50 personnes auraient été interpellées
lors des violentes manifestations survenues à Mango vendredi et samedi,
selon les autorités. Au rang de ces personnes figurent des élèves et
mineurs.
Les femmes de Mango et de Gando n'ont pas digéré l'arrestation de cette
catégorie de personnes. Elles ont envahi les rues dimanche. Elles
exigeaient la libération des 50 personnes interpellées lors des
manifestations.
Ces personnes sont détenues à la prison civile de Mango depuis vendredi dernier. Elles se sont à la préfecture.
Dans la foulée, elles ont été empêchées par les militaires postées au
monument de Mango. Elles étaient soutenues par d’autres manifestants qui
auraient posé des barricades sur la nationale n° 1 partant de la douane
jusqu’au rond point. Les populations de Gando ont, de leur côté, suivi
le mouvement en bloquant la voie publique pour les mêmes exigences.
Visiblement, la manifestation de ces femmes a porté en partie ses
fruits. Le gouvernement a annoncé dans la soirée, la libération de 29
personnes parmi les 50 interpellées. Il s’agit des élèves et des
mineurs.
Pour ce qui est des 21 autres restantes, le ministre de la Sécurité et
de la Protection civile, le colonel Yark Damehame a déclaré ce lundi sur
une radio de la place, qu'une enquête est ouverte pour situer les
responsabilités.
SJ
icilome
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