Accusé d’avoir voté une disposition
liberticide et antidémocratique qui repénalise le délit de presse,
dépénalisé depuis 2004, le groupe parlementaire UNIR se défend par la
voix de son président, Christophe Tchao qui estime que les journalistes
font une confusion.
« Que vous soyez un arrangeur de foule dans une mosquée, que vous soyez
un pasteur, que vous soyez un bloggeur, pour toutes ces personnes, il a
été dit dans cet article qu’à partir du moment où vous vous livrez à ce
genre d’informations (fausses nouvelles, ndlr), vous allez mettre le
pays à feu et à sang. Si vous tenez des propos qui incendient le pays
dans vos synagogues, dans vos mosquées de prêcheurs, en tant que
bloggeur, il faut pouvoir discipliner tout cela. », a déclaré Christophe
Tchao.
Le députe explique que ce sont tous les citoyens qui sont concernés par
cette disposition et qu’elle n’interroge en rien les dispositions du
code de la presse. « C’est une confusion générale que les gens. Il ne
faut pas confondre qui concerne nous tous, pour le bien-être et le vivre
en commun par rapport aux dispositions du Code de la presse », se
défend le Président du Groupe parlementaire UNIR.
Me Adama Doe Bruce prend le contre-pied des arguments de M. Tchao et
pense que l’article n’est pas clair du moment où on punit de peine de
prison la diffusion de fausses nouvelles sans tenir compte des
dispositions du Code de la presse.
« Alors que tout le monde a salué la dépénalisation du délit de la
presse, on constate que, sans le dire vraiment, par ce biais, on peut
rattraper les journalistes puisque ce texte ne distingue pas que la
personne poursuivie est journaliste ou pas », indique l’avocat membre du
Groupe parlementaire ANC.
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