporteur de céréales assis à côté de son camion vide.
Malgré l’intervention du préfet de l’Ogou M. Bayèdjè Alagbé pour trouver une solution à la situation, des milliers de sacs de céréales étaient encore entreposés vendredi en début d’après-midi en pleine air à la gare du marché céréalier d’Atakpamé.
"Le préfet nous a reçus, il nous a demandé de trouver un consensus pour éviter que cette situation ne perdure", a expliqué un chargeur sous le couvert de l’anonymat.
Depuis le 16 janvier, le prix du mélange deux temps est passé de 665 à 745 F.CFA/litre, le super sans plomb de 595 à 655 F.CFA/litre et le gasoil de 629 à 679 F.CFA/litre. Le prix du pétrole lampant n’a pas changé : 490 F.CFA/litre. Pour le gaz butane : 6.500 F.CFA pour la bombonne de 12, 5 kg et 3.520 F.CFA pour celle de 6 Kg.
Des associations de défense des droits des consommateurs, des organisations syndicales et de défense des droits de l’homme, ainsi que des partis politiques sont montés au créneau à plusieurs reprises pour dénoncer la décision du gouvernement et exiger le retour aux prix initiaux. Des membres du gouvernement se sont également exprimés à leur tour pour expliquer le bien-fondé de la décision.
Ce vendredi, un sit-in projeté par des associations de défense des droits des consommateurs et la société civile devant le ministère du commerce a été empêché, les lieux ayant été très tôt bouclés par des forces de l’ordre. Aucun incident n’a été enregistré.
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