Pour corroborer cette position, l’ancien
militaire lève le voile sur « la doctrine d’utilisation des forces » au
Togo. Selon M. Taama, « seuls les éléments de gendarmerie et de police,
constituant les forces de première et de seconde catégories, et formés à
employer des armes non-létales, sont appelés à intervenir pour
restaurer l’ordre public ».
Par ce communiqué, il en train de
fustiger la présence de militaires sur les lieux de la manifestation des
populations à Mango et à Gando, une manifestation qui était observée
contre le projet d’installation d’une nouvelle réserve naturelle dans le
bassin du fleuve Oti.
Le patron du NET a souhaité qu’une
enquête parlementaire soit associée à l’enquête administrative qui sera
mise en place afin que, dit-il, les cinq (5) morts de Mango ne
connaissent pas le même sort que « ceux de Dapaong » qui rappelle la
triste répression des manifestations des élèves dans cette ville du nord
du Togo en 2012 qui a fait deux morts et des blessés.
Le NET profite de l’occasion pour
réitérer sa demande de l’instauration de tribunaux militaires, pour,
pense-t-il, permettre aux victimes civiles d’exactions militaires de
pouvoir ester en justice dans ces tribunaux d’exception.
Telli K.
Afreepress
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