Une panique généralisée, suivie d’une
scène de désolation (photo) sans précédent s’est alors produite audit
aéroport. Les parents des victimes, venus accueillir les membres de leur
famille, se sont effondrés dès l’annonce de la nouvelle par les
autorités aéroportuaires, a constaté l’Agence de presse Afreepress.
Interrogées, certaines personnes
choquées par cette nouvelle surprenante, n’ont pas caché leur désolation
et amertume. « Je suis foutue, ma mère que j’attends avec impatience,
ne sera malheureusement plus de ce monde. Je n’ai plus personne », a
lancé Juliette, une Togolaise. Paul, un Congolais, visiblement atteint
et secoué par cet accident qui vient d’emporter deux (2) membres de sa
famille, a perdu son latin.
Les mouvements des secouristes et des
éléments des forces de sécurité dans le hall de l’aéroport et sur
l’esplanade, qui pour brancarder les personnes psychologiquement
atteintes par ce crash, qui pour empêcher les uns et les autres de
prendre d’assaut le tarmac de l’aéroport, ne sont jamais vus au Togo.
Même les rues adjacentes ont connu un fort trafic, du fait de
l’évacuation par les ambulances de ceux qui sont évanouis, à
l’infirmerie.
Ce méli-mélo aura duré quatre (4) heures
d’horloge, de la minute où le crash est annoncé jusqu’à l’évacuation
du dernier blessé.
Cependant, il s’agit en réalité d’une
simulation de crash d’avion dénommée « exercice plan d’urgence de Lomé
(EPULO 2015), organisée par la Société aéroportuaire Lomé Tokoin (SALT)
pour éprouver le plan d’urgence de l’aéroport international Gnassingbé
Eyadéma.
« Le scénario consistait à évaluer la
coordination des différents secours en cas de crash d’avion sur le site
aéroportuaire qui entraine des morts et des blessés. Le défi, grand,
était de voir le délai dans lequel les secours pouvaient être organisés.
S’ils pouvaient être organisés rapidement, on a la chance de sauver des
vies humaines », a déclaré Gilbert Pagnou, Superviseur du Comité de
planification de l’exercice.
Pour le lieutenant-colonel John
Bararmna-Boukpessi, chef sous-centre de recherche et de sauvetage, à
voir l’intervention des éléments, il y a satisfaction « totale », en ce
qui concerne aussi bien la rapidité et la coordination de l’opération
que l’organisation des secours.
Ce scénario s’inscrit dans un double
cadre. Nationalement, le plan Organisation de la réponse de sécurité
civile (plan ORSEC), fait obligation aux différentes entités qui gèrent
les secours d’avoir un plan sectoriel éprouvé de temps en temps, afin de
voir si les mécanismes mis en place pour sauver les vies humaines sont
fonctionnels.
Au plan international, l’Organisation de
l’aviation civile internationale (OACI) fait obligation à tout
gestionnaire d’aéroport de mettre en œuvre un plan d’urgence dont le
fonctionnement est éprouvé de façon périodique.
Telli K.
Afreepress
Afreepress
No comments:
Post a Comment