Depuis
le 16 novembre dernier, les consommateurs de l’énergie électrique
fournie par la Compagnie Energétique Electrique du Togo (CEET) dans la
ville de Dapaong et ses environs subissent des coupures électriques pour
plusieurs causes dont le non paiement des factures de consommation
électrique. Bon nombre de ménages ont des arriérés de factures ; ces
arriérés drainent la compagnie dans un déficit dont le montant va à plus
de 250 millions à recouvrir selon une source proche de la compagnie à
Dapaong. Ce qui a obligé la compagnie à passer à des sanctions avec des
coupures d’électricité dans les maisons.
A Dapaong, des ménages et services sous le coup de la sanction. Et quelques soient le nombre de factures impayées, il faut avoir purgé tout le montant avant de voir sa ligne électrique rétablie. Il fallait donc payer la totalité des frais dus pour que l’on ne se décide à rétablir l’électricité. Et point n’est besoin de débauche d’énergie pour s’attendre à quelque négociation.
Pour certains des consommateurs rencontrés, la faute n’est pas la leur si les factures sont cumulées. « Ce n’est pas notre faute, on fait deux à trois mois sans facture de la part de la CEET. On ne comprend pas pourquoi ce grand retard d’arrivée des factures ou des fois sans arrivée de ces factures mais que les arriérés se retrouvent sur les dernières factures qui sont suivies des ordres de coupure. Aussi, on constate que les relevés sont faux, on réclame jusqu’en vain et en fin de compte, c’est pour venir nous sevrer de leur courant », a confié tout furieux, Damigou.
Et quand ces consommateurs se décident à venir éponger leurs factures, devant le guichet de la CEET à Dapaong, ce sont des heureux d’attente et un parcours de combattant.
Si la CEET se veut intransigeante en réclamant de ces consommateurs la totalité des frais dus, la question est de savoir si des consommateurs qui doivent jusqu’à plus d’un million de F cfa sont également à même de solder leurs factures, eux qui par le passé avaient souvent négocié avec les agents releveurs pour ne pas se voir sevrer de courant. Ces agents parviendront-ils à faire plier dans les longues négociations, les inspecteurs de la CEET dépêchés depuis le siège à Lomé ?
En tout cas, en se fondant sur certaines carences dans le service qui leur est fourni, les consommateurs et clients de la CEET à Dapaong rencontrés cette semaine par un de nos reporters n’ont qu’une seule plainte : le remaniement de l’équipe des agents releveurs qu’ils accusent d’accomplir de manière médiocre leur mission. D’autres encore qui ne croient pas vraiment que la CEET n’accède à leur doléance pensent déjà à la possibilité de s’offrir des « Cash power », pour pouvoir maitriser au mieux leurs consommations.
V.G. Savanes (Télégrammes 228)
A Dapaong, des ménages et services sous le coup de la sanction. Et quelques soient le nombre de factures impayées, il faut avoir purgé tout le montant avant de voir sa ligne électrique rétablie. Il fallait donc payer la totalité des frais dus pour que l’on ne se décide à rétablir l’électricité. Et point n’est besoin de débauche d’énergie pour s’attendre à quelque négociation.
Pour certains des consommateurs rencontrés, la faute n’est pas la leur si les factures sont cumulées. « Ce n’est pas notre faute, on fait deux à trois mois sans facture de la part de la CEET. On ne comprend pas pourquoi ce grand retard d’arrivée des factures ou des fois sans arrivée de ces factures mais que les arriérés se retrouvent sur les dernières factures qui sont suivies des ordres de coupure. Aussi, on constate que les relevés sont faux, on réclame jusqu’en vain et en fin de compte, c’est pour venir nous sevrer de leur courant », a confié tout furieux, Damigou.
Et quand ces consommateurs se décident à venir éponger leurs factures, devant le guichet de la CEET à Dapaong, ce sont des heureux d’attente et un parcours de combattant.
Si la CEET se veut intransigeante en réclamant de ces consommateurs la totalité des frais dus, la question est de savoir si des consommateurs qui doivent jusqu’à plus d’un million de F cfa sont également à même de solder leurs factures, eux qui par le passé avaient souvent négocié avec les agents releveurs pour ne pas se voir sevrer de courant. Ces agents parviendront-ils à faire plier dans les longues négociations, les inspecteurs de la CEET dépêchés depuis le siège à Lomé ?
En tout cas, en se fondant sur certaines carences dans le service qui leur est fourni, les consommateurs et clients de la CEET à Dapaong rencontrés cette semaine par un de nos reporters n’ont qu’une seule plainte : le remaniement de l’équipe des agents releveurs qu’ils accusent d’accomplir de manière médiocre leur mission. D’autres encore qui ne croient pas vraiment que la CEET n’accède à leur doléance pensent déjà à la possibilité de s’offrir des « Cash power », pour pouvoir maitriser au mieux leurs consommations.
V.G. Savanes (Télégrammes 228)
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