Alors
que l’on attend toujours la création de leur parti politique, les
exclus de l’UFC continuent plusieurs mois après de multiplier les
sorties médiatiques. Dimanche dernier, c’est encore le député Djimon Oré
qui, au cours de l’émission hebdomadaire « 12-13 » de nos confrères de
Radio « Nana Fm », a jeté un regard sur l’actualité politique dans notre
pays. Il a justifié son exclusion par son refus de contribuer à
« appuyer le règne à vie » de Faure Gnassingbé, comme l’aurait voulu, à
son avis, leur ancien mentor Gilchrist Olympio. Il reconnait tout de
même que le Togo a fait des pas et qu’« il y a l’apaisement politique au
Togo » mais pour ce qui est des réformes, il reste pessimiste. « Les
réformes ne sont pas faites et elles ne seront pas faites avant 2015 »,
a-t-il avisé.
Et pour le Togo tout entier et pour des leaders politiques qui ne jurent que par les élections présidentielles et locales à venir pour sortir le Togo du gouffre, Djimon Oré a sa petite idée. Il observe la présidentielle de 2015 sous trois aspects. « Aspect I : Faure va se représenter et se proclamer encore président de la République. Là, l’avenir du pays totalement compromis, démocratie enterrée. Place maintenant au règne séculaire du clan des Gnassingbé », dixit le député Oré. Quant à l’aspect II, il n’exclut pas une victoire de l’opposition avec au bout du chemin, le chaos. Selon Oré, l’aspect II se résume à ce que, « l’opposition arrive à dégager un candidat unique et on réussit à faire arriver au pouvoir ce candidat unique. Ce sera une alternance chaotique. Chaotique parce que les bases d’une alternance politique ne sont pas encore au rendez-vous. Ce sera une alternance chaotique à l’image de la Guinée Conakry. Celui là ne pourra pas gouverner. Exemple : Vous avez une assemblée nationale dominée par l’actuel parti au pouvoir, 62 députés. Or si vous arrivez au pouvoir, vous allez gouverner avec cette assemblée ? Or vous voulez la dissoudre et organiser les élections législatives dans un délai de 60 jours. Avec quelles lois ? Avec quelles institutions ? L’actuelle équipe de la CENI ? Et donc ça sera une alternance chaotique ».
Et pour finir, l’ancien membre du bureau politique de l’UFC a un 3ème aspect dans son chapeau magique. Il s’agit de « l’organisation d’une transition démocratique ». Il croit d’ailleurs que c’est « peut-être la meilleure formule ». Dans son développement de ce 3ème aspect, Oré indique : « 2015, que Faure prenne son courage à deux mains pour ne plus se représenter. Et que lui-même et toute la classe politique togolaise en plus de la société civile, trouvent un oiseau rare pour l’organisation d’une transition de trois ans. Pour la mise sur pied d’une constitution par référendum, les lois électorales, une CENI technique et non politique, la réconciliation du peuple togolais par l’application des recommandations de la CVJR. Ce n’est pas à Faure de réconcilier les togolais. Il est protagoniste. Après avoir mis tout cela en place, alors, tout le monde pouvait compétir et les jeux seront clairs ».
Ainsi, Djimon Oré et ses amis du parti politique en gestation entende d’ailleurs défendre cette option. Ils s’inscrivent en faux contre la candidature unique que d’aucuns considèrent comme « la solution magistrale ». « Nous oublions 2005. 2005, Bob Akitani avait gagné les élections. Mais ça n’a pas été une solution. Donc même si par chance le pouvoir reconnaissait la victoire du candidat unique de l’opposition, ça serait une alternance chaotique parce que tout est pourri et vous ne pouvez pas arriver au pouvoir dans ces conditions et commencer à gérer le pays comme si tout était normal », analyse-t-il. « Il faut forcément que nous puissions imposer une transition. Une transition consensuelle par le soutien de tout le monde, y compris ceux qui sont au pouvoir actuellement », suggère le député Oré.
A l’analyse de ces dires, on peut comprendre que ces trois aspects ou options dont fait cas Djimon Oré sont sur le terrain. Reste à savoir comment lui et ses amis vont s’y prendre pour faire triompher cette dernière option pour laquelle ils sont tombés follement amoureux. Wait and see !
M.G, Lomé (Telegramme228)
Et pour le Togo tout entier et pour des leaders politiques qui ne jurent que par les élections présidentielles et locales à venir pour sortir le Togo du gouffre, Djimon Oré a sa petite idée. Il observe la présidentielle de 2015 sous trois aspects. « Aspect I : Faure va se représenter et se proclamer encore président de la République. Là, l’avenir du pays totalement compromis, démocratie enterrée. Place maintenant au règne séculaire du clan des Gnassingbé », dixit le député Oré. Quant à l’aspect II, il n’exclut pas une victoire de l’opposition avec au bout du chemin, le chaos. Selon Oré, l’aspect II se résume à ce que, « l’opposition arrive à dégager un candidat unique et on réussit à faire arriver au pouvoir ce candidat unique. Ce sera une alternance chaotique. Chaotique parce que les bases d’une alternance politique ne sont pas encore au rendez-vous. Ce sera une alternance chaotique à l’image de la Guinée Conakry. Celui là ne pourra pas gouverner. Exemple : Vous avez une assemblée nationale dominée par l’actuel parti au pouvoir, 62 députés. Or si vous arrivez au pouvoir, vous allez gouverner avec cette assemblée ? Or vous voulez la dissoudre et organiser les élections législatives dans un délai de 60 jours. Avec quelles lois ? Avec quelles institutions ? L’actuelle équipe de la CENI ? Et donc ça sera une alternance chaotique ».
Et pour finir, l’ancien membre du bureau politique de l’UFC a un 3ème aspect dans son chapeau magique. Il s’agit de « l’organisation d’une transition démocratique ». Il croit d’ailleurs que c’est « peut-être la meilleure formule ». Dans son développement de ce 3ème aspect, Oré indique : « 2015, que Faure prenne son courage à deux mains pour ne plus se représenter. Et que lui-même et toute la classe politique togolaise en plus de la société civile, trouvent un oiseau rare pour l’organisation d’une transition de trois ans. Pour la mise sur pied d’une constitution par référendum, les lois électorales, une CENI technique et non politique, la réconciliation du peuple togolais par l’application des recommandations de la CVJR. Ce n’est pas à Faure de réconcilier les togolais. Il est protagoniste. Après avoir mis tout cela en place, alors, tout le monde pouvait compétir et les jeux seront clairs ».
Ainsi, Djimon Oré et ses amis du parti politique en gestation entende d’ailleurs défendre cette option. Ils s’inscrivent en faux contre la candidature unique que d’aucuns considèrent comme « la solution magistrale ». « Nous oublions 2005. 2005, Bob Akitani avait gagné les élections. Mais ça n’a pas été une solution. Donc même si par chance le pouvoir reconnaissait la victoire du candidat unique de l’opposition, ça serait une alternance chaotique parce que tout est pourri et vous ne pouvez pas arriver au pouvoir dans ces conditions et commencer à gérer le pays comme si tout était normal », analyse-t-il. « Il faut forcément que nous puissions imposer une transition. Une transition consensuelle par le soutien de tout le monde, y compris ceux qui sont au pouvoir actuellement », suggère le député Oré.
A l’analyse de ces dires, on peut comprendre que ces trois aspects ou options dont fait cas Djimon Oré sont sur le terrain. Reste à savoir comment lui et ses amis vont s’y prendre pour faire triompher cette dernière option pour laquelle ils sont tombés follement amoureux. Wait and see !
M.G, Lomé (Telegramme228)
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