Wednesday, February 12, 2014

Ephrem Tsikplonou, porte parole des Centrales syndicales : « Pour l’instant, le gouvernement ne nous comprend pas encore »



Même si, après une semaine de discussions, il y a raison d’espérer, à en croire les différentes parties autour de la table de discussion du Dialogue social, il faudra encore espérer un peu pour obtenir un résultat consensuel. Au cœur des discussions, les points principaux sont la hausse du prix des produits pétroliers et le salaire des fonctionnaires de l’Etat.
Si pour le second point, tout porte à croire que les employés peuvent obtenir une revalorisation de leur salaire, le porte-parole des Centrales syndicales, Ephrem Tsikplonou, semble indiqué que la compréhension n’est pas encore acquise quand à ce qui concerne la demande d’une révision à la baisse du prix des carburants.
« Pour l’instant, le gouvernement ne nous comprend pas encore », a-t-il déclaré au micro de nos confrères de Radio Victoire.
Mais l’on espère. En effet, déjà lors cette première semaine, des dispositions sont prises pour des discussions franches et fructueuses. Toutes les questions essentielles ont été évoquées, notamment le statut général de la fonction publique, la grille salariale des agents de l’administration publique et d’autres questions liées à l’amélioration des conditions de travail et de vie des travailleurs.
Selon John Siabi Koami-Kumah Aglo, ministre de l’emploi et de la sécurité sociale à la sortie de la séance de ce mardi, « dans le cadre des textes d’application de statut général de la fonction publique, il était souhaitable qu’un consensus se dégage entre les contraintes réelles du gouvernement et les préoccupations des travailleurs par rapport à la grille salariale ». Du coté des centrales syndicales, c’est un optimisme exprimée. Pour Ephrem Tchikplonou, les discussions engagées promettent une bonne issue. « Pour cette fois, nous sommes optimistes parce que si on reste uni et on travaille mieux, et comme le gouvernement a compris l’importance, je crois que nous pourrons arriver à des résultats positifs », a-t-il fait savoir.
Rappelons que les discussions viennent de commencer et il faut attendre jusqu’à deux semaines pour avoir les premières conclusions consensuelles.
P.S / D.A, Lomé (Telegramme228)

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