Depuis quelques années, l’on assiste à une saga des banques au Togo. Certaines sont absorbées par d’autres et de nouvelles se créent. La BIA est passée dans le groupe marocain Attijariwafa Bank, la BTD phagocytée par le groupe ORABANK, la BTCI et l’UTB bientôt privatisées selon les indiscrétions, DIAMOND BANK et BANK OF AFRICA s’installent.
Face à cette effervescence dans le secteur bancaire, l’on s’interroge sur l’impact réel de l’implantation de ces banques sur l’économie nationale ?
A en croire Victor EHE, Administrateur de la banque SIAB, « le fait de confier ces banques à des privés, on estime qu’on aura de meilleures performances ».
« L’autre avantage pour l’Etat, c’est que, lorsque ces banques sont bien gérées et qu’elles vont engranger de bons résultats et financer de façon harmonieuse l’économie du pays, l’Etat trouvera évidemment son compte : effets positifs sur les objectifs macroéconomiques, croissance économique, équilibre des comptes extérieurs, création d’emploi », souligne ce dernier.
Dans la relance de l’économie togolaise, les investissements privés étrangers sont une nécessité. Ces banques sont souvent sollicitées afin de financer les PME qui constituent 80% de tissu industriel du pays.
« Une banque qui ne finance pas l’économie ne peut pas en tant qu’intermédiaire agréé, se donner les moyens d’engranger des résultats, des intérêts », a affirmé M EHE.
Les banques sont , ajoute-t-il, intimement impliquées de nos jours dans la construction des infrastructures routières en fiançant les entreprises leur permettant ainsi de pouvoir exécuter les travaux dans les meilleurs délais.
Allouer des financements à des entreprises, à des collectivités, prêter aux particuliers pour concrétiser un projet, etc, le rôle d’une banque est clair : il s’agit d’une position d’intermédiaire financier indispensable pour « fluidifier » l’économie.
PA LUNION
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